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à genoux, pleins d'adoration et d'amour pour cette divinité. Mais [[Saint Luc]] | |||
et [[Saint Matthieu]] soulignent son [[humanité]], tandis que [[Saint Marc]] nous | |||
décrit Sa vie de Grand Serviteur. Nous nous sommes querellés au sujet de | |||
la divinité du Christ. S'il n'y avait eu que le seul ''Evangile'' de '''Saint Jean''', nous n'aurions connu que sa divinité. Cet apôtre ne parle pas du | |||
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relation précise avec le royaume, tout comme les [[trois]] paroles précédentes. | |||
On hésite toujours à pénétrer dans cet épisode de Sa vie, parce que c'est, de | |||
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peut-être la plus sacrée. Nous lisons qu'il y eut, pendant trois heures, "des | |||
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Du haut de la croix, seul et dans les ténèbres, Il symbolisa tout ce qui | |||
est incorporé à ce monde tragique et agonisant. Le chiffre trois est, | |||
naturellement, l'un des chiffres les plus importants et les plus sacrés. Il | |||
représente la Divinité et aussi l'humanité parfaite. Le Christ, l'homme | |||
parfait, resta suspendu sur la croix pendant "trois heures" et, pendant ce | |||
temps, chacun des trois aspects de sa nature fut porté à son suprême degré | |||
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poussée au suprême degré de perfection et de compréhension. Puis, durant | |||
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le corps. La Transfiguration avait porté témoignage de cette | |||
consommation. Soudain, le Christ découvrit que tout ce qu'Il | |||
avait accompli dans le passé, et tout ce qu'Il avait fait, n'était que le | |||
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à ce à quoi Il avait tenu jusque-là, à Son âme, et comprendre, pendant un, | |||
bref instant, que tout était en jeu dans cette renonciation. Même la | |||
conscience qu'Il était le Fils de Dieu, l'âme incarnée dans la chair (pour | |||
laquelle Il avait lutté et s'était sacrifié), devait disparaître, et Il devait rester | |||
nu, dépouillé de tout contact. Aucun sentiment ni aucune réaction possible | |||
n'étaient capables de combler le vide ainsi creusé Il semblait abandonné, | |||
non seulement de l'Humanité, mais de Dieu Lui-même. | |||
({{bethleem}}, p. 220) | |||
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Dernière version du 22 juin 2008 à 04:08
Saint-Jean, appelé aussi Jean l'Apôtre, Jean l'Évangéliste ou Jean le Théologien. C'est l'un des douze apôtres de Jésus, le plus jeune d'entre eux. L'église chrétienne lui attribue la rédaction de l'Évangile qui porte son nom et du Livre de l'Apocalypse, appelé aussi Apocalypse de Jean.
Dans le tétramorphe, l'aigle symbolise l'apôtre Jean.
(source : wikipedia)
PENSEE CLÉ :
"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu."
Saint Jean, III, 3
(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p. 33)
Les paroles et les épîtres de Saint Paul ont reçu au moins autant
d'attention que les paroles du Christ, sinon davantage, et la même
infaillibilité lui a été imputée, alors que le seul auteur du Nouveau Testament qui ait interprété correctement et compris la pensée du Christ
est Saint Jean. Dans ses écrits, l'amour du Christ émerge sans disputes
doctrinales.
(source : "Les Problèmes de l'Humanité" d'Alice Bailey, p. 46)
Le résultat final de l'oeuvre du Christ se trouve admirablement
dépeint dans le chapitre 17 de l'Evangile selon Saint Jean, que nous aurions
tous le plus grand intérêt à lire.
(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p. 17)
Le pouvoir magnétique qui se
dégage des mots de l'apôtre bien-aimé, lorsqu'il nous dépeint le Christ
comme étant le Fils de Dieu parlant d'une façon divine, nous a fait tomber
à genoux, pleins d'adoration et d'amour pour cette divinité. Mais Saint Luc
et Saint Matthieu soulignent son humanité, tandis que Saint Marc nous
décrit Sa vie de Grand Serviteur. Nous nous sommes querellés au sujet de
la divinité du Christ. S'il n'y avait eu que le seul Evangile de Saint Jean, nous n'aurions connu que sa divinité. Cet apôtre ne parle pas du
Christ en tant qu'homme ; il ne nous dit pas ce qu'il fit en tant que tel.
(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p. 56)
La quatrième parole prononcée sur la croix nous fait pénétrer dans un
des moments les plus intimes de la vie du Christ – un moment qui a une
relation précise avec le royaume, tout comme les trois paroles précédentes.
On hésite toujours à pénétrer dans cet épisode de Sa vie, parce que c'est, de
toutes les phases de Sa vie terrestre, la plus profonde, la plus secrète et
peut-être la plus sacrée. Nous lisons qu'il y eut, pendant trois heures, "des
ténèbres répandues sur la face de la terre". Ceci est un interlude des plus
significatifs.
Du haut de la croix, seul et dans les ténèbres, Il symbolisa tout ce qui
est incorporé à ce monde tragique et agonisant. Le chiffre trois est,
naturellement, l'un des chiffres les plus importants et les plus sacrés. Il
représente la Divinité et aussi l'humanité parfaite. Le Christ, l'homme
parfait, resta suspendu sur la croix pendant "trois heures" et, pendant ce
temps, chacun des trois aspects de sa nature fut porté à son suprême degré
de compréhension et, par conséquent, de souffrance. A la fin, Sa triple
personnalité laissa jaillir ce cri : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-Tu
abandonné ?"
Le Christ avait traversé tous les épisodes culminants de l'ajustement.
L'expérience de la Transfiguration était encore récente. N'oublions pas ce
fait. Au cours de cette expérience, Dieu avait été tout proche et, au cours
de cette initiation, le Christ transfiguré avait paru rattacher Dieu à
l'homme. Il venait de prononcer la parole qui avait témoigné de la relation
existant entre la nature du corps – l'aspect de Marie – et celle de la
personnalité, représentée par Saint Jean – le symbole de la personnalité
poussée au suprême degré de perfection et de compréhension. Puis, durant
trois longues heures, Il lutta dans les ténèbres avec le problème des
relations de Dieu et de l'âme. L'esprit et l'âme devaient être fusionnés et
synthétisés en une seule grande Unité – comme venaient de l'être l'âme et
le corps. La Transfiguration avait porté témoignage de cette
consommation. Soudain, le Christ découvrit que tout ce qu'Il
avait accompli dans le passé, et tout ce qu'Il avait fait, n'était que le
prélude d'une autre grande unification qu'Il devait accomplir, en tant
qu'être humain ; et là, sur la croix, en pleine place publique. Il dut renoncer
à ce à quoi Il avait tenu jusque-là, à Son âme, et comprendre, pendant un,
bref instant, que tout était en jeu dans cette renonciation. Même la
conscience qu'Il était le Fils de Dieu, l'âme incarnée dans la chair (pour
laquelle Il avait lutté et s'était sacrifié), devait disparaître, et Il devait rester
nu, dépouillé de tout contact. Aucun sentiment ni aucune réaction possible
n'étaient capables de combler le vide ainsi creusé Il semblait abandonné,
non seulement de l'Humanité, mais de Dieu Lui-même.
(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p. 220)