« Guérison Esotérique » : différence entre les versions
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[Certains] groupes ont pour tâche de travailler avec l'énergie constituée par | |||
prana ou énergie de vie, bien connue et très discutée, l'énergie de vitalité. | |||
L'emploi correct des énergies praniques (au nombre de sept) dissipera d'une | |||
manière absolument certaine la maladie et les maux physiques, et guérira les | |||
souffrances du véhicule physique humain. Mais à ce sujet deux choses sont | |||
essentielles et on les trouve rarement ensemble : | |||
1. L'énergie de l'âme, de même que l'énergie du mental universel et | |||
l'énergie de bouddhi ou l'intuition, doit être mise en activité sur le plan | |||
physique par celui qui doit être guéri et par le guérisseur. Les deux | |||
doivent coopérer. | |||
2. Il faut que soient bien compris la maladie et ses causes ainsi que la | |||
condition karmique du patient et l'état de ses centres, son alignement | |||
et son point d'évolution. | |||
Jusqu'à présent, nous n'en sommes qu'à l'a.b.c. de ces sciences relativement | |||
nouvelles ; une bonne partie de notre travail initial doit être un travail de | |||
clarification, car il y a une interprétation fausse des systèmes occultes | |||
d'utilisation de l'énergie et un tel emploi erroné de ces pouvoirs. | |||
({{etat1}}, p.70) | |||
=== Règles et Lois === | |||
Dans le volume IV du Traité sur les [[Sept]] [[Rayons]], ''[[Traité sur les Sept Rayons - Guérison Ésotérique|La Guérison Esotérique]]'', le Maître Tibétain énonce [[six]] Règles pour les Guérisseurs et [[dix]] Lois de Guérison profondément [[occultes]]. Nous les reproduisons ici in extenso. | |||
'''LOI I :''' | |||
Toute maladie résulte d'une inhibition dans la vie de | |||
l'[[âme]]. Ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les | |||
règnes. L'art du guérisseur consiste à libérer l'âme, de | |||
manière que sa vie puisse s'écouler par les agrégats | |||
d'organismes qui composent toute forme particulière. | |||
({{guerison}}, p.538) | |||
'''LOI II :''' | |||
La maladie est le produit de [[trois]] influences, et elle leur | |||
est sujette. D'abord le passé d'un homme, selon lequel il | |||
paye le prix de ses anciennes erreurs. Deuxièmement son | |||
hérédité selon laquelle il partage avec toute l'[[humanité]] | |||
les courants souillés d'énergie qui sont d'origine | |||
collective. Troisièmement, il participe au même titre que | |||
toutes les formes naturelles à ce que le Seigneur de la | |||
Vie impose à Son corps. On appelle ces influences "La | |||
Loi Ancienne de Partage du [[Mal]]". Un jour il faudra | |||
qu'elle cède la place a la "Loi nouvelle de l'Ancien Bien | |||
Dominant", sous-jacente a tout ce que [[Dieu]] a créé. Cette | |||
dernière loi doit être mise en action par la [[volonté]] | |||
spirituelle de l'homme. | |||
({{guerison}}, p.543) | |||
'''LOI III :''' | |||
Les maladies sont un effet de la centralisation essentielle de l'énergie vitale chez l'homme. Les conditions déterminantes qui provoquent la mauvaise santé font leur chemin à partir du plan ou cette énergie est focalisée. Ces conditions s'extériorisent en conséquence sous forme de maladies ou d'immunités contre les maladies. | |||
({{guerison}}, p.559) | |||
'''LOI IV :''' | |||
Les maladies, tant physiques que [[psychologiques]], ont | |||
leurs racines dans le bien, le beau, et le Vrai. Elles ne | |||
sont qu'un reflet déformé des possibilités divines. L'âme | |||
contrecarrée, qui recherche la pleine expression de | |||
quelque caractéristique divine ou réalité spirituelle | |||
intérieure, provoque un point de friction dans la | |||
substance de ses gaines. Le regard de la [[personnalité]] se | |||
focalise sur ce point, ce qui appelle la maladie. L'art du | |||
guérisseur se préoccupe de relever les regards focalisés | |||
vers le bas en les orientant vers l'âme, qui est le véritable | |||
Guérisseur intérieur de la forme. Alors l'oeil spirituel ou | |||
[[troisième oeil]] dirige la force curative, et le rétablissement | |||
s'ensuit. | |||
({{guerison}}, p.564) | |||
'''LOI V :''' | |||
