Deuxième Rayon. Rayon de l'Amour-Sagesse.

Second Rayon, d'Amour-Sagesse


Vertus spéciales : Calme, force, patience et endurance, amour de la vérité, fidélité, intuition, intelligence claire et caractère serein.

Vices du rayon : Se laisser trop absorber par l'étude, froideur, indifférence à l'égard d'autrui, mépris des limitations mentales chez les autres.

Qualités à acquérir : Amour, compassion, désintéressement, énergie.


On appelle ce rayon, rayon de la sagesse à cause de son désir particulier pour la connaissance pure et la vérité absolue. Il est froid et égoïste s'il est privé d'amour, et inactif s'il est privé de pouvoir. Mais lorsque pouvoir et amour sont présents, c'est le rayon des Bouddhas et de tous les grands instructeurs de l'humanité, de ceux qui, ayant atteint la sagesse pour le bien des autres, se dépensent pour la répandre. L'étudiant appartenant à ce rayon est toujours insatisfait de ses plus hautes réalisations ; et quelle que soit l'étendue de sa connaissance, son mental reste toujours pointé vers l'inconnu, vers ce qui est au-delà, et vers les hauteurs non encore atteintes. L'homme du second rayon a du tact et de la prévoyance ; il fait un excellent ambassadeur, un professeur ou un directeur de collège hors-ligne ; comme homme d'affaires il aura l'intelligence claire et fera preuve de sagesse pour traiter les matières qui se présenteront à lui ; il est capable d'impressionner les autres avec de justes vues des choses, il leur fera voir les choses telles qu'il les voit. Il fera un excellent homme d'affaires, s'il est modifié par les rayons quatre, cinq et sept. Le soldat de ce rayon établira sagement ses plans et prévoira les possibilités ; il aura l'intuition de la meilleure manière d'agir. Il peut manquer de rapidité et d'énergie dans l'action. L'artiste de ce rayon essayera toujours d'enseigner au moyen de son art, et ses tableaux auront une signification. Son travail littéraire sera toujours instructif.

Pour un homme de second rayon, la méthode de guérison consistera à étudier profondément le tempérament de son patient aussi bien que la nature de la maladie, de façon à utiliser au mieux son pouvoir de volonté.

La volonté caractéristique d'approcher le sentier est une étude minutieuse et sérieuse des enseignements, jusqu'à ce que ceux-ci cessent d'être une connaissance intellectuelle pour devenir une partie intégrante de la conscience de l'homme, et une règle spirituelle de vie, amenant ainsi l'intuition et la véritable sagesse.

Un mauvais type de second rayon aurait tendance à acquérir la connaissance pour lui-même, et demeurerait absolument indifférent aux besoins humains d'autrui. La prévoyance de cet homme dégénérerait en méfiance, son calme en froideur et dureté de nature.


(source : "Traité sur les Sept Rayons - Psychologie Esotérique I" d'Alice Bailey, pp.202-204)