« Tantra » : différence entre les versions
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: « Dans l'antiquité, on a désigné diverses parties du corps comme étant le "siège de l'âme" ou de la vie ; c'est le cas du sang, du coeur, de la respiration. Le cerveau, généralement, n'était pas désigné. Le système védique suppose le coeur comme le centre principal de conscience ; cette idée se retrouve dans les expressions que nous employons encore, "prendre à coeur", "apprendre par coeur". Sadhaka, une des cinq fonctions de Pitta, situé dans le coeur, aide indirectement à l'accomplissement des fonctions cognitives en maintenant les contractions rythmiques du coeur ; et il a été suggéré que c'était peut-être cette interprétation de la fonction du coeur qui amena les physiologistes de l'Inde à le considérer comme le siège de la connaissance. Suivant les Tantra, cependant, les principaux centres de conscience se trouvent dans les Chakra du système cérébro-spinal et dans la partie supérieure du cerveau (Sahasrara), bien que le coeur soit également reconnu comme étant le siège de Jivatma, ou de l'esprit incarné en son aspect pranique. <ref>[[NDE]] : La citation d'Arthur Avalon semble être tirée de son ouvrage "''Shakti and Shakta''", mais il est possible que la source soit en réalité un autre ouvrage de l'autre, "''La Puissance du Serpent''"</ref>.» | |||
({{amemeca}}, p.105) | |||
Version du 22 juin 2008 à 13:34
Tantra. Littéralement, "règle ou rituel". Certains ouvrages mystiques ou magiques, dont la particularité majeure est le culte rendu à la puissance féminine, personnifiée en Śakti.
Devî ou Durgâ (Kâlî, l'épouse de Śiva) est l'énergie particulière rattachée aux rites sexuels et pouvoirs magiques – la forme la plus mauvaise de magie noire ou sorcellerie.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)
[Le] Chemin comporte quasi universellement trois
divisions, que l’on retrouve par exemple dans les trois grandes religions : le
Christianisme, le Bouddhisme et l’Hindouisme. L’Eglise chrétienne parle du
Sentier de Probation, du Sentier de la Sainteté et du Sentier de l’Illumination.
Le Dr Evans-Wentz, d’Oxford, dans son ouvrage Tibet's Great Yogi, Milarepa,
cite un maître hindou, en ces termes :
- « Pour moi, les trois principales écoles tibétaines marquent trois étapes sur le Sentier de l’Illumination ou du progrès spirituel. Dans la première, le dévot est sujet aux injonctions et aux prohibitions (...) il est "lié par les ordonnances" ; dans la seconde, il adhère aux modes traditionnels... Les restrictions ordinaires sont en partie relâchées, quoique le dévot ne soit pas encore tout à fait libre. Dans la troisième, l’Adi-Yoga, quand, par les pratiques de la Yoga, la Lumière est vue, il n’y a plus aucune restriction ; l’état de Bouddha (...) a été atteint. Ces trois stades correspondent grosso modo à ce qui est signifié dans les Tantras par (...) l’Etat de l’Homme-Animal (...) l’Etat du Héros et l’Etat du Divin ou de Celui qui est éclairé[1]. »
(source : "De l'Intellect à l'Intuition" d'Alice Bailey, pp.185-186)
Arthur Avalon dit :
- « Dans l'antiquité, on a désigné diverses parties du corps comme étant le "siège de l'âme" ou de la vie ; c'est le cas du sang, du coeur, de la respiration. Le cerveau, généralement, n'était pas désigné. Le système védique suppose le coeur comme le centre principal de conscience ; cette idée se retrouve dans les expressions que nous employons encore, "prendre à coeur", "apprendre par coeur". Sadhaka, une des cinq fonctions de Pitta, situé dans le coeur, aide indirectement à l'accomplissement des fonctions cognitives en maintenant les contractions rythmiques du coeur ; et il a été suggéré que c'était peut-être cette interprétation de la fonction du coeur qui amena les physiologistes de l'Inde à le considérer comme le siège de la connaissance. Suivant les Tantra, cependant, les principaux centres de conscience se trouvent dans les Chakra du système cérébro-spinal et dans la partie supérieure du cerveau (Sahasrara), bien que le coeur soit également reconnu comme étant le siège de Jivatma, ou de l'esprit incarné en son aspect pranique. [2].»
(source : "L'Ame et son Mécanisme" d'Alice Bailey, p.105)
Voir aussi