Il n'y a rien d'autre que l'énergie, car Dieu est vie. [[Deux]] énergies se rencontrent chez l'homme, mais [[cinq]] autres sont présentes. Pour chacune on peut trouver un point central de contact. Le conflit de ces énergies avec des forces, et le conflit de ces forces entre elles-mêmes produisent les maux corporels de l'homme. Le conflit entre les premières et les secondes persiste durant des âges, jusqu'à ce que le sommet de la montagne soit atteint, le premier grand sommet de montagne. La lutte entre les forces produit toutes les maladies, infirmités, et souffrances corporelles qui cherchent une délivrance dans la mort. Les deux, les cinq, et donc les [[sept]], plus ce qu'elles produisent, possèdent le [[secret]]. Telle est la cinquième loi de Guérison dans le monde des formes. | |||
({{guerison}}, p.582) | |||
'''LOI VI :''' | |||
Lorsque les énergies constructives de l'âme sont actives dans le corps, on y voit régner la santé, des réactions pures, et une activité juste. Lorsque les constructeurs sont les [[seigneurs lunaires]] et les travailleurs soumis au contrôle de la [[lune]] et aux ordres du moi personnel, on voit apparaître la mauvaise santé, la maladie, et la mort. | |||
({{guerison}}, p.607) | |||
'''LOI VII :''' | |||
Lorsque la vie ou l'énergie se répandent sans obstacles et selon une juste gouverne vers leur précipité (la glande connexe), la forme obéit et la mauvaise santé disparaît. | |||
({{guerison}}, p.614) | |||
'''LOI VIII :''' | |||
La maladie et la mort résultent de l'activité de deux forces. L'une est la volonté de l'âme disant à son instrument : "Je retire l'essence." L'autre est le pouvoir magnétique de la vie planétaire disant à la vie interne de la structure magnétique : "L'heure de la résorption est arrivée. Reviens à moi." C'est ainsi que, sous l'empire de la loi [[cyclique]], toutes les formes agissent. | |||
({{guerison}}, p.633) | |||
'''LOI IX :''' | |||
La perfection attire l'imperfection à la surface. Le bien élimine le mal de la forme humaine dans le temps et l'espace. La méthode utilisée par le Parfait et celle qu'emploie le Bien est l'innocuité. Ce n'est pas une attitude négative mais un parfait équilibre, un point de vue intégral, et une compréhension divine. | |||
({{guerison}}, p.660) | |||
'''LOI X :''' | |||
Prête l'oreille, ô [[Disciple]], a l'appel que le Fils adresse à la [[Mère]], puis obéis. La Parole retentit et annonce que la forme a rempli son rôle. Alors le principe mental s'organise et répète cette Parole. La forme expectante répond en s'effaçant, et l'âme se tient libre. | |||
O Ascendant, réponds à l'appel intérieur de la sphère des obligations. Reconnais l'appel issu de l'[[Ashram]] ou de la Chambre du Conseil où le Seigneur de la Vie Lui-Même attend. Le Son est émis. Il faut que l'âme et la forme renoncent conjointement au [[principe]] de vie pour permettre à la [[Monade]] d'être libérée. L'âme répond. La forme brise alors le lien. La vie est désormais libérée, douée de la qualité de connaissance consciente et du fruit de toute expérience. Tels sont les dons de l'âme et de la forme associées. | |||
({{guerison}}, p.678) | |||
---- | |||
'''PREMIERE REGLE :''' | |||
Que le guérisseur s'entraîne à connaître le stade intérieur | |||
de pensée ou de [[désir]] de celui qui recherche son aide. Il | |||
pourra ainsi connaître la source d'où provient le trouble. | |||
Qu'il relie ensuite la [[cause]] et l'[[effet]] et connaisse le point | |||
exact par où le soulagement doit intervenir. | |||
({{guerison}}, p.550) | |||
'''DEUXIEME REGLE :''' | |||
Il faut que le guérisseur parvienne à la pureté magnétique | |||
par sa pureté de vie. Il faut qu'il puisse émettre le | |||
rayonnement dissipateur qui apparaît chez tous les | |||
hommes ayant relié leurs centres céphaliques. Lorsque ce | |||
champ magnétique est établi, la radiation est émise. | |||
({{guerison}}, p.577) | |||
'''TROISIEME REGLE :''' | |||
Que le guérisseur concentre l'énergie nécessaire dans le centre approprié. Que ce centre corresponde au centre qui éprouve le besoin. Que les deux se synchronisent et accroissent ensemble la force. Ainsi se trouvera équilibré le travail de la forme expectante. Ainsi, sous une juste gouverne, les deux et l'[[un]] guériront. | |||
({{guerison}}, p.602) | |||
'''QUATRIEME REGLE :''' | |||
On établira soigneusement le diagnostic de la maladie en se basant sur les symptômes extérieurs vérifiés et on le simplifiera dans la mesure suivante : lorsque l'organe impliqué sera connu et circonscrit, on soumettra le centre du [[corps éthérique]] qui lui est le plus étroitement lié à des méthodes de guérison [[occulte]], sans négliger pour autant les palliatifs et remèdes des méthodes médicales et chirurgicales éprouvées. | |||
