« Daksha » : différence entre les versions
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Dernière version du 7 avril 2008 à 21:04
Daksha, du sanskrit. Une forme de Brahmâ, et son fils dans les Purânas. Mais le Rig Veda affirme que "Daksha sortit d'Aditi, et Aditi de Daksha", ce qui prouve que c'est une force créatrice corrélative et personnifiée, agissant sur tous les plans. Les orientalistes semblent plutôt perplexes et ne pas savoir qu'en faire ; mais Roth est plus près que les autres de la vérité en disant que Daksha est le pouvoir spirituel, et en même temps l'énergie masculine qui génère les dieux dans l'éternité que l'on représente par Aditi. Les Purânas, naturellement, anthropomorphisent l'idée, et montrent Daksha instituant les "rapports sexuels sur cette terre", après avoir essayé tous les autres moyens de procréation. La Force génératrice, spirituelle au début, devient naturellement à l'instant final le plus matériel de son évolution une force de procréation sur le plan physique ; jusque là, l'allégorie purânique est correcte, puisque la Science Secrète enseigne que notre mode actuel de procréation débuta vers la fin de la troisième Race-Racine.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)
Daksha, "l'intelligent, le compétent". "Ce nom entraîne généralement avec lui l'idée de pouvoir créateur". C'est un fils de Brahmâ et d'Aditi et, suivant d'autres versions, un pouvoir auto-généré,
qui, de même que Minerve, jaillit du corps de son père. C'est le chef des Prajâpatis, des Seigneurs
ou Créateurs de l'Etre. Dans la Vishnou Pourâna, Parâshara dit de lui : "Dans chaque Kalpa [ou
Manvantara], Daksha et les autres naissent et sont de nouveau détruits." Et le Rig Véda dit que :
"Daksha jaillit d'Aditi et Aditi de Daksha", allusion à l'éternelle renaissance cyclique de la même
Essence divine.
(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, p.309)