Corps Astral
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Corps Astral. Corps émotionnel, correspondant à Kâma.
Précision sur le Corps Astral chez Mme Blavatsky
Aux premiers temps de la Théosophie, à l'époque de Mme Blavatsky, le terme Corps Astral était utilisé pour désigner le Linga Sharira, appelé ultérieurement (par les auteurs théosophes, par Mme Bailey, etc.) : Corps Ethérique. L'Âme Astrale dont parle le Glossaire Théosophique, par contre, étant quant à elle l'équivalent de Kâma-Manas (qui, à peu de choses près, deviendrait le Corps Astral des auteurs théosophes postérieurs). Plus précisément, le Corps Astral des auteurs modernes est le corps de Kâma (Kâma-Rûpa, le corps de désir) différencié désormais de Manas (alors que Manas présente quant à lui un aspect double - le Manas Inférieur et le Manas Supérieur). Kâma et Manas étaient auparavant associés car ils forment ensemble une composante compacte de la personnalité humaine (le "mental matiné de désir"). Pour en revenir au Corps Ethérique, les deux corps inférieurs (Corps Astral et Corps Ethérique, (soient respectivement Kâma et Linga Sharira) sont eux aussi intimement liés, le second étant le véhicule du premier. Ainsi, la Personnalité humaine forme un tout trinitaire (Corps Ethérique / Linga Sharira, Corps Astral émotionnel / Kâma Rupa et Corps Mental / Manas Inférieur), reflet de la Triade supérieure.
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La maîtrise du corps astral
La juste direction de l'énergie astrale peut être exprimée brièvement dans ses trois aspects selon l'ancien Livre des Règles, donné au chéla débutant. Toutes les vraies écoles d'ésotérisme commencent par enseigner la manière d'acquérir la maîtrise du corps astral ; le chéla doit apprendre par cœur et mettre en pratique les trois règles suivantes, après avoir fait quelques progrès dans la pratique de l'innocuité.
Première règle. Entre dans le cœur de ton frère et vois sa douleur. Ensuite, parle. Que tes paroles lui apportent la force puissante dont il a besoin pour délier ses chaînes. Mais ne les lui délie pas toi-même. Ton devoir est de lui parler avec compréhension. La force qu'il recevra lui aidera dans son travail.
Deuxième règle. Entre dans le mental de ton frère et lis ses pensées, mais seulement si les tiennes sont pures. Ensuite, pense. Que les pensées ainsi créées entrent dans le mental de ton frère et se fondent avec les siennes. Demeure détaché, car nul n'a le droit d'influencer le mental d'un frère. Le seul droit est de lui faire dire : "il m'aime, il veille, il connaît, il pense avec moi et j'ai la force de faire ce qui est juste". Apprends ainsi à parler. Apprends ainsi à penser.
Troisième règle. Fonds-toi avec l'âme de ton frère et connais- le tel qu'il est. Ce ne peut être fait que sur le plan de l'âme. Ailleurs, la fusion alimente le foyer de sa vie inférieure. Puis concentre-toi sur le plan. Ainsi il verra le rôle que lui, toi et tous les hommes jouent. Ainsi il entrera dans la vie et saura que le travail est accompli.
Une note ajoutée à ces règles dit :
"Ces trois énergies, celles de la parole, de la pensée et du dessein, dirigées avec intelligence par le chéla et alliées aux forces qui s'éveillent chez le frère qu'il cherche à aider, sont les trois énergies avec lesquelles travaillent tous les adeptes. "
Il est presque impossible de traduire ces anciennes formules en termes adéquats, mais la simple paraphrase ci-dessus en donnera une idée à ceux qui sont illuminés. Ces règles résument les quelques pensées que l'aspirant doit avoir présentes à l'esprit et qui indiquent la juste direction de l'énergie qu'il est prêt à recevoir.
(source : "Traité sur la Magie Blanche" d'Alice Bailey, pp.419-421)