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Kânda, "division des actes ou œuvres", et le Jnâna-Kânda, "division de la | connaissance (divine)", les ''[[Upanishads]]'' (V) se rangeant sous cette dernière | ||
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* le [[Rig Veda]] ("''Savoir des versets''" - de ''rich'', versets, hymnes de prière) ; | |||
* le [[Yajur Veda]] ("''Savoir de la vie''" - de ''ayus'', la vie, la santé, le force vitale) ; | |||
* le [[Sâma Veda]] ("''Savoir des chants / mélodies''" - les [[samans]] étant les chants) ; | |||
* l'[[Atharva Veda]] ("''Savoir d'Atharva''' - [[Atharva]] étant une figure de prêtre mythologique ou une famille de prêtres). | |||
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Dernière version du 15 avril 2009 à 22:00
Védas. La "révélation", les Ecritures des Hindous ; de la racine vid, "connaître", ou "connaissance divine".
Ce sont les plus anciens des ouvrages sanskrits aussi bien que les plus sacrés. Les Védas – sur la date et l'antiquité desquels il n'y a pas deux orientalistes qui peuvent se mettre d'accord, ont été tout d'abord enseignés oralement pendant des milliers d'années, et ensuite composés sur les rivages du lac Mânasasarovara (phonétiquement, Mânsarovara) au-delà des Himâlayas, au Tibet, d'après ce que prétendent les Hindous eux-mêmes, dont les Brâhmanes et les pandits doivent savoir mieux que personne ce qu'il en est au sujet de leurs ouvrages religieux. Quand cela fut-il fait ?
Alors que leurs instructeurs religieux, tel que Svami Dayanand Sarasvati, revendiquent pour ceux-ci une antiquité de maintes décades d'âges, nos orientalistes modernes ne leur accordent pas, sous leur forme présente, une ancienneté plus grande qu'entre 1.000 et 2.000 av. J.C. Tels qu'ils ont été composés sous leur forme finale par un Veda-Vyâsa, les Brâhmanes eux-mêmes, cependant, à l'unanimité assignent 3.100 ans avant l'ère chrétienne pour la date où ce Vyâsa vivait. Donc les Védas doivent être aussi anciens que cette date. Cependant leur antiquité est suffisamment prouvée par le fait qu'ils sont rédigés dans une forme si ancienne de sanskrit, tellement différente du sanskrit actuellement employé, qu'il n'existe aucun autre ouvrage comme eux dans la littérature de cette sœur aînée de tous les langages connus, ainsi que le professeur Max Muller l'appelle.
Seuls les plus instruits parmi les Brâhmanes pandits peuvent lire les Vedas dans le texte d'origine. On allègue que Colebrooke trouva la date de 1.400 av. J.C. absolument corroborée par un passage qu'il découvrit et qui est basé sur des données astronomiques. A moins, comme cela est démontré unanimement par tous les orientalistes et aussi par les Pandits hindous, que
- (a) les Vedas ne soient pas un ouvrage unique, ni non plus aucun des Védas distincts ; mais que chaque Veda, et presque chaque hymne et section de celle-ci, soit la production de divers auteurs ; et que
- (b) ces Védas aient été rédigés (que ce soit comme śruti, "révélation" ou non) en des périodes différentes de l'évolution ethnologique de la race indoaryenne,
alors – que prouve la découverte de M. Colebrooke ?
Simplement
que les Védas furent finalement arrangés et rédigés quatorze siècles avant
notre ère, mais ceci ne contrarie d'aucune façon leur antiquité. Bien au
contraire ; car, à titre de compensation au passage de M. Colebrooke, il y a
un article documenté, écrit sur des données purement astronomiques par
Krishna Śâstri Godbole (de Bombay), qui prouve aussi absolument et sur
la même évidence que les Védas doivent avoir été enseignés il y a au
moins 25.000 ans. (Voir The Theosophist, Vol. II, p. 238 et seq., August (août),
1881).
Cette affirmation, sinon soutenue, n'est pas en tout cas contredite par ce que dit le Prof. Cowell dans l'Appendice VII, d'History of India d'Elphinstone : "Il y a une différence d'époque entre les diverses hymnes, qui sont maintenant réunies sous leur forme actuelle comme le Samhitâ du Rig Veda ; mais nous n'avons aucune donnée pour déterminer leurs antiquités respectives, et une pure critique subjective, en dehors de toute donnée sérieuse, a si souvent échouée dans d'autres exemples, que nous ne pouvons accorder que peu de confiance à aucune de ses conclusions dans un domaine de recherche tel que celui de la littérature sanskrite, ouvert si récemment.
(II n'y a pas le quart de la littérature védique qui soit déjà imprimée, et il y en a très peu qui ait été traduite en anglais – 1866 – ).
Les controverses qui ne sont pas encore réglées à propos des poèmes homériques pourraient bien nous prévenir d'accorder trop de confiance à nos jugements concernant les hymnes encore plus primitives du Rig Veda... Lorsque nous examinons ces hymnes... elles sont profondément intéressantes pour l'histoire de l'esprit humain, appartenant comme c'est le cas à une phase bien plus ancienne que les poèmes d'Homère ou d'Hésiode". Les écrits védiques sont tous classés en deux grandes divisions, l'exotérique et l'ésotérique, la première étant appelée Karma-Kânda, "division des actes ou œuvres", et le Jnâna-Kânda, "division de la connaissance (divine)", les Upanishads (V) se rangeant sous cette dernière classification. Ces deux parties sont considérées comme Śruti ou révélation.
Pour chaque hymne du Rig Veda, figure en tête le nom du Voyant ou Rishi à qui elle fut révélée. Ainsi, il devient évident sur l'autorité de ces noms même (tels que Vasishtha, Viśvâmitra, Nârada, etc), dont tous appartiennent à des hommes nés en différents manvantaras et même âges, que des siècles, et peut-être des millénaires, doivent s'être écoulés entre les dates de leur composition.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)
Les Vedas, Ecritures Sacrées de l'indouisme donc, se composent de quatre grandes sections :
- le Rig Veda ("Savoir des versets" - de rich, versets, hymnes de prière) ;
- le Yajur Veda ("Savoir de la vie" - de ayus, la vie, la santé, le force vitale) ;
- le Sâma Veda ("Savoir des chants / mélodies" - les samans étant les chants) ;
- l'Atharva Veda ("Savoir d'Atharva' - Atharva étant une figure de prêtre mythologique ou une famille de prêtres).