« Règne animal » : différence entre les versions
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Règne animal.
Influences | Le troisième Rayon, d'intelligence active ou d'adaptabilité, est puissant dans ce règne et s'exprimera de plus en plus intensément à mesure que progresse le temps, jusqu'à ce qu'il ait amené dans le monde animal cette réaction à la vie et à l'entourage qui peut le mieux être décrite comme "unité de concentration animale". A ce point, et cycliquement, le sixième Rayon, de la dévotion ou de l'idéalisme, pourra exercer son influence comme impulsion vers un but, et établira alors une relation avec l'homme, en faisant de lui le but désiré. Cela se voit par l'intermédiaire des animaux domptés, apprivoisés et domestiqués |
Résultats | Dans le premier cas, nous trouvons le troisième rayon produisant l'apparition de l'instinct, lequel à son tour crée et utilise ce merveilleux appareil de réponse que nous appelons le système nerveux, le cerveau et les cinq sens responsables d'eux dans un sens général. Il est à remarquer que, si grande que nous considérions la différence existant entre l'homme et les animaux, il y a, en réalité entre eux une relation plus proche que celle qui existe entre l'animal et le végétal. Avec l'influence du sixième rayon, nous voyons apparaître le pouvoir d'être domestiqué et entraîné, ce qui est, en dernière analyse, le pouvoir d'aimer, de servir et de passer du troupeau dans le groupe. Réfléchissez aux termes de cette affirmation paradoxale. |
Procédé | Il est appelé concrétisation. Dans ce règne nous observons pour la première fois une véritable organisation du corps éthérique en ce qui est appelé par l'ésotériste : "les véritables nerfs et les centres sensoriels". Les plantes ont aussi des nerfs, mais ils ne présentent pas la même complexité de relation et de plexus que nous trouvons chez l'être humain et chez l'animal. Ces deux règnes présentent le même groupement général en nerfs, centres de force et canaux, avec une colonne vertébrale et un cerveau. Cette organisation de l'appareil de réaction sensitive constitue en réalité, la densification du corps éthérique subtil. |
Secret | Il est appelé : transfusion, ce qui est un mot très inadéquat pour exprimer la fusion première, dans l'animal, des facteurs psychologiques qui conduisent au processus de l'individualisation. C'est un processus de don de vie, d'intégration intelligente et de développement psychologique pour répondre aux circonstances. |
Dessein | Il est appelé expérimentation. Nous arrivons ici à un grand mystère, à un mystère qui est particulier à notre planète. Dans beaucoup de livres ésotériques il a été établi ou suggéré, qu'il s'agirait d'une faute, ou d'une grande erreur, de la part de Dieu Lui-même, de notre Logos planétaire, et que c'est cette faute qui aurait entraîné pour notre planète et pour tout ce qu'elle contient, cette visible misère, ce chaos et cette souffrance. Est-il nécessaire de dire qu'il ne s'agit nullement d'une faute, mais simplement d'une grande expérience, dont il ne nous est pas encore possible de juger si c'est un succès ou une faillite. L'objectif de cette expérimentation peut être défini comme suit : l'intention du Logos planétaire fut de créer une condition psychologique qui puisse être le mieux décrite comme "lucidité divine". Le travail de la psyché et le but de la véritable psychologie, est de voir la vie clairement, telle qu'elle est, avec tout ce que cela implique. Cela ne signifie pas, les conditions et l'environnement, mais la Vie elle-même. Ce processus qui débuta dans le règne animal aura sa consommation dans le règne humain. Cela est ainsi décrit dans l'Ancien Commentaire : "les deux yeux de la Déité, d'abord aveugles, mais qui, plus tard, voient ; quoique l'oeil droit voit plus clairement que le gauche." La première et faible indication de cette tendance vers la lucidité se voit dans la faculté de la plante de se tourner vers le soleil. Elle est pratiquement non-existante dans le règne minéral. |
Divisions | Premièrement, les animaux supérieurs et les animaux domestiqués, tels que le chien, le cheval et l'éléphant. Deuxièmement, les animaux appelés sauvages, tels que le lion, le tigre et autres carnassiers et animaux sauvages dangereux. Troisièmement, la masse des animaux inférieurs qui paraissent n'avoir aucune utilité particulière, ni répondre à aucun dessein spécial, telle la multitude de vies inoffensives qui peuplent nos forêts, nos jungles et les champs de notre planète, par exemple les lapins et autres rongeurs dans l'Ouest. Il s'agit ici d'une spécialisation qui n'a rien de scientifique, mais elle répond à une subdivision karmique et à une conformation générale de groupements pour les vies de ce règne. |
Agent objectif | Le Feu et l'Eau, le désir ardent et le mental naissant. Ceci est symbolisé par le pouvoir animal de manger et de boire. |
Agent subjectif | L'odorat ou le flair ; la découverte instinctive du nécessaire, allant depuis la recherche de la nourriture, jusqu'à la reconnaissance de l'odeur d'un maître bien-aimé et d'un ami. |
Qualité | Tamas ou inertie : mais dans ce cas-ci, il s'agit de la nature tamasique du mental et non de celle de la matière selon la compréhension usuelle. La chitta ou substance mentale peut également être tamasique. |
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Psychologie Esotérique I" d'Alice Bailey, pp.251-254)
Relation entre les règnes
Tous les aspects des trois règnes sub-humains – les règnes animal, végétal et minéral – se trouvent dans l'homme. Leur synthèse, à laquelle vient s'ajouter un facteur nouveau, L'intellect divin, constitue ce que nous appelons le règne humain. L'homme unifie en lui-même ce que l'on appelle les manifestations inférieures de la divinité. Nous trouvons, dans les règnes sub-humains de la nature, trois grands types de conscience : le règne minéral, avec son pouvoir de discrimination subjective, sa capacité de croissance et, pour finir sa radioactivité ; le règne végétal, avec sa sensibilité ou sensorialité et son appareil responsif en train de se développer, qui réagit au soleil, à la chaleur et au froid, ainsi qu'aux autres conditions climatiques environnantes ; le règne animal, avec sa conscience considérablement accrue, sa liberté de mouvement et sa capacité d'établir des contacts plus larges par l'entremise de sa nature instinctive. Le règne humain est l'intégration de ces trois types de conscience – la conscience proprement dite, la sensibilité et l'instinct – plus cette mystérieuse faculté que nous appelons "mentale", et nous totalisons toutes ces qualités, dans le mot "conscience de soi".
(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p.94)