Marîchi, du sanskrit. L'un des fils "nés du mental" de Brahmâ dans les Purânas. Les Brâhmanes en font la lumière personnifiée, les progénitures de Sûrya, le Soleil et l'ancêtre direct de Mahâkâśyapa. Les Bouddhistes du Nord de l'école Yogâchârya voient dans Marîchi Deva un Boddhisattva, alors que les Bouddhistes chinois (spécialement les Taoïstes) ont fait de cette conception la Reine du Ciel, la déesse de lumière, souveraine du soleil et de la lune. Chez les pieux, mais illettrés Bouddhistes, sa formule magique "Om Marîchi Svâhâ" est très efficace. En parlant de Marîchi, Eitel mentionne "Georgi qui explique ce nom comme étant une transcription chinoise du nom de la sainte Vierge Marie"(!!). Comme Marîchi est le chef des Maruts et l'un des sept Rishis primordiaux, la prétendue dérivation semble un petit peu trop recherchée.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)