« Tongshaktchi Sangye Songa » : différence entre les versions

De Esopedia
Aucun résumé des modifications
 
mAucun résumé des modifications
Ligne 47 : Ligne 47 :
frayé un chemin vers ce que l'on appelle le Nouveau Monde et cela, des siècles et des siècles avant
frayé un chemin vers ce que l'on appelle le Nouveau Monde et cela, des siècles et des siècles avant
la "Doctrine Sacrée" du [[Bouddhisme]].</ref>
la "Doctrine Sacrée" du [[Bouddhisme]].</ref>


({{ds}}, III, pp.528-529)
({{ds}}, III, pp.528-529)


{{i}}
{{i}}

Version du 12 janvier 2008 à 01:22

Tongshaktchi Sangye Songa ou "Archives des Trente-Cinq Bouddhas de Confession".

Le manuscrit d'où sont tirées ces explications additionnelles, appartient à la collection appelée Tongshaktchi Sangye Songa, ou les "Archives des Trente-cinq Bouddhas de Confession" comme on les appelle exotériquement. Toutefois, ces personnages, bien qu'on les appelle des Bouddhas dans la religion Bouddhique du Nord, pourraient tout aussi bien être appelés des Richis, des Avatars, etc., car ce ne sont "des Bouddhas ayant précédé Shâkyamouni" que pour les fidèles du Nord qui pratiquent la morale prêchée par Gautama. Ces grands Mahâtmas ou Bouddhas, constituent une propriété commune et universelle ; ce sont des Sages historiques, au moins pour tous les Occultistes qui croient à une telle Hiérarchie de Sages, dont l'existence leur a été prouvée par les érudits de la Fraternité. Ils sont choisis parmi quatre-vingt-dix sept Bouddhas d'un groupe et cinquante-trois d'un autre[1], personnages imaginaires pour la plupart, qui sont réellement les personnifications des pouvoirs des premiers[2]. Ces "corbeilles" des plus antiques écrits sur "feuilles de palmiers", sont tenues très secrètes. A chaque manuscrit est annexé un court résumé de l'histoire de la sous-race à laquelle appartenait le Bouddha-Lha en question. Le manuscrit spécial d'où les fragments qui suivent ont été tirés, puis traduits en un langage plus compréhensible, aurait été, dit-on, copié sur des tables de pierre qui appartenaient à un Bouddha des premiers jours de la Cinquième Race qui aurait été témoin du Déluge et de la submersion des principaux continents de la Race Atlante. Le jour où une grande partie, si ce n'est tout, de ce que donnent les Archives Archaïques sera reconnu correct, n'est pas très éloigné. Alors les Symbologistes modernes acquerront la certitude que même Odin ou le dieu Woden, le Dieu suprême des mythologies allemande et scandinave, est un de ces trente-cinq Bouddhas ; un des premiers, en vérité, car le Continent auquel lui et sa race appartenaient est aussi l'un des premiers, si antique, en effet, qu'à son époque la nature tropicale se trouvait là où sont aujourd'hui les neiges éternelles et que l'on pouvait presque aller à pieds secs, de la Norvège en passant par l'Islande et le Grœnland, jusqu'aux territoires qui entourent actuellement la baie d'Hudson [3]


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, pp.528-529)

  1. Gautama Bouddha, appelé Shâkya Thüb-pa, est le vingt-septième du dernier groupe, attendu que la plupart de ces Bouddhas appartiennent aux Dynasties Divines qui instruisirent l'humanité.
  2. Parmi ces Bouddhas, ou "Illuminés", prédécesseurs très lointains de Gautama Bouddha, qui représentent, nous enseigne-t-on, des hommes ayant vécu, de grands Adeptes et Saints dans lesquels les "Fils de la Sagesse" s'étaient incarnés et qui, par suite, étaient pour ainsi dire des Avatars mineurs des Etres Célestes, onze seulement appartiennent à la Race Atlante et vingt-quatre à la Cinquième Race, depuis ses débuts. Ils sont identiques aux Tirthankaras des Jainas.
  3. Cela peut expliquer la similitude qui existe entre les monticules artificiels des Etats-Unis d'Amérique et des tumuli de Norvège. C'est cette similitude qui avait amené quelques archéologues américains à supposer que les marins norvégiens avaient découvert l'Amérique il y a environ un millier d'années. (Voyez les Traces de Bouddhisme en Norvège de Holmbœ, p. 23). Il est hors de doute que l'Amérique est "le pays très lointain dans lequel des hommes pieux et des orages violents avaient transporté la doctrine sacrée", comme l'a suggéré un auteur chinois, par les descriptions qu'il a faites à Neumann. Toutefois, ni le professeur Holmbœ, de Stockholm, ni les archéologues américains, n'ont deviné l'âge exact des monticules ou des tumuli. Le fait que des Norvégiens aient pu découvrir de nouveau le pays que leurs ancêtres, oubliés depuis longtemps, s'imaginaient avoir disparu lors de la submersion générale, n'est nullement en opposition avec cet autre fait, que la Doctrine Secrète du pays qui fut le berceau de l'homme physique et de la Cinquième Race, s'est frayé un chemin vers ce que l'on appelle le Nouveau Monde et cela, des siècles et des siècles avant la "Doctrine Sacrée" du Bouddhisme.