({{guerison}}, p.630) | |||
'''CINQUIEME REGLE :''' | |||
Il faut que le guérisseur cherche à relier son âme, son [[coeur]], son cerveau et ses mains. Cela lui permet de projeter sur le patient la force vitale curative. Telle est l'action magnétique, qui peut soit guérir la maladie, soit aggraver le mauvais état du patient, selon le savoir du guérisseur. | |||
Il faut que le guérisseur fasse coopérer son âme son cerveau, son coeur, et l'émanation de son [[aura]]. Sa présence peut alors nourrir la vie de l'âme du patient. Telle est l'oeuvre de la radiation. Les mains ne sont pas nécessaires. L'âme déploie son pouvoir. L'âme du patient répond par la réaction de son aura à la radiation de l'aura du guérisseur, débordante d'énergie animique. | |||
({{guerison}}, p.643) | |||
'''SIXIEME REGLE :''' | |||
Le guérisseur ou le groupe guérisseur doit tenir sa volonté en laisse. Ce n'est pas la volonté qu'il faut employer, mais l'amour. | |||
({{guerison}}, p.672) | |||
=== Autres extraits === | |||
Le thème tout entier de la guérison ésotérique est inséparable de la | |||
croissance, du développement, et du contrôle des [[sept]] [[centres]] majeurs. | |||
({{guerison}}, p.80) | |||
---- | |||
Bien des méthodes curatives actuellement employées sont inefficaces, parce que le guérisseur présente les incapacités suivantes : | |||
:1. Il ne peut jauger ni l'étendue du trouble, ni sa localisation essentielle, ni apprécier dans quel corps se trouve principalement la source ou le lieu du trouble. | |||
:2. Il ne sait pas à quel échelon se trouve le patient sur l'échelle de l'évolution, et où, en conséquence, il faut rechercher la source de la difficulté. | |||
:3. Il ne sait pas discriminer parmi les maladies celles qui résultent de conditions intérieures personnelles, ou de tendances héréditaires, ou qui émanent d'un groupe. | |||
:4. Le guérisseur ne sait pas s'il doit prendre le cas en mains : | |||
::a. par voie allopathique ou homéopathique, car les deux peuvent parfois jouer leur rôle, ou par l'un des autres moyens que les ressources de la science moderne mettent à sa disposition ; | |||
::b. par radiation, par magnétisation, ou par les deux ; | |||
::c. par un bon ajustement psychologique intérieur du patient secondé par la bonne perspicacité de l'agent guérisseur ; | |||
::d. en faisant appel au pouvoir de la propre âme du malade, chose seulement possible aux gens spirituellement évolués ; | |||
::e. par des moyens résolument occultes, tels que la formation d'un triangle. | |||
[[Image:Triangle guérison.jpg|200px|center|]] | |||
::Cette dernière méthode implique chez le guérisseur beaucoup de savoir et un haut degré de compréhension spirituelle. Elle présuppose aussi que le guérisseur soit lié à un Maître et au groupe de ce Maître, et qu'il ait acquis le droit d'utiliser l'énergie de ce groupe pour le compte du patient – chose rarement accordée jusqu'à présent. | |||
({{guerison}}, pp.26-27) | |||
---- | |||
Il faut que le guérisseur | |||
apprenne à isoler sa personnalité de l'énergie destinée au patient. Il doit la | |||
transférer et la fusionner avec l'énergie propre du centre qui régit la zone | |||
malade chez le patient. Alors l'activité de la glande connexe est | |||
doublement stimulée ou freinée selon le cas et les exigences du diagnostic, | |||
et le courant sanguin apporte dans les tissus malades ce qui est nécessaire | |||
pour guérir le mal ou le tenir en échec. | |||
L'enseignement ci-dessus apporte de nombreux aliments à la pensée. | |||
J'ai insisté sur un aspect scientifique de la guérison ésotérique qui n'avait | |||
pas été porté jusqu'ici à la connaissance des aspirants. Qu'ils s'efforcent de | |||
saisir le tableau général et de discerner clairement les éléments du | |||
processus. Qu'ils étudient la relation entre guérisseur et patient au moment | |||
où le guérisseur dépasse le premier stade consistant simplement à aimer le | |||
patient et à lui transmettre de l'amour ou à le voir dans la [[lumière]] de | |||
l'amour. Il aborde alors le travail scientifique consistant à accroître | |||
l'énergie spirituelle du patient pour permettre à ce dernier d'effectuer lui-même sa propre cure, consciemment ou inconsciemment. | |||
Sont donc en présence : le guérisseur, le patient, et le réservoir | |||
d'énergie spirituelle, plus le processus scientifique consistant à les associer | |||
tous trois en un rapport étroit et curatif. Cela s'accomplit via le [[Chakras|centre]] | |||
intéressé chez le patient et le centre correspondant chez le guérisseur, et en | |||
dirigeant vers la zone malade les courants réunis de l'énergie spécifique | |||
appropriée par un acte de volonté du guérisseur ou du groupe guérisseur. | |||
({{guerison}}, pp.206-207) | |||
---- | |||
Le travail des guérisseurs et des groupes guérisseurs viendra donc s'adjoindre aux soins orthodoxes. De part et d'autres, il faudra surveiller et noter les résultats avec soin. Tout groupe qui se forme pour guérir devrait travailler selon certaines orientations déterminées, dont je suggère quelques-unes comme essentielles au cours de la présente période de transition. | |||
:1. Le patient qu'il faut guérir (ou secourir si la guérison n'est pas possible) doit toujours être entre les mains d'un médecin estimé, et, à défaut, il faut l'encourager à en consulter un. | |||
:2. Le groupe doit connaître la maladie et la déterminer par un soigneux diagnostic orthodoxe. | |||
:3. Il faudrait également connaître l'âge du patient et posséder quelques renseignements sur son ambiance, de manière à fournir un foyer d'intérêt. Il faudrait établir autour du patient une zone magnétique pouvant attirer l'énergie du groupe dirigée par la pensée. | |||
:4. Le guérisseur ou le groupe guérisseur doit avoir des notions générales sur la nature et l'anatomie du corps, l'emplacement des divers organes, et la position et la nature des centres qui régissent la ou les régions malades. Il faut étudier les tableaux qui donnent ces renseignements. | |||
:5. Un groupe guérisseur doit insister sur la faculté d'imagination et le pouvoir de visualiser, et développer l'aptitude à envoyer des courants d'énergie vers le patient et la région où siège le mal. | |||
:6. Le guérisseur doit se rappeler qu'il ne travaille pas seulement avec l'énergie mentale. | |||
::a. Il crée pour lui-même une pensée de pouvoir curatif. | |||
::b. Une fois créé, le point focal d'attention concentrée devient l'agent directeur pour la force curative ou prana. | |||
::c. La nature du prana n'est ni mentale ni astrale. Le prana est pure substance planétaire ou essence vivante, et c'est cette substance qui compose le corps éthérique de la planète. | |||
::d. Le guérisseur ou son groupe s'approprient autant de cette substance que possible et la dirigent vers le centre intéressé par le pouvoir de leur unité de pensée. Il ne faut pas oublier que le travail de guérison est circulatoire. Il ne s'agit pas d'envoyer et l'énergie pranique vers un centre et de lui permettre de s'y accumuler. On lui fait traverser le centre, tout d'abord vers l'organe impliqué ou la région où siège le mal, puis on l'expulse entièrement du corps. On peut comparer le procédé à un système de rinçage avec effet purifiant et stimulant. | |||
Au stade initial actuel d'expérimentation et de travail dans la ligne indiquée, il n'est possible que de donner quelques règles simples. L'expérience viendra par l'obtention de résultats, et le groupe guérisseur apprendra comment il faut travailler, quand il faut changer de méthode, et ce qu'il faut observer. | |||
({{guerison}}, pp.286-287) | |||
---- | |||
En dernière analyse, la véritable guérison ésotérique est une | |||
affaire simple en comparaison des détails touffus et complexes | |||
dont les médecins modernes ont à tenir compte à | |||
propos du mécanisme humain et de ses maladies. Le guérisseur | |||
spirituel s'intéresse à la région où siège la maladie au centre | |||
éthérique qui la contrôle, à son homologue supérieur, et aux trois | |||
énergies émanant de l'âme qui sont responsables d'avoir causé le | |||
ou les points de friction. Pour le reste de son travail, il devra | |||
employer l'imagination créatrice, savoir visualiser, et connaître les | |||
raisonnements scientifiques basés sur la loi fondamentale et | |||
universelle que "l'énergie suit la pensée". Sous le rapport de la | |||
guérison, cette visualisation et cette pensée scientifique | |||
n'impliquent pas la construction de [[formes-pensées]], mais | |||
impliquent la la capacité de mobiliser et de diriger des courants d'énergie. | |||
({{guerison}}, pp.574-575) | |||
{{occultisme}} | {{occultisme}} |
Dernière version du 21 juillet 2010 à 21:07
Guérison Ésotérique.
