« Initiation Humaine et Solaire » : différence entre les versions
Ligne 48 : | Ligne 48 : | ||
intuition. Ni moi-même ni A.A.B. ne souhaitons les voir acclamés comme | intuition. Ni moi-même ni A.A.B. ne souhaitons les voir acclamés comme | ||
écrits inspirés, ni que l'on dise à voix basse qu'ils sont l'œuvre de l'un des | écrits inspirés, ni que l'on dise à voix basse qu'ils sont l'œuvre de l'un des | ||
Maîtres. S'ils présentent la vérité comme la suite logique des enseignements | Maîtres. S'ils présentent la vérité comme la suite logique des [[enseignements]] | ||
déjà donnés au monde, si les connaissances imparties élèvent l'aspiration et la | déjà donnés au monde, si les connaissances imparties élèvent l'aspiration et la | ||
volonté de servir, du plan émotionnel au plan mental, (celui où l'on peut | volonté de servir, du plan émotionnel au plan mental, (celui où l'on peut |
Version du 14 avril 2009 à 21:40
Initiation Humaine et Solaire. Ouvrage ésotérique et théosophique, par Alice Bailey, (retranscrit à partir du Maître Tibétain), publié en 1922.
Quatrième de couverture
Toute initiation est une expansion de la conscience conduisant à
la révélation et à l'illumination. C'est une expérience commune à toutes les formes de vie, de la plus grande à la plus petite. Ce livre propose un aperçu des interactions existant entre les règnes minéral, végétal et animal ainsi qu'une explication du travail de la Hiérarchie. Il énonce enfin les quatorze Règles que le néophyte devra appliquer pour
devenir Aspirant aux Portes de l'Initiation.
Extrait d'une déclaration du Maître Tibétain publiée en août 1934
Qu'il suffise de dire que je suis disciple Tibétain d'un certain degré ; cela ne vous renseigne pas beaucoup car chacun est disciple depuis le plus humble aspirant, jusqu'au Christ lui-même, et au-delà. Je vis dans un corps physique comme les autres hommes, aux confins du Tibet, et parfois (du point de vue exotérique) je préside un vaste groupe de lamas Tibétains, lorsque mes autres devoirs me le permettent. Ce fait est à l'origine du bruit selon lequel je serais abbé de cette lamaserie. Ceux qui me sont associés dans le travail de la Hiérarchie (et tout vrai disciple participe à ce travail) me connaissent sous un autre nom et dans une autre fonction. A.A.B. sait qui je suis et me connaît sous deux de mes noms.
Je suis un de vos frères, qui a parcouru le Sentier un peu plus longtemps que l'étudiant moyen, et j'ai donc de plus grandes responsabilités. J'ai lutté et frayé mon chemin jusqu'à plus de lumière que l'aspirant qui lira ces lignes : il m'incombe donc de transmettre cette lumière, à quelque prix que ce soit. Je ne suis pas âgé, à la manière dont on compte l'âge des instructeurs, cependant je ne suis ni jeune, ni inexpérimenté. Ma tâche est d'enseigner et de répandre la connaissance de la Sagesse Immémoriale, partout où je peux éveiller un écho : c'est ce que je fais depuis de nombreuses années. Je m'efforce aussi d'aider le Maître M. et le Maître K.H. à chaque fois que l'occasion se présente, car je suis depuis longtemps en relation avec Eux, et avec Leur travail. Dans ce qui précède je vous ai dit beaucoup, et cependant rien qui puisse vous inciter à me vouer cette obéissance aveugle et cette sotte dévotion que l'aspirant émotionnel offre au Gourou et au Maître qu'il est encore incapable d'atteindre. Il ne pourra d'ailleurs établir le contact désiré qu'après avoir transmué sa dévotion émotionnelle en service désintéressé à l'humanité – non au Maître.
Les livres que j'ai écrits sont publiés sans prétention à les voir acceptés. Ils sont peut-être justes, véridiques et utiles, ou peut-être pas. C'est à vous d'en vérifier l'exactitude, par une juste mise en pratique, et par l'exercice de votre intuition. Ni moi-même ni A.A.B. ne souhaitons les voir acclamés comme écrits inspirés, ni que l'on dise à voix basse qu'ils sont l'œuvre de l'un des Maîtres. S'ils présentent la vérité comme la suite logique des enseignements déjà donnés au monde, si les connaissances imparties élèvent l'aspiration et la volonté de servir, du plan émotionnel au plan mental, (celui où l'on peut trouver les Maîtres) alors, ils auront atteint leur but. Si l'enseignement offert évoque un écho dans le mental illuminé de celui qui œuvre sur terre, et fait jaillir son intuition, alors, que cet enseignement soit accepté. Mais pas autrement. Si les affirmations présentées se trouvent finalement corroborées, ou estimées justes selon la Loi des Correspondances, alors tout est bien. Sinon, que l'étudiant n'accepte pas cet enseignement.