Baptême

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Baptême, du grec. Le rite de purification exécuté pendant la cérémonie de l'initiation dans les bassins sacrés de l'Inde, et aussi le rite identique plus tardif établi par Jean "le Baptiste" et pratiqué par ses disciples et partisans qui n'étaient point chrétiens. Ce rite était d'un âge vénérable lorsqu'il fut adopté par les chrétiens des premiers siècles.

Le baptême appartenait à la théurgie Chaldéo-Akkadienne la plus ancienne, il était pratiqué religieusement dans des cérémonies nocturnes dans les Pyramides où nous voyons de nos jours les fonts en forme de sarcophage ; on savait qu'il avait lieu durant les mystères d'Eleusis dans les lacs sacrés des Temples, enfin il est encore pratiqué par les descendants des anciens Sabéens. Les Mendéens (les El Mogtasila des Arabes) sont, en dépit de leur nom trompeur de "Chrétiens de Saint-Jean", moins Chrétiens que ne le sont les Arabes musulmans orthodoxes qui les entourent. Ce sont de purs Sabéens, et c'est quelque chose qui s'explique naturellement quand on se rappelle que le grand érudit en sémitisme Renan[1] a montré dans sa Vie de Jésus que le verbe araméen seba, origine du nom sabéen, est le synonyme du grec βαπτιζω.

Les modernes Sabéens, les Mendéens, dont les veilles et les rites religieux, face à face avec les étoiles silencieuses, ont été décrits par beaucoup de voyageurs, ont encore préservé les rites théurgiques et baptismaux de leurs ancêtres oubliés, proches ou lointains, les Initiés Chaldéens. Leur religion comporte des baptêmes multiples, de sept purifications au nom des sept régents planétaires, les "Sept Anges de la Présence" de l'Eglise catholique romaine. Les Baptistes protestants ne sont que les pâles imitateurs des El Mogtasila ou Nazaréens qui pratiquent leurs rites gnostiques dans les déserts d'Asie Mineure (voir "Boodhasp").

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




… le Baptême, par exemple (lorsqu'il est reçu avec compréhension), suscite souvent une réponse du Grand Seigneur lui-même. C'est presque comme si un fil d'or se dirigeait de son cœur au cœur du serviteur, un fil qui ne peut être rompu, ni mesuré et qui, à chaque administration des rites sacrés dans la succession des vies, devient plus fort, plus large, plus brillant. Finalement, ces nombreux fils seront réabsorbés par leur source lorsque le Corps du Christ – l'un des sept Hommes célestes du plan monadique – sera parachevé dans sa pleine expression, car chacun de ceux qui est lié avec lui deviendra, au sens vital, une cellule de son corps. Ceci, l'initié Paul l'a véritablement ressenti et reconnu. Par ce fil, passe le pouvoir de renforcer, de stimuler, de vivifier et de bénir, ce qui est la vraie succession apostolique. Tous les vrais disciples sont des prêtres du Seigneur.

(source : "Extériorisation de la Hiérarchie" d'Alice Bailey, p.461-462)


(article créé, au moins en partie, à partir de l'"Encyclopédie de l'Ame")


Notes et références

  1. Esopedia tient à rappeler qu'Ernest Renan, tout aussi érudit qu'il fut, était également le partisan de théories racistes qui prônaient une supériorité des races les unes par rapport aux autres ; cette vision de l'Humanité est incompatible avec l'idéal de fraternité que défendent les auteurs d'Esopedia.

Les numéros de pages mentionnés pour cet article de l'Encyclopédie de l'Ame sont les numéros de pages de l'édition française. La transposition en numéros de pages de l'édition anglaise de référence interviendra ultérieurement.