Guérison par l'énergie
[Certains] groupes ont pour tâche de travailler avec l'énergie constituée par prana ou énergie de vie, bien connue et très discutée, l'énergie de vitalité. L'emploi correct des énergies praniques (au nombre de sept) dissipera d'une manière absolument certaine la maladie et les maux physiques, et guérira les souffrances du véhicule physique humain. Mais à ce sujet deux choses sont essentielles et on les trouve rarement ensemble :
1. L'énergie de l'âme, de même que l'énergie du mental universel et l'énergie de bouddhi ou l'intuition, doit être mise en activité sur le plan physique par celui qui doit être guéri et par le guérisseur. Les deux doivent coopérer.
2. Il faut que soient bien compris la maladie et ses causes ainsi que la condition karmique du patient et l'état de ses centres, son alignement et son point d'évolution.
Jusqu'à présent, nous n'en sommes qu'à l'a.b.c. de ces sciences relativement nouvelles ; une bonne partie de notre travail initial doit être un travail de clarification, car il y a une interprétation fausse des systèmes occultes d'utilisation de l'énergie et un tel emploi erroné de ces pouvoirs.
(source : "L'Etat de Disciple dans le Nouvel Age I" d'Alice Bailey, p.70)
Règles et Lois
Dans le volume IV du Traité sur les Sept Rayons, La Guérison Esotérique, le Maître Tibétain énonce six Règles pour les Guérisseurs et dix Lois de Guérison profondément occultes. Nous les reproduisons ici in extenso.
LOI I :
Toute maladie résulte d'une inhibition dans la vie de
l'âme. Ceci est vrai de toutes les formes et dans tous les
règnes. L'art du guérisseur consiste à libérer l'âme, de
manière que sa vie puisse s'écouler par les agrégats
d'organismes qui composent toute forme particulière.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.538)
LOI II :
La maladie est le produit de trois influences, et elle leur
est sujette. D'abord le passé d'un homme, selon lequel il
paye le prix de ses anciennes erreurs. Deuxièmement son
hérédité selon laquelle il partage avec toute l'humanité
les courants souillés d'énergie qui sont d'origine
collective. Troisièmement, il participe au même titre que
toutes les formes naturelles à ce que le Seigneur de la
Vie impose à Son corps. On appelle ces influences "La
Loi Ancienne de Partage du Mal". Un jour il faudra
qu'elle cède la place a la "Loi nouvelle de l'Ancien Bien
Dominant", sous-jacente a tout ce que Dieu a créé. Cette
dernière loi doit être mise en action par la volonté
spirituelle de l'homme.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.543)
LOI III :
Les maladies sont un effet de la centralisation essentielle de l'énergie vitale chez l'homme. Les conditions déterminantes qui provoquent la mauvaise santé font leur chemin à partir du plan ou cette énergie est focalisée. Ces conditions s'extériorisent en conséquence sous forme de maladies ou d'immunités contre les maladies.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.559)
LOI IV :
Les maladies, tant physiques que psychologiques, ont
leurs racines dans le bien, le beau, et le Vrai. Elles ne
sont qu'un reflet déformé des possibilités divines. L'âme
contrecarrée, qui recherche la pleine expression de
quelque caractéristique divine ou réalité spirituelle
intérieure, provoque un point de friction dans la
substance de ses gaines. Le regard de la personnalité se
focalise sur ce point, ce qui appelle la maladie. L'art du
guérisseur se préoccupe de relever les regards focalisés
vers le bas en les orientant vers l'âme, qui est le véritable
