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'''Abhijnâs''', du sanscrit. Six dons phénoménaux (ou "surnaturels") que le [[Bouddha]] [[Śâkyamuni]] acquit dans la nuit où il atteignit la condition de [[Buddha]]. C'est le "quatrième" degré de [[Dhyâna]] (le septième selon l'enseignement ésotérique) auquel tout véritable [[Arhat]] doit parvenir. En Chine, les ascètes bouddhistes initiés admettent six de ces pouvoirs, mais à Ceylan on n'en compte que cinq. Le premier | '''Abhijnâs''', du sanscrit. Six dons phénoménaux (ou "surnaturels") que le [[Bouddha]] [[Śâkyamuni]] acquit dans la nuit où il atteignit la condition de [[Buddha]]. C'est le "quatrième" degré de [[Dhyâna]] (le septième selon l'enseignement ésotérique) auquel tout véritable [[Arhat]] doit parvenir. En Chine, les ascètes bouddhistes initiés admettent six de ces pouvoirs, mais à Ceylan on n'en compte que cinq. Le premier '''Abhijnâ''' est [[Divyachakshus]], la vue instantanée de toute chose qu'on veut voir ; le second est [[Divyaśrotas]], le pouvoir de comprendre n'importe quel son, etc., etc. | ||
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Version du 24 juin 2006 à 00:55
Abhijnâs, du sanscrit. Six dons phénoménaux (ou "surnaturels") que le Bouddha Śâkyamuni acquit dans la nuit où il atteignit la condition de Buddha. C'est le "quatrième" degré de Dhyâna (le septième selon l'enseignement ésotérique) auquel tout véritable Arhat doit parvenir. En Chine, les ascètes bouddhistes initiés admettent six de ces pouvoirs, mais à Ceylan on n'en compte que cinq. Le premier Abhijnâ est Divyachakshus, la vue instantanée de toute chose qu'on veut voir ; le second est Divyaśrotas, le pouvoir de comprendre n'importe quel son, etc., etc.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)