« Livre des Nombres Chaldéen » : différence entre les versions

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'''Livre Chaldéen des Nombres''', du chaldéen. Un ouvrage qui contient tout ce qui se trouve dans le Zohar de Siméon ben Yochaï, et bien davantage. Il doit lui être antérieur de plusieurs siècles, et, en un sens, il en est l'original puisqu'il contient tous les principes fondamentaux enseignés dans les ouvrages cabalistiques juifs, mais sans leurs voiles. C'est un livre vraiment très rare puisqu'il n'en existe peut-être que deux ou trois copies, et qu'elles appartiennent à des bibliothèques privées.
'''Livre des Nombres Chaldéen'''. Un ouvrage qui contient tout ce qui se trouve dans le ''[[Zohar]]'' de [[Siméon ben Yochaï]], et bien davantage. Il doit lui être antérieur de plusieurs siècles, et, en un sens, il en est l'original puisqu'il contient tous les principes fondamentaux enseignés dans les ouvrages [[cabalistiques]] [[juifs]], mais sans leurs voiles. C'est un livre vraiment très rare puisqu'il n'en existe peut-être que deux ou trois copies, et qu'elles appartiennent à des bibliothèques privées.


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Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "''Livres d'Hermès''" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le ''Rosarium Philosoph.'', d'Arnaud de Villeneuve, l'''Opus de Lapide'' de Francesco Arnuphi, le ''Tractatus de Transmutatione Metallorum'' d'Hermès Trismégiste et sa ''Table d'Emeraude'' et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé ''Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia''.
 
 
({{ds}}, V, p.111, note de bas de page)
 
 
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L'auteur ne possède que quelques extraits, une douzaine de pages en tout, tirés mot à mot de cet inappréciable ouvrage, dont il n'existe plus, peut-être, que deux ou trois exemplaires.
 
({{ds}}, V, p.205, note de bas de page)
 
 
== Contenu du Livre des Nombres Chaldéen ==
 
 
Le '''Livre des Nombres''' donne le nom de<ref>La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.</ref> [[Ain Soph]] à "l'Ame Ardente du Pélican".
 
 
({{ds}}, I, p.59)
 
 
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Les sept principes des Initiés orientaux n'avaient pas encore été expliqués lorsque ''[[Isis Dévoilée]]'' fut écrite et l'on n'avait commenté que les trois ''Faces'' de la ''Kabale'' demi-exotérique. On les trouve cependant dans le '''Livre des Nombres Chaldéen'''.
 
 
({{ds}}, I, pp.180-181)
 
 
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Dans le Zohar – qui, tel qu'il est maintenant arrangé et réédité par Moïse de Léon, avec l'aide des Gnostiques syriens, chaldéens et chrétiens du XIIIème siècle, et corrigé et révisé encore plus tard par bien des mains chrétiennes, n'est guère moins exotérique que la Bible elle-même – ce "Véhicule Divin" n'apparaît plus, comme il le fait dans le '''Livre chaldéen des Nombres'''. Il est vrai que Ain-Soph, le NEANT ABSOLU ET SANS FIN, se sert aussi de la forme de l'UN, l' "Homme céleste" manifesté (la CAUSE PREMIERE), comme d'un Chariot (en hébreu, MERCABAH en sanscrit, VARAN) ou Véhicule, pour descendre et se manifester dans le monde phénoménal. Mais les Kabalistes ne montrent pas comment l'ABSOLU peut se servir de quoi que ce soit, ni exercer un attribut quelconque puisque, comme l'Absolu, il ne possède pas d'attributs ; ils n'expliquent pas non plus qu'en réalité c'est la Cause Première (le Logos de Planton), l'IDEE Originelle et éternelle qui se manifeste à travers Adam-Kadmon, le Second Logos pour ainsi dire. Dans le '''Livre des Nombres''', on explique que Ain (En ou Aiôr) est le seul soi-existant et que sa "Profondeur", le Bythos des Gnostiques, appelé Propatôr, n'est que périodique. Ce dernier est Brahmâ, différencié de Brahman ou Parabrahman. C'est la Profondeur, la Source de Lumière ou Propatôr, qui est le Logos non manifesté ou l'Idée abstraite, et non Ain-Soph dont le Rayon se sert d'Adam-Kadmon – "mâle et femelle" – ou le Logos Manifesté, l'Univers objectif, comme d'un Chariot par lequel il peut se manifester.
 
 
({{ds}}, I, pp.198-199)
 
 
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Ce n'est que chez l'homme que le Jîva est complet. Quant à son septième principe, ce n'est qu'un des Rayons du Soleil Universel. Toute créature raisonnable ne reçoit que le prêt temporaire de ce qui doit retourner à sa source ; quant à son corps physique, il est formé par les Vies terrestres les plus inférieures, par l'évolution physique, chimique et physiologique. "''Les Bénis n'ont rien à faire avec les purgations de la lumière''", dit la Kabale, dans le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''.
 
