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Albert le Grand. Albrecht von Bollstädt connu sous l'appellation saint Albert le Grand, était dominicain, philosophe, théologien, naturaliste, chimiste et alchimiste germanique. Il fut professeur de renom au XIIIème siècle et notamment le maître de Thomas d'Aquin.

Il est surtout connu pour avoir laissé une œuvre scientifique d’une grande ampleur, particulièrement brillante dans le domaine des sciences naturelles. Il a également permis l'entrée des textes d'Aristote en Occident et a laissé une somme de théologie qui a servit de modèle à la Somme théologique de Thomas d'Aquin.

(source : Wikipédia francophone)

L'alchimiste

Il s'intéresse à l'alchimie dans ses Meteora et dans son De mineralibus, qui datent de 1250 environ.

Sur la matière des métaux, il développe, contre Démocrite et Ibn Juljul, la théorie alchimique du soufre et du mercure, qu'il concilie avec les quatre éléments et qu'il reprend à Avicenne. Dès la fin du XIIIème siècle, des manuscrits sont attribués à Albert, tel Semita recta, ouvrage d'alchimie pratique. Mais le Semita recta est une compilation de la Summa perfectionis du pseudo-Geber (Paul de Tarente). Le Alkymia est authentique selon certains commentateurs contemporains, mais ni le De occultis naturae, ni le Composé des composés (Compositum de compositis) (compilé en 1331), ni tant d'autres ne le sont.

(source : Wikipédia francophone)

Le magicien

Quant à déterminer si Albert le Grand était un magicien, il le déclare :

« Bien plus, nous sommes experts en magie. Etiam nos ipsi sumus experti in magicis. » [1]

Il connaît les ouvrages magiques d’Ibn Qurra et le Picatrix. Il a pratiqué :

« ... vérité que nous avons expérimentée par notre pratique de la magie. »[2]

Il parle des sceaux et images occultes, des incantateurs. Mais le Speculum astronomiae, ouvrage de référence pour l'archimage Agrippa de Nettesheim, vient d'un autre, qui est peut-être Richard de Fournival, vers 1277.

Les spécialistes décèlent une évolution dans sa pensée : d’abord Albert le Grand accepte la magie et l’alchimie d’Hermès (De mineralibus, 1251-1254), ensuite il la rejette comme nécromancie, c’est-à-dire magie démoniaque (Summa theologiae, vers 1276). Le fameux livre de magie populaire Le Grand Albert n'est pas de lui, mais il contient certains éléments de son enseignement en gynécologie, vers 1245.

(source : Wikipédia francophone)

Ouvrages attribués

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Notes et références

  1. De anima, I, 2, 6 ; éd. Stroick p. 32
  2. De anima, I