Hivim
Hivim, de l'hébreu. De là viennent les Hivites qui, selon quelques commentateurs catholiques romains, descendent de Heth, fils de Canaan, fils de Ham, "le maudit". Brasseur de Bourbourg, le missionnaire traducteur des écritures des Guatémaltèques, le Popol Vuh, se laisse aller à la théorie que les Hivim du Quetzalcoatl, la divinité-serpent des Mexicains, et les "descendants des Serpents" comme ils se dénomment eux-mêmes, sont identiques aux descendants de Ham (!!) "dont l'ancêtre est Caïn". Tout au moins c'est la conclusion que le démonologue Des Mousseaux tire des écrits de de Bourbourg. Ce dernier insinue que les chefs qui portent le nom de Votan, le Quetzalcoatl, sont les descendants de Ham et de Canaan, "Je suis Hivim", disent-ils. "Étant un Hivim, je suis de la grande race des Dragons. Je suis un Serpent, moi-même, car je suis un Hivim" (Cortès, 51). Mais Caïn est allégoriquement montré comme l'ancêtre des Hivites, les Serpents, parce que Caïn est tenu pour avoir été le premier initié dans le mystère de la procréation. La "race des dragons" ou serpents représente les sages Adeptes. Les noms Hivi ou Hivites, et Levi — signifient un "serpent" ; et les Hivites ou tribu-serpent de Palestine étaient, comme tous les Lévites et Ophites d'Israël, des ministres initiés des Temples, c'est-à-dire, des occultistes, comme le sont les prêtres de Quetzalcoatl. Les Gibéonites, à qui Josué assigna le service du sanctuaire, étaient Hivites. (Voir Isis Dévoilée, Vol. IV., 150, note 14).
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)