 
({{ds}}, I, p.209)
 
 
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Lorsqu'il nous sera prouvé que l'identification Kabalistique de Jéhovah avec Binah, Séphira féminine, contient une autre signification, une signification sous-occulte, alors, mais alors seulement, les Occultistes pourront décerner la palme de la perfection aux Kabalistes. Jusqu'à ce moment l'on maintiendra que Jéhovah, pris au sens abstrait d'un seul "Dieu vivant", est un simple nombre, une fiction métaphysique et ne devient une réalité que lorsqu'il est mis à sa vraie place comme émanation et comme Séphira – et nous avons le droit de le maintenir, car le Zohar, comme en témoigne au moins le '''''Livre des Nombres''''', enseignait, avant que les Kabalistes Chrétiens l'eussent défiguré, et enseigne toujours la même doctrine que nous, à savoir que l'Homme émane, non pas d'un HOMME Céleste unique, mais d'un Groupe Septénaire d'Hommes Célestes, ou Anges ; le même [[enseignement]] se trouve dans Pymandre, la Pensée Divine.
 
 
({{ds}}, I, p.216)
 
 
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Mais ni la Tête ni les épaules d'Adam-Kadmon ne peuvent être vues c'est pourquoi nous lisons, dans le Siphra Dzenioutha, le "''Livre du Mystère caché''" :
 
<blockquote>Au commencement du Temps, après que les Elohim [les "Fils de Lumière et de Vie" ou les Constructeurs] eurent formé, de l'Essence éternelle, les Cieux et la Terre, ils formèrent les mondes six par six.</blockquote>
 
Le septième est Malkuth notre Terre <ref>Voir le ''Mantuan Codex''.</ref>, sur son plan, qui est le plus bas de tous les autres plans de l'existence consciente. Le '''''Livre des Nombres Chaldéen''''' contient une explication détaillée de tout cela.
 
<blockquote>La première triade du Corps d'Adam-Kadmon [les trois plans supérieurs des sept] <ref>La formation de "l'Ame Vivante", ou l'Homme, rendrait mieux l'idée. Une "Ame Vivante" est, dans la Bible, le synonyme de l'Homme. Ce sont nos sept "Principes".</ref> ne peut être vue avant que l'Ame se tienne en présence de l'Ancien des Jours.</blockquote>
 
 
({{ds}}, I, p.225)
 
 
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Ainsi notre Terre, Malkuth, est à la fois, le septième et le quatrième Monde le septième lorsque l'on compte à partir du premier Globe au-dessus, le quatrième si l'on compte par plans. Il est généré par le sixième Globe ou Sephira, appelé Yezud, "Fondation", ou comme il est dit dans le '''''Livre des Nombres''''', "par Yezud lui [Adam Kadmon] féconde l'Heva primitive [Eve ou notre Terre]". Traduit en langage mystique cela explique pourquoi Malkuth, appelée la Mère Inférieure, la Matrone, la Reine, et le Royaume de la Fondation, est représentée comme l'Epouse du Tétragramme, ou Microprosope (le Second Logos), l'Homme Céleste. Lorsqu'elle sera délivrée de toute impureté, elle se réunira au Logos Spirituel, ce qui aura lieu dans la Septième Race de la Septième Ronde – après la régénération, au jour du "SABBAT". Car le "Septième Jour", redisons-le, a une signification occulte que ne soupçonnent pas nos théologiens.
 
 
({{ds}}, I, p.226)
 
 
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La différence entre la Kabale et la Vidyâ Esotérique archaïque – en prenant la Kabale telle qu'elle se trouve dans le '''Livre des Nombres Chaldéen''', et non comme elle est représentée dans sa copie maintenant défigurée, la Kabale des Mystiques Chrétiens – est vraiment très petite, composée qu'elle est seulement de divergences sans importance de forme et d'expression. Par exemple, l'Occultisme Oriental parle de notre Terre comme du Quatrième Monde, le plus bas de la Chaîne, au-dessus duquel montent, sur les deux arcs, les six Globes, trois de chaque côté. Le ''[[Zohar]]'', de son côté, appelle la Terre le plus bas ou le septième, ajoutant que c'est des six autres que dépendent toutes les choses qui y sont (Microprosope). La "Petite Face [petite parce qu'elle est manifestée et finie] est formée de six Sephiroth", dit le même livre. "Sept Rois viennent et meurent dans le Monde trois fois détruit [Malkuth, notre Terre, est détruite après chacune des Trois Rondes qu'elle a traversées]. Et leurs règnes [ceux des Sept Rois] seront détruits <ref>'''''Livre des Nombres''''', L. VIII, 3.</ref>." Cela se rapporte aux Sept Races, cinq desquelles ont déjà paru, et deux sont encore à venir dans cette Ronde.
 
 
({{ds}}, I, p.227)
 
 
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"Et Dieu dit, que le firmament soit..." (I-6) