« Cagliostro » : différence entre les versions
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Voici un rapport détaillé relatant la façon dont, le 7 juin 1780, Cagliostro fît de l’[[argent]] dans une [[loge]] [[maçonnique]] de Varsovie, tel que l’un de ses membres le consigna dans une description de cette expérience. | |||
Cagliostro me fît peser une livre de [[mercure]] que je possédais, déjà purifié. | |||
Avant cela, il m’avait ordonné de distiller de l’[[eau de pluie]] jusqu’à ce que tout le liquide s’évapore, laissant un dépôt qu’il appelait [[Terre Vierge]] ou ''[[secunda materia]]''. Il en resta environs [[16]] grains. Sur ses instructions, j’avais également préparé un extrait de [[plomb]]. Après que tous ces préparatifs furent achevés, il vint à la loge et me confia la tâche d’exécuter l’ensemble de l’opération de mes propres mains. Je fis ceci selon ses instructions dans l’ordre suivant : | |||
« La [[Terre Vierge]] fut placée dans un ballon et la moitié du [[mercure]] y fut ajoutée. J’additionnais alors [[30]] gouttes d’extrait de [[plomb]]. Lorsque j’agitais un peu la fiole, le mercure apparut comme mort ou fortement congelé. Je versais alors le supplément d’extrait de plomb sur le mercure restant qui demeura non altéré. J’eus alors à placer ensemble les deux portions de mercure dans un ballon plus grand. Après l’avoir agité, tout le contenu pris en quelque sorte la même consistance solide. La couleur tourna au [[gris]] sale. L’ensemble fut alors agité dans un vase à moitié rempli. '''Cagliostro''' me donna ensuite un petit morceau de papier se révélant n’être que l’emballage de deux autres boulettes. Elles contenaient une [[poudre]] brillante de couleur carmin<ref>[[NDE]] : Voir la "[[Poudre de Projection]]", autre nom de la "[[Pierre Philosophale]]".</refQ pesant sans doute un dixième de grain. La poudre fut mélangée dans le récipient et Cagliostro avala alors les trois papiers d’emballage. Pendant ce temps, je recouvrais le contenu du vase de plâtre de Paris préalablement préparé avec de l’eau chaude. Comme le récipient était rempli, Cagliostro le prit de mes mains, y ajoutant encore plus de plâtre de Paris et pressant fortement le tout de ses propres mains. Il me le rendit afin de sécher l’ensemble sur un [[feu]] de charbon de bois. Le vase fut placé dans un lit de cendres sur la fournaise à soufflerie. Le feu fut allumé et le récipient laissé ainsi pendant une demi-heure. Puis on le retira du feu grâce à une paire de pinces et on le transporta dans la loge. Le vase y fut brisé et dans le fond reposait une masse d’argent pesant [[14]] onces et demi. » | |||
(source : [http://pagesperso-orange.fr/chrysopee/cagliost/transmut.htm Chrysopée]) | |||
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Version du 17 mars 2009 à 12:05
Cagliostro. Adepte fameux, dont les ennemis prétendent que le véritable nom était Joseph Balsamo. Natif de Palerme, il étudia sous la direction d'un mystérieux étranger au sujet de qui on n'a que peu de renseignements. Il est inutile de raconter ce qu'on dit de son histoire admise, et son histoire réelle n'a jamais été dite. Son destin a été celui de tous les êtres humains qui prouvent qu'ils en savent plus que tous les autres hommes il fut "lapidé" par des persécutions, des mensonges et des accusations infamantes, et il était pourtant l'ami et le conseiller des plus grands et des plus hauts personnages de tous les pays qu'il visitait. Pour finir il fut jugé et condamné à Rome pour hérésie, et on dit qu'il mourut enfermé dans une prison d'État (voir "Mesmer"). Pourtant sa fin ne fut pas tout à fait imméritée car il avait manqué à ses vœux, était déchu de son état de chasteté, et avait cédé à l'ambition et à l'égoïsme.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)
Un compte rendu d'une transmutation effectuée par Cagliostro
Voici un rapport détaillé relatant la façon dont, le 7 juin 1780, Cagliostro fît de l’argent dans une loge maçonnique de Varsovie, tel que l’un de ses membres le consigna dans une description de cette expérience.
Cagliostro me fît peser une livre de mercure que je possédais, déjà purifié.
Avant cela, il m’avait ordonné de distiller de l’eau de pluie jusqu’à ce que tout le liquide s’évapore, laissant un dépôt qu’il appelait Terre Vierge ou secunda materia. Il en resta environs 16 grains. Sur ses instructions, j’avais également préparé un extrait de plomb. Après que tous ces préparatifs furent achevés, il vint à la loge et me confia la tâche d’exécuter l’ensemble de l’opération de mes propres mains. Je fis ceci selon ses instructions dans l’ordre suivant :
« La Terre Vierge fut placée dans un ballon et la moitié du mercure y fut ajoutée. J’additionnais alors 30 gouttes d’extrait de plomb. Lorsque j’agitais un peu la fiole, le mercure apparut comme mort ou fortement congelé. Je versais alors le supplément d’extrait de plomb sur le mercure restant qui demeura non altéré. J’eus alors à placer ensemble les deux portions de mercure dans un ballon plus grand. Après l’avoir agité, tout le contenu pris en quelque sorte la même consistance solide. La couleur tourna au gris sale. L’ensemble fut alors agité dans un vase à moitié rempli. Cagliostro me donna ensuite un petit morceau de papier se révélant n’être que l’emballage de deux autres boulettes. Elles contenaient une poudre brillante de couleur carmin<ref>NDE : Voir la "Poudre de Projection", autre nom de la "Pierre Philosophale".</refQ pesant sans doute un dixième de grain. La poudre fut mélangée dans le récipient et Cagliostro avala alors les trois papiers d’emballage. Pendant ce temps, je recouvrais le contenu du vase de plâtre de Paris préalablement préparé avec de l’eau chaude. Comme le récipient était rempli, Cagliostro le prit de mes mains, y ajoutant encore plus de plâtre de Paris et pressant fortement le tout de ses propres mains. Il me le rendit afin de sécher l’ensemble sur un feu de charbon de bois. Le vase fut placé dans un lit de cendres sur la fournaise à soufflerie. Le feu fut allumé et le récipient laissé ainsi pendant une demi-heure. Puis on le retira du feu grâce à une paire de pinces et on le transporta dans la loge. Le vase y fut brisé et dans le fond reposait une masse d’argent pesant 14 onces et demi. »
(source : Chrysopée)