Feu Cosmique

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Feu Cosmique.


LE FEU

"Que dit l'enseignement au sujet du Feu ?"

"Le Feu est la réflexion la plus parfaite et la plus pure, au ciel

et sur la terre, de la Flamme Une. C'est la vie et la mort, l'origine et la fin de toute chose matérielle. C'est la Substance divine."

Doctrine Secrète, I, 146[1].

"Notre Terre et l'homme sont les produits des Trois Feux." Doctrine Secrète, IV, 258.

"Le Feu et la flamme détruisent le corps d'un Arhat ; leur

essence le rend immortel."

Doctrine Secrète, I, 35.


LES TROIS FEUX

I. Le Feu interne ou Feu par friction.

"Il y a dans chaque atome, la chaleur interne et la chaleur externe, le souffle du Père (Esprit) et le souffle (ou chaleur) de la Mère (matière)."

Doctrine Secrète, I, 112.


II. Le Feu du Mental ou Feu solaire.

"Le Feu de la connaissance brûle toute action sur le plan de l'illusion ; en conséquence, ceux qui l'ont acquis, et sont émancipés, sont appelés des Feux."

Doctrine Secrète, I, 114.


III. Le Feu de l'Esprit ou feu électrique.

"Lève la tête, ô Lanoo ; vois-tu une seule, ou d'innombrables lumières au-dessus de toi, brillant dans le ciel sombre de la nuit ?"
"Je sens une seule Flamme, ô Gurudéva ;
"Je vois d'innombrables étincelles non détachées qui brillent en elle."

Doctrine Secrète, I, 145.


(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.XVI)


Passages référencés dans l'article

Le Commentaire dit :

Notre Terre et l'homme [sont] les produits des trois Feux.

Les noms de ces trois feux désignent, en Sanscrit, le Feu Electrique, le Feu Solaire et le Feu produit par le Frottement. Expliqués par le plan Cosmique et le plan humain, ces trois Feux sont l'Esprit, l'Ame et le Corps, les trois grands Groupes Radicaux avec leurs quatre divisions additionnelles. Celles-ci varient avec les écoles et – suivant l'usage que l'on en fait – deviennent les oupâdhis et les véhicules, ou leurs noumènes. Dans les comptes rendus exotériques, ils sont personnifiés par les "trois fils, d'une splendeur et d'un éclat éminents" d'Agni Abhimânin, le fils aîné de Brahmâ, le Logos Cosmique, par Svâhâ, l'une des filles de Daksha[2]. Dans un sens métaphysique, le "Feu par le Frottement" signifie l'union entre Bouddhi, le sixième, et Manas, le cinquième "principes", qui sont de la sorte unis ou cimentés l'un à l'autre, le cinquième se fondant partiellement dans la Monade et en devenant une partie ; dans un sens physique, il se rapporte à l'étincelle créatrice ou germe, qui fructifie et génère l'être humain. Les trois Feux, dont les noms sont Pâvaka, Pavamâna et Shuchi, furent condamnés, dit-on, par une malédiction de Vasishtha, le grand Sage, "à renaître sans cesse" 600. C'est assez clair.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, p.258[3])


Voir aussi


Notes et références

  1. Dans l'édition française, I, p.101
  2. Daksha, "l'intelligent, le compétent". "Ce nom entraîne généralement avec lui l'idée de pouvoir créateur". C'est un fils de Brahmâ et d'Aditi et, suivant d'autres versions, un pouvoir auto-généré, qui, de même que Minerve, jaillit du corps de son père. C'est le chef des Prajâpatis, des Seigneurs ou Créateurs de l'Etre. Dans la Vishnou Pourâna, Parâshara dit de lui : "Dans chaque Kalpa [ou Manvantara], Daksha et les autres naissent et sont de nouveau détruits." Et le Rig Véda dit que : "Daksha jaillit d'Aditi et Aditi de Daksha", allusion à l'éternelle renaissance cyclique de la même Essence divine.
  3. Dans l'édition françise, III, p.308