Oiseaux

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Oiseaux.

Le règne des oiseaux est spécifiquement lié à l'évolution des dévas. C'est le règne qui fait le pont entre l'évolution purement dévique et deux autres manifestations de vie.

Premièrement. Certains groupes de dévas qui désirent passer dans le règne humain, ayant développé certaines facultés, peuvent le faire via le règne des oiseaux, et certains dévas qui désirent entrer en communication avec les hommes peuvent le faire via le règne des oiseaux. Une allusion est faite à cette vérité dans la Bible Chrétienne et dans les représentations religieuses Chrétiennes, les anges ou dévas étant fréquemment représentés comme ayant des ailes. Ces cas ne sont pas fréquents, car la méthode habituelle pour les dévas est de travailler progressivement en vue de leur individualisation par la sensation étendue, mais dans les cas qui surviennent ces dévas passent plusieurs cycles dans le règne des oiseaux, établissant la réponse à une vibration qui en fin de compte les entraînera dans la famille humaine. De cette manière, ils s'habituent à utiliser une forme grossière, sans les limitations et impuretés engendrées par le règne animal.

Deuxièmement. Beaucoup de dévas quittent le groupe des vies passives, dans un effort pour devenir des vies manipulatrices, en passant par le régime des oiseaux ; avant de devenir des fées, des elfes, des gnomes et autres esprits, ils passent un certain nombre de cycles dans le règne des oiseaux.

Le lecteur superficiel ne verra pas pourquoi les deux événements ci-dessus se produisent ; la véritable relation entre les oiseaux et les dévas ne sera pas exactement comprise par l'étudiant de l'occultisme à moins qu'il ne s'applique à l'examen "de l'oiseau ou du cygne hors du temps et de l'espace" et du rôle joué par les oiseaux dans les mystères. C'est là que se trouve pour lui une indication. Il doit aussi se souvenir du fait que toute vie, de tout degré, depuis celle d'un dieu jusqu'au plus insignifiant des dévas ou constructeurs mineurs doit, à quelque moment, passer par la famille humaine.


(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, pp.895-896)