« Plotin » : différence entre les versions
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Dernière version du 3 avril 2008 à 16:12
Plotin. Le plus noble, le plus sublime et le plus grand de tous les Néo-Platoniciens qui viennent après le fondateur de l'Ecole, Ammonius Saccas. Il était le plus enthousiaste des Philalèthes ou "amis de la vérité", dont le but avait été de fonder une religion sur un système d'abstraction intellectuelle, qui est la véritable Théosophie, ou la substance intégrale du néo-platonisme. Si nous devons en croire Porphyre, Plotin n'a jamais donné d'indication ni sur son lieu de naissance ni sur ses parents, sa terre natale ou sa race. Jusqu'à l'âge de vingt-huit ans, il n'avait jamais trouvé d'instructeur ou d'enseignement qui lui convînt ou qui répondît à ses aspirations. Puis il lui arriva d'entendre Ammonius Saccas, et depuis ce jour, il ne cessa de fréquenter son école. A trente-neuf ans il accompagna l'empereur Gordien en Perse et en Inde dans le but de s'instruire de leur philosophie. Il mourut à l'âge de soixante-six ans après avoir écrit cinquante-quatre livres sur la philosophie. Sa chasteté était telle qu'on dit qu'il "rougissait à la pensée de posséder un corps". Il atteignit Samâdhi (la plus haute extase ou "réunion à Dieu", l'Ego divin) plusieurs fois durant sa vie. Un biographe écrivait "qu'il poussait si loin son dédain des organes corporels, qu'il refusa de prendre un remède, considérant comme indigne d'un homme le fait d'utiliser des moyens de cette sorte". Et nous lisons encore "que lorsqu'il mourut, un dragon (ou serpent) qui s'était tenu sous son lit, se glissa par un trou dans le mur et disparut" – fait évocateur, s'il en fût, pour l'étudiant en symbolisme. Il enseignait une doctrine identique à celle des Védântins, savoir, que l'Esprit-Ame émanant du principe unique déifique, s'y ré-unissait après son pèlerinage.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)