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'''Horus''', de l'égyptien. Le dernier de la lignée des souverains divins en [[Égypte]], qu'on dit être fils d'[[Osiris]] et d'[[Isis]]. C'est le grand [[dieu]] "aimé du Ciel", le "chéri du [[Soleil]], le rejeton des dieux, le dompteur du monde". À l'époque du solstice d'hiver (notre Noël), son image, sous la forme d'un petit enfant nouveau-né, était sortie du sanctuaire pour l'adoration des foules. Comme c'est le symbole de la voûte céleste, on le dit venu de la Maem Misi, le lieu sacré de naissance (la matrice du Monde), et il est, par conséquent, l' "enfant [[mystique]] de l'[[Arche]]" ou l'[[argha]], le symbole de la [[matrice]]. Cosmiquement c'est le soleil d'hiver. Une tablette le décrit comme la "substance de son père", Osiris, dont il est une incarnation et aussi identique à lui. Horus est une divinité chaste, et "comme [[Apollon]] n'avait pas d'amours. Son rôle dans le monde inférieur est associé au jugement. Il présente les [[âmes]] à son père, le Juge" (Bonwick). Une hymne ancienne dit de lui, "Par lui le monde est jugé en ce qu'il contient. Le ciel et la terre sont sous sa présence immédiate. Il gouverne tous les êtres humains. Le soleil tourne selon son dessein. Il apporte l'abondance et la dispense à toute la terre. Chacun adore sa beauté. Doux est son amour pour nous".
'''Horus''', de l'égyptien. Le dernier de la lignée des souverains divins en [[Égypte]], qu'on dit être fils d'[[Osiris]] et d'[[Isis]]. C'est le grand [[dieu]] "aimé du Ciel", le "chéri du [[Soleil]], le rejeton des dieux, le dompteur du monde". À l'époque du solstice d'hiver (notre Noël), son image, sous la forme d'un petit enfant nouveau-né, était sortie du sanctuaire pour l'adoration des foules. Comme c'est le symbole de la voûte céleste, on le dit venu de la Maem Misi, le lieu sacré de naissance (la matrice du Monde), et il est, par conséquent, l' "enfant [[mystique]] de l'[[Arche]]" ou l'[[argha]], le symbole de la matrice. Cosmiquement c'est le soleil d'hiver. Une tablette le décrit comme la "substance de son père", Osiris, dont il est une incarnation et aussi identique à lui. Horus est une divinité chaste, et "comme [[Apollon]] n'avait pas d'amours. Son rôle dans le monde inférieur est associé au jugement. Il présente les [[âmes]] à son père, le Juge" (Bonwick). Une hymne ancienne dit de lui, "Par lui le monde est jugé en ce qu'il contient. Le ciel et la terre sont sous sa présence immédiate. Il gouverne tous les êtres humains. Le soleil tourne selon son dessein. Il apporte l'abondance et la dispense à toute la terre. Chacun adore sa beauté. Doux est son amour pour nous".


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Version du 16 mars 2008 à 12:04

Horus, de l'égyptien. Le dernier de la lignée des souverains divins en Égypte, qu'on dit être fils d'Osiris et d'Isis. C'est le grand dieu "aimé du Ciel", le "chéri du Soleil, le rejeton des dieux, le dompteur du monde". À l'époque du solstice d'hiver (notre Noël), son image, sous la forme d'un petit enfant nouveau-né, était sortie du sanctuaire pour l'adoration des foules. Comme c'est le symbole de la voûte céleste, on le dit venu de la Maem Misi, le lieu sacré de naissance (la matrice du Monde), et il est, par conséquent, l' "enfant mystique de l'Arche" ou l'argha, le symbole de la matrice. Cosmiquement c'est le soleil d'hiver. Une tablette le décrit comme la "substance de son père", Osiris, dont il est une incarnation et aussi identique à lui. Horus est une divinité chaste, et "comme Apollon n'avait pas d'amours. Son rôle dans le monde inférieur est associé au jugement. Il présente les âmes à son père, le Juge" (Bonwick). Une hymne ancienne dit de lui, "Par lui le monde est jugé en ce qu'il contient. Le ciel et la terre sont sous sa présence immédiate. Il gouverne tous les êtres humains. Le soleil tourne selon son dessein. Il apporte l'abondance et la dispense à toute la terre. Chacun adore sa beauté. Doux est son amour pour nous".

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)