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'''Islam'''.  
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Certes, les écrivains catholiques ont tort de déverser leur bile dans des
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({{isis}}, IV, p.320)
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Mahomet parut près de six cents ans <ref>Mahomet naquit en l'an 571 de notre ère.</ref> après le soi-disant déicide<ref>[[NDE]] : [[Héléna Blavatsky]] fait référence à la [[Crucifixion]]</ref>. Le
monde gréco-romain était encore sous le coup des dissensions religieuses, s'opposant à tous les édits impériaux antérieurs et la christianisation forcée.
Tandis que le ''Concile de Trente'' discutait au sujet de la ''Vulgate'', l'unité de
[[Dieu]] l'emporta sur la [[trinité]] et bientôt les Mahométans furent plus
nombreux que les Chrétiens. Pourquoi ? Parce que leur prophète ne
chercha jamais à se faire passer pour [[Allah]]. Autrement, nous le disons sans
crainte, il n'eût pas vécu pour voir triompher sa religion. Le Mahométisme
a fait jusqu'à ce jour, et fait encore plus de prosélytes que le Christianisme.
Le [[Bouddha]] [[Siddhârtha]] vint comme un simple mortel, des siècles avant le
[[Christ]], son éthique religieuse dépasse encore aujourd'hui en beauté morale,
tout ce qu'avaient rêvé les [[Tertullien]] et les [[Augustin]].
({{isis}}, III, p.267)
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Combien d'âmes ardentes et sincères se sont révoltées contre le dogme
monstrueux de Jean Calvin, le petit pape de Genève, que le péché est
nécessairement la cause du plus grand bien. Il était, néanmoins, étayé par
la même logique que celle de des Mousseaux, et expliqué au moyen des
mêmes dogmes. Le supplice de [[Jésus]], l'homme-dieu, sur la [[croix]], était le
plus grand crime qui ait jamais été commis dans le monde entier, mais il était nécessaire afin que l'humanité, c'est-à-dire ceux qui étaient
prédestinés à la vie éternelle, fussent sauvés. D'Aubigné rappelle la citation
du Canon, par Luther, lorsqu'il s'écrie en extase : "''O beata culpa, qui talem meruisti redemptorem !''" O Bienheureuse faute, qui mérita un tel
Rédempteur. Nous nous apercevons maintenant que le dogme qui nous
paraissait si monstrueux dès l'abord, est, après tout, la doctrine du Pape, de
Calvin, de Luther – et que les trois ne font qu'un.
Mahomet et ses disciples, qui avaient un grand respect pour [[Jésus]],
comme prophète, dit [[Eliphas Lévi]], en parlant des chrétiens disaient :
"''Jésus de Nazareth était, certes, un véritable prophète d'Allah, et un saint homme ; mais hélas ! ses disciples furent tous, un jour, atteints de folie, en faisant de lui un dieu''".
({{isis}}, IV, p.148)
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Mahomet ne fut jamais considéré comme un dieu, et il ne l'est pas non
plus aujourd'hui ; néanmoins, sous l'empire de son nom, des millions de
Musulmans ont servi leur [[Dieu]] avec une ardeur qui n'a jamais été égalée
par les sectaires chrétiens. Qu'ils aient lamentablement dégénéré depuis
l'époque de leur prophète, ne change rien à la chose elle-même, mais
prouve, au contraire, la prépondérance de la [[matière]] sur l'[[esprit]] dans le monde entier. En outre ils n'ont pas dégénéré de leur foi primitive
plus que les chrétiens eux-mêmes. Pourquoi, alors, [[Jésus]] de Nazareth,
mille fois plus grand, plus noble et moralement plus élevé que Mahomet,
ne serait-il pas vénéré et suivi pratiquement par les chrétiens, au lieu d'être
aveuglément et stérilement adoré, comme un dieu, et invoqué à la façon de
certains [[bouddhistes]], qui tournent leur moulin à prières. Nul ne doute
aujourd'hui que cette religion ne soit devenue stérile, et qu'elle ne mérite
pas plus le nom de christianisme que le fétichisme des [[Kalmouks]] ne mérite
celui de la philosophie prêchée par [[Bouddha]].
({{isis}}, IV, pp.250-251)
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Nombre d'hommes ont surgi qui ont eu une lueur de la vérité, tout en
s'imaginant qu'ils la possédaient tout entière. Ceux-là ont échoué dans le
bien qu'ils auraient pu faire et qu'ils ont tenté de faire, parce que la vanité
leur a fait mettre leur personnalité en avant, au point qu'elle s'interposait
entre leurs sectateurs et la vérité tout entière qui était reléguée à l'arrière-plan.
Le monde n'a nul besoin d'une église sectaire, que ce soit celle de
[[Bouddha]], de [[Jésus]], de [[Mahomet]], de [[Swedenborg]], de Calvin, ou d'un autre
quelconque. Puisqu'il n'y a qu'UNE vérité, l'homme n'a besoin que d'une
seule église – le Temple de [[Dieu]] en nous, enclos par le mur de matière
mais ouvert à tous ceux qui en trouvent le chemin : ''Ceux qui ont le cœur
pur voient Dieu''.
({{isis}}, IV, p.315)
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== Voir aussi ==
* [[Soufisme]]
* [[Derviches]]


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 17 janvier 2008 à 03:43

Islam et Mahomet.

Certes, les écrivains catholiques ont tort de déverser leur bile dans des phrases comme celle-ci : "Dans beaucoup de pagodes, la pierre phallique revêt constamment, ainsi que le babylos grec, la forme brutale et indécente du lingham... le Maha Deva[1]." Avant de souiller un symbole, dont la haute signification métaphysique est trop profonde pour les champions modernes de cette religion sensualiste par excellence, le catholicisme romain, ils devraient détruire leurs temples les plus anciens et en changer la forme des coupoles. Le Mahadéva d'Elephanta, la Tour Ronde de Bhangulpore, les minarets de l'Islam, qu'ils soient arrondis ou pointus, sont les modèles originaux du Campanile de saint Marc à Venise, de la cathédrale de Rochester et du Dôme plus moderne de Milan. Tous ces clochers, tourelles, dômes, ainsi que les temples chrétiens, sont des reproductions de l'idée primitive du lithos ou phallus érigé. "La tour occidentale de la cathédrale de Saint-Paul à Londres, dit l'auteur de The Rosicrucians, est un des doubles lithoï érigés devant chaque temple, tant chrétien que païen." De plus, dans toutes les églises chrétiennes, et surtout dans les temples protestants, où elles occupent une place très apparente, les deux tables de pierre de la Loi de Moise se trouvent côte à côte au-dessus de l'autel, réunies en une seule et dont la partie supérieure est arrondie... La pierre de droite est mâle, celle de gauche est femelle"[2]. Par conséquent ni les Catholiques, ni les Protestants ne devraient parler des "formes indécentes" des monuments païens, tant qu'ils ornent leurs propres temples avec les symboles du Lingham et du Yoni, et même qu'ils gravent sur ceux-ci les lois de leur Dieu.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, III, p.13)




Aucune religion du monde n'a eu une histoire aussi sanglante que le Christianisme. Toutes les autres, y compris les féroces batailles du "peuple élu" contre leurs proches parents, les tribus idolâtres d'Israël, pâlissent devant le fanatisme meurtrier des partisans du Christ ! L'extension rapide du Mahométisme conquérant par le glaive du prophète de l'Islam est une conséquence directe des batailles et des rixes sanglantes parmi les Chrétiens. Ce fut la guerre intestine entre les partisans de Nestor et de Cyrille qui donna naissance à l'Islamisme ; et ce fut dans le couvent de Bozrah que la prolifique semence fut premièrement plantée par Bahira, le moine nestorien. Arrosé par des fleuves de sang, l'arbre de la Mecque s'est développé au point que dans le siècle actuel il abrite près de deux cents millions de fidèles. Les récents massacres bulgares[3]sont le résultat naturel du triomphe de Cyrille et des adorateurs de Marie.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, III, p.64)




Ce qu'on a dédaigneusement appelé Paganisme était l'ancienne sagesse, saturée de Divinité ; et le judaïsme et ses rejetons, le Christianisme et l'Islamisme ont tiré toute leur inspiration de ce père éthnique. Le brahmanisme prévédique et le bouddhisme sont la double source dont toutes les religions ont jailli ; le Nirvana est l'océan vers lequel elles tendent toutes.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, IV, p.320)




Mahomet parut près de six cents ans [4] après le soi-disant déicide[5]. Le monde gréco-romain était encore sous le coup des dissensions religieuses, s'opposant à tous les édits impériaux antérieurs et la christianisation forcée. Tandis que le Concile de Trente discutait au sujet de la Vulgate, l'unité de Dieu l'emporta sur la trinité et bientôt les Mahométans furent plus nombreux que les Chrétiens. Pourquoi ? Parce que leur prophète ne chercha jamais à se faire passer pour Allah. Autrement, nous le disons sans crainte, il n'eût pas vécu pour voir triompher sa religion. Le Mahométisme a fait jusqu'à ce jour, et fait encore plus de prosélytes que le Christianisme. Le Bouddha Siddhârtha vint comme un simple mortel, des siècles avant le Christ, son éthique religieuse dépasse encore aujourd'hui en beauté morale, tout ce qu'avaient rêvé les Tertullien et les Augustin.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, III, p.267)



Combien d'âmes ardentes et sincères se sont révoltées contre le dogme monstrueux de Jean Calvin, le petit pape de Genève, que le péché est nécessairement la cause du plus grand bien. Il était, néanmoins, étayé par la même logique que celle de des Mousseaux, et expliqué au moyen des mêmes dogmes. Le supplice de Jésus, l'homme-dieu, sur la croix, était le plus grand crime qui ait jamais été commis dans le monde entier, mais il était nécessaire afin que l'humanité, c'est-à-dire ceux qui étaient prédestinés à la vie éternelle, fussent sauvés. D'Aubigné rappelle la citation du Canon, par Luther, lorsqu'il s'écrie en extase : "O beata culpa, qui talem meruisti redemptorem !" O Bienheureuse faute, qui mérita un tel Rédempteur. Nous nous apercevons maintenant que le dogme qui nous paraissait si monstrueux dès l'abord, est, après tout, la doctrine du Pape, de Calvin, de Luther – et que les trois ne font qu'un.

Mahomet et ses disciples, qui avaient un grand respect pour Jésus, comme prophète, dit Eliphas Lévi, en parlant des chrétiens disaient : "Jésus de Nazareth était, certes, un véritable prophète d'Allah, et un saint homme ; mais hélas ! ses disciples furent tous, un jour, atteints de folie, en faisant de lui un dieu".

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, IV, p.148)




Mahomet ne fut jamais considéré comme un dieu, et il ne l'est pas non plus aujourd'hui ; néanmoins, sous l'empire de son nom, des millions de Musulmans ont servi leur Dieu avec une ardeur qui n'a jamais été égalée par les sectaires chrétiens. Qu'ils aient lamentablement dégénéré depuis l'époque de leur prophète, ne change rien à la chose elle-même, mais prouve, au contraire, la prépondérance de la matière sur l'esprit dans le monde entier. En outre ils n'ont pas dégénéré de leur foi primitive plus que les chrétiens eux-mêmes. Pourquoi, alors, Jésus de Nazareth, mille fois plus grand, plus noble et moralement plus élevé que Mahomet, ne serait-il pas vénéré et suivi pratiquement par les chrétiens, au lieu d'être aveuglément et stérilement adoré, comme un dieu, et invoqué à la façon de certains bouddhistes, qui tournent leur moulin à prières. Nul ne doute aujourd'hui que cette religion ne soit devenue stérile, et qu'elle ne mérite pas plus le nom de christianisme que le fétichisme des Kalmouks ne mérite celui de la philosophie prêchée par Bouddha.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, IV, pp.250-251)




Nombre d'hommes ont surgi qui ont eu une lueur de la vérité, tout en s'imaginant qu'ils la possédaient tout entière. Ceux-là ont échoué dans le bien qu'ils auraient pu faire et qu'ils ont tenté de faire, parce que la vanité leur a fait mettre leur personnalité en avant, au point qu'elle s'interposait entre leurs sectateurs et la vérité tout entière qui était reléguée à l'arrière-plan. Le monde n'a nul besoin d'une église sectaire, que ce soit celle de Bouddha, de Jésus, de Mahomet, de Swedenborg, de Calvin, ou d'un autre quelconque. Puisqu'il n'y a qu'UNE vérité, l'homme n'a besoin que d'une seule église – le Temple de Dieu en nous, enclos par le mur de matière mais ouvert à tous ceux qui en trouvent le chemin : Ceux qui ont le cœur pur voient Dieu.

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, IV, p.315)




Voir aussi


Notes et références

  1. Des Mousseaux, La magie au XIXème siècle, chap I.
  2. Hargrave Jennings, The Rosicrucians, p. 228-241.
  3. [Cela fut écrit en 1877.]
  4. Mahomet naquit en l'an 571 de notre ère.
  5. NDE : Héléna Blavatsky fait référence à la Crucifixion