Vidyâ, du sanskrit. Connaissance, science occulte.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Vidyâs. Des quatre Vidyâs tirées des sept branches de Connaissance dont on parle dans les Purânas – c'est-à-dire la Yajna Vidyâ, accomplissement des rites religieux pour produire certains résultats ; la Mahâ Vidyâ, grande connaissance (Magie) maintenant dégénérée en culte Tântrique ; la Guhya Vidyâ, science des Mantras et de leur véritable rythme ou chant d'incantations mystiques, etc., et l'Atmâ Vidyâ ou vraie Sagesse spirituelle et divine – ce n'est que cette dernière qui puisse jeter une lumière finale et absolue sur les enseignements des trois premières. Sans l'aide d'Atmâ Vidyâ, les autres deviennent de simples sciences de surface, des grandeurs géométriques ayant longueur et largeur, mais sans aucune profondeur.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, p.151)




L'ignorance (avidya) doit être supplantée par la véritable vidya ou connaissance, et chacun sait que les quatre vidyas et les quatre nobles vérités, jointes aux quatre éléments fondamentaux, constituent, en cette quatrième race de ce quatrième globe de la quatrième ronde, la somme de cette connaissance.

Les quatre vidyas de la philosophie hindoue peuvent s'énumérer comme suit :

  • 1. Yajna Vidya. La célébration de rites religieux en vue d'obtenir certains résultats. Le cérémonial magique. Elle a affaire au son, donc à l'akasha ou éther de l'espace. La "Yajna" est la déité invisible dont l'espace est imprégné.
  • 2. Mahavidya. La grande connaissance magique. Elle a dégénéré en culte tantrique. Elle traite de l'aspect féminin ou matière (mère). Elle est la base de la magie noire. Le véritable Mahayoga concerne la forme (le second aspect) et l'adaptation de celle-ci à l'Esprit et à ses exigences.


(source : "La Lumière de l'Ame" d'Alice Bailey, p.141)

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