Hay-Yah

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Hay-Yah, de l'hébreu. Un des "Principes" métaphysiques humains. Les occultistes orientaux divisent l'homme en sept de ces principes ; on nous dit que les Cabalistes occidentaux le divisent en trois seulement — savoir, Nephesh, Ruach et Neshamah. Mais en vérité cette division est aussi imprécise que notre trilogie "Corps, Âme, Esprit" et comme elle, elle n'est qu'un abrégé". Car, dans la Qabbalah de Myer (Zohar II, 141, b., édition de Crémone II., folio 63 b., col. 251) on affirme que Neshamah ou Esprit a trois divisions, "la plus haute étant Ye'hee-dah (âtma), la moyenne Hay-yah (buddhi), et la dernière et troisième, le Neshamah proprement dit (manas)". Ensuite vient Mahshabah, la Pensée (le manas inférieur, ou personnalité consciente), dans laquelle les (principes) supérieurs se manifestent, donnant ainsi quatre ; celui-ci est suivi de Tzelem, le fantôme de l'image (kâmarûpa, chez l'être vivant l'élément kâmique) ; de D'yooq-nah, l'ombre de l'image (linga Śarîra, le double) ; et de Zurath, le prototype qui est la Vie — SEPT en tout, même sans le D'mooth, la ressemblance ou similitude, que l'on appelle une manifestation inférieure et qui en réalité est le Guff, ou le corps. Les membres de la Société Théosophique qui appartiennent à la Section Orientale et qui connaissent la transposition que l'on fait d'âtma et le rôle joué par le prototype aurique, trouveront facilement quels sont ces sept réels, et pourront s'assurer qu'entre la division des principes des occultistes orientaux et celles des authentiques cabalistes d'Occident il n'y a pas de différence. N'oublions pas que ni les uns ni les autres ne sont prêts à annoncer la classification réelle et finale dans leurs écrits publics.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)