Guérisseur intérieur de la forme. Alors l'oeil spirituel ou
troisième oeil dirige la force curative, et le rétablissement
s'ensuit.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.564)
LOI V :
Il n'y a rien d'autre que l'énergie, car Dieu est vie. Deux énergies se rencontrent chez l'homme, mais cinq autres sont présentes. Pour chacune on peut trouver un point central de contact. Le conflit de ces énergies avec des forces, et le conflit de ces forces entre elles-mêmes produisent les maux corporels de l'homme. Le conflit entre les premières et les secondes persiste durant des âges, jusqu'à ce que le sommet de la montagne soit atteint, le premier grand sommet de montagne. La lutte entre les forces produit toutes les maladies, infirmités, et souffrances corporelles qui cherchent une délivrance dans la mort. Les deux, les cinq, et donc les sept, plus ce qu'elles produisent, possèdent le secret. Telle est la cinquième loi de Guérison dans le monde des formes.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.582)
LOI VI :
Lorsque les énergies constructives de l'âme sont actives dans le corps, on y voit régner la santé, des réactions pures, et une activité juste. Lorsque les constructeurs sont les seigneurs lunaires et les travailleurs soumis au contrôle de la lune et aux ordres du moi personnel, on voit apparaître la mauvaise santé, la maladie, et la mort.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.607)
LOI VII :
Lorsque la vie ou l'énergie se répandent sans obstacles et selon une juste gouverne vers leur précipité (la glande connexe), la forme obéit et la mauvaise santé disparaît.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.614)
LOI VIII :
La maladie et la mort résultent de l'activité de deux forces. L'une est la volonté de l'âme disant à son instrument : "Je retire l'essence." L'autre est le pouvoir magnétique de la vie planétaire disant à la vie interne de la structure magnétique : "L'heure de la résorption est arrivée. Reviens à moi." C'est ainsi que, sous l'empire de la loi cyclique, toutes les formes agissent.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.633)
LOI IX :
La perfection attire l'imperfection à la surface. Le bien élimine le mal de la forme humaine dans le temps et l'espace. La méthode utilisée par le Parfait et celle qu'emploie le Bien est l'innocuité. Ce n'est pas une attitude négative mais un parfait équilibre, un point de vue intégral, et une compréhension divine.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.660)
LOI X :
Prête l'oreille, ô Disciple, a l'appel que le Fils adresse à la Mère, puis obéis. La Parole retentit et annonce que la forme a rempli son rôle. Alors le principe mental s'organise et répète cette Parole. La forme expectante répond en s'effaçant, et l'âme se tient libre.
O Ascendant, réponds à l'appel intérieur de la sphère des obligations. Reconnais l'appel issu de l'Ashram ou de la Chambre du Conseil où le Seigneur de la Vie Lui-Même attend. Le Son est émis. Il faut que l'âme et la forme renoncent conjointement au principe de vie pour permettre à la Monade d'être libérée. L'âme répond. La forme brise alors le lien. La vie est désormais libérée, douée de la qualité de connaissance consciente et du fruit de toute expérience. Tels sont les dons de l'âme et de la forme associées.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.678)
PREMIERE REGLE :
Que le guérisseur s'entraîne à connaître le stade intérieur
de pensée ou de désir de celui qui recherche son aide. Il
pourra ainsi connaître la source d'où provient le trouble.
