« Champs Heureux » : différence entre les versions
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Dernière version du 28 mars 2008 à 17:41
Champs Heureux. Nom donné par les Assyro-Chaldéens à leurs Champs-Élysées, qui étaient entremêlés avec leur Hadès. Comme M. Boscawen le dit à ses lecteurs :
— "Le royaume du Monde Souterrain était le domaine du dieu Hea, et l'Hadès des légendes assyriennes était placé dans le monde souterrain et régi par la déesse, Nin-Kigal, ou "la Dame du Grand Pays". On l'appelait aussi Allât".
La traduction d'une inscription se lit ainsi :
— "Après les dons des jours actuels, au milieu des fêtes du pays du ciel d'argent, des cours
resplendissantes, des demeures de bénédiction, et dans la lumière des Champs Heureux, qu'il réside dans la vie éternelle et
sainte, en la présence des dieux qui habitent l'Assyrie".
C'est digne d'une inscription funéraire chrétienne. Ishtar, la belle déesse, descendit dans l'Hadès cherchant après son bien-aimé Tammuz et découvrit que cet endroit ténébreux des ombres avait sept sphères et sept portails ; à chacun de ceux-ci, elle devait laisser quelque chose de ce qui lui appartenait.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)