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Dernière version du 9 avril 2008 à 00:58
Lama. S'écrit [aussi] "Clama". Ce titre, s'il est exactement appliqué, n'appartient qu'aux prêtres de hauts rangs, ceux qui peuvent remplir des fonctions dans des monastères, comme celle de Guru.
Malheureusement tout membre ordinaire du Gedun (clergé) se nomme lui-même "lama" ou permet qu'on lui donne ce titre. Un véritable Lama est un Gelong ordonné, et trois fois ordonné. Depuis la réforme accomplie par Tsong-kha-pa, bien des abus se sont de nouveau glissés dans la théocratie du pays. On trouve des "Lamas-astrologues", le Chakhan, ou Tsikhan ordinaire (de tsigan, "tzigane") et les Lamas-devins, à qui même, par exemple, on permet de se marier et qui n'appartiennent pas du tout au clergé. Très rares cependant au Tibet oriental, on les trouve principalement au Tibet occidental, et ils font partie des sectes qui n'ont rien à voir avec les Gelukpas (bonnets jaunes).
Malheureusement, les orientalistes, ne connaissant quasiment rien à tout ce qui se passe au Tibet, confondent le Choichong de la Lamaserie des Gurmakâyas (Lhassa) – les Esotéristes Initiés – avec les charlatans et les Dugpas (sorciers) des sectes Bôn.
Cela n'a rien d'étonnant si – comme Schlagintweit le dit dans son Buddhism in Tibet
– "alors qu'ils rencontraient les portraits du roi Choichong (le "dieu de l'astrologie") dans la plupart des monastères du Tibet occidental, et dans les Himâlayas, mes frères n'ont jamais vu un Lama Choichong",
il n'est pas plus "dieu de l'astrologie" que n'importe quel autre Dhyân Chohan planétaire. Ceci est tout naturel. Ni le Choichong, ni le Khubilkhan (V.) ne dirigent le pays. Quant au "Dieu" ou "Roi Choichong", il n'est pas plus "dieu de l'astrologie" que n'importe quel autre Dhyân Chohan planétaire.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)