Qu'il relie ensuite la cause et l'effet et connaisse le point
exact par où le soulagement doit intervenir.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.550)
DEUXIEME REGLE :
Il faut que le guérisseur parvienne à la pureté magnétique
par sa pureté de vie. Il faut qu'il puisse émettre le
rayonnement dissipateur qui apparaît chez tous les
hommes ayant relié leurs centres céphaliques. Lorsque ce
champ magnétique est établi, la radiation est émise.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.577)
TROISIEME REGLE :
Que le guérisseur concentre l'énergie nécessaire dans le centre approprié. Que ce centre corresponde au centre qui éprouve le besoin. Que les deux se synchronisent et accroissent ensemble la force. Ainsi se trouvera équilibré le travail de la forme expectante. Ainsi, sous une juste gouverne, les deux et l'un guériront.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.602)
QUATRIEME REGLE :
On établira soigneusement le diagnostic de la maladie en se basant sur les symptômes extérieurs vérifiés et on le simplifiera dans la mesure suivante : lorsque l'organe impliqué sera connu et circonscrit, on soumettra le centre du corps éthérique qui lui est le plus étroitement lié à des méthodes de guérison occulte, sans négliger pour autant les palliatifs et remèdes des méthodes médicales et chirurgicales éprouvées.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.630)
CINQUIEME REGLE :
Il faut que le guérisseur cherche à relier son âme, son coeur, son cerveau et ses mains. Cela lui permet de projeter sur le patient la force vitale curative. Telle est l'action magnétique, qui peut soit guérir la maladie, soit aggraver le mauvais état du patient, selon le savoir du guérisseur.
Il faut que le guérisseur fasse coopérer son âme son cerveau, son coeur, et l'émanation de son aura. Sa présence peut alors nourrir la vie de l'âme du patient. Telle est l'oeuvre de la radiation. Les mains ne sont pas nécessaires. L'âme déploie son pouvoir. L'âme du patient répond par la réaction de son aura à la radiation de l'aura du guérisseur, débordante d'énergie animique.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.643)
SIXIEME REGLE :
Le guérisseur ou le groupe guérisseur doit tenir sa volonté en laisse. Ce n'est pas la volonté qu'il faut employer, mais l'amour.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.672)
Autres extraits
Le thème tout entier de la guérison ésotérique est inséparable de la croissance, du développement, et du contrôle des sept centres majeurs.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, p.80)
Bien des méthodes curatives actuellement employées sont inefficaces, parce que le guérisseur présente les incapacités suivantes :
- 1. Il ne peut jauger ni l'étendue du trouble, ni sa localisation essentielle, ni apprécier dans quel corps se trouve principalement la source ou le lieu du trouble.
- 2. Il ne sait pas à quel échelon se trouve le patient sur l'échelle de l'évolution, et où, en conséquence, il faut rechercher la source de la difficulté.
- 3. Il ne sait pas discriminer parmi les maladies celles qui résultent de conditions intérieures personnelles, ou de tendances héréditaires, ou qui émanent d'un groupe.
- 4. Le guérisseur ne sait pas s'il doit prendre le cas en mains :
- a. par voie allopathique ou homéopathique, car les deux peuvent parfois jouer leur rôle, ou par l'un des autres moyens que les ressources de la science moderne mettent à sa disposition ;
- b. par radiation, par magnétisation, ou par les deux ;
- c. par un bon ajustement psychologique intérieur du patient secondé par la bonne perspicacité de l'agent guérisseur ;
- d. en faisant appel au pouvoir de la propre âme du malade, chose seulement possible aux gens spirituellement évolués ;
- e. par des moyens résolument occultes, tels que la formation d'un triangle.
- Cette dernière méthode implique chez le guérisseur beaucoup de savoir et un haut degré de compréhension spirituelle. Elle présuppose aussi que le guérisseur soit lié à un Maître et au groupe de ce Maître, et qu'il ait acquis le droit d'utiliser l'énergie de ce groupe pour le compte du patient – chose rarement accordée jusqu'à présent.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, pp.26-27)
Il faut que le guérisseur
apprenne à isoler sa personnalité de l'énergie destinée au patient. Il doit la
transférer et la fusionner avec l'énergie propre du centre qui régit la zone
malade chez le patient. Alors l'activité de la glande connexe est
doublement stimulée ou freinée selon le cas et les exigences du diagnostic,
et le courant sanguin apporte dans les tissus malades ce qui est nécessaire
pour guérir le mal ou le tenir en échec.
L'enseignement ci-dessus apporte de nombreux aliments à la pensée.
J'ai insisté sur un aspect scientifique de la guérison ésotérique qui n'avait pas été porté jusqu'ici à la connaissance des aspirants. Qu'ils s'efforcent de saisir le tableau général et de discerner clairement les éléments du processus. Qu'ils étudient la relation entre guérisseur et patient au moment où le guérisseur dépasse le premier stade consistant simplement à aimer le patient et à lui transmettre de l'amour ou à le voir dans la lumière de l'amour. Il aborde alors le travail scientifique consistant à accroître l'énergie spirituelle du patient pour permettre à ce dernier d'effectuer lui-même sa propre cure, consciemment ou inconsciemment.
Sont donc en présence : le guérisseur, le patient, et le réservoir d'énergie spirituelle, plus le processus scientifique consistant à les associer tous trois en un rapport étroit et curatif. Cela s'accomplit via le centre intéressé chez le patient et le centre correspondant chez le guérisseur, et en dirigeant vers la zone malade les courants réunis de l'énergie spécifique appropriée par un acte de volonté du guérisseur ou du groupe guérisseur.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, pp.206-207)
Le travail des guérisseurs et des groupes guérisseurs viendra donc s'adjoindre aux soins orthodoxes. De part et d'autres, il faudra surveiller et noter les résultats avec soin. Tout groupe qui se forme pour guérir devrait travailler selon certaines orientations déterminées, dont je suggère quelques-unes comme essentielles au cours de la présente période de transition.
- 1. Le patient qu'il faut guérir (ou secourir si la guérison n'est pas possible) doit toujours être entre les mains d'un médecin estimé, et, à défaut, il faut l'encourager à en consulter un.
- 2. Le groupe doit connaître la maladie et la déterminer par un soigneux diagnostic orthodoxe.
- 3. Il faudrait également connaître l'âge du patient et posséder quelques renseignements sur son ambiance, de manière à fournir un foyer d'intérêt. Il faudrait établir autour du patient une zone magnétique pouvant attirer l'énergie du groupe dirigée par la pensée.
- 4. Le guérisseur ou le groupe guérisseur doit avoir des notions générales sur la nature et l'anatomie du corps, l'emplacement des divers organes, et la position et la nature des centres qui régissent la ou les régions malades. Il faut étudier les tableaux qui donnent ces renseignements.
- 5. Un groupe guérisseur doit insister sur la faculté d'imagination et le pouvoir de visualiser, et développer l'aptitude à envoyer des courants d'énergie vers le patient et la région où siège le mal.
- 6. Le guérisseur doit se rappeler qu'il ne travaille pas seulement avec l'énergie mentale.
- a. Il crée pour lui-même une pensée de pouvoir curatif.
- b. Une fois créé, le point focal d'attention concentrée devient l'agent directeur pour la force curative ou prana.
- c. La nature du prana n'est ni mentale ni astrale. Le prana est pure substance planétaire ou essence vivante, et c'est cette substance qui compose le corps éthérique de la planète.
- d. Le guérisseur ou son groupe s'approprient autant de cette substance que possible et la dirigent vers le centre intéressé par le pouvoir de leur unité de pensée. Il ne faut pas oublier que le travail de guérison est circulatoire. Il ne s'agit pas d'envoyer et l'énergie pranique vers un centre et de lui permettre de s'y accumuler. On lui fait traverser le centre, tout d'abord vers l'organe impliqué ou la région où siège le mal, puis on l'expulse entièrement du corps. On peut comparer le procédé à un système de rinçage avec effet purifiant et stimulant.
Au stade initial actuel d'expérimentation et de travail dans la ligne indiquée, il n'est possible que de donner quelques règles simples. L'expérience viendra par l'obtention de résultats, et le groupe guérisseur apprendra comment il faut travailler, quand il faut changer de méthode, et ce qu'il faut observer.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, pp.286-287)
En dernière analyse, la véritable guérison ésotérique est une
affaire simple en comparaison des détails touffus et complexes
dont les médecins modernes ont à tenir compte à
propos du mécanisme humain et de ses maladies. Le guérisseur
spirituel s'intéresse à la région où siège la maladie au centre
éthérique qui la contrôle, à son homologue supérieur, et aux trois
énergies émanant de l'âme qui sont responsables d'avoir causé le
ou les points de friction. Pour le reste de son travail, il devra
employer l'imagination créatrice, savoir visualiser, et connaître les
raisonnements scientifiques basés sur la loi fondamentale et
universelle que "l'énergie suit la pensée". Sous le rapport de la
guérison, cette visualisation et cette pensée scientifique
n'impliquent pas la construction de formes-pensées, mais
impliquent la la capacité de mobiliser et de diriger des courants d'énergie.
(source : "Traité sur les Sept Rayons - Guérison Esotérique" d'Alice Bailey, pp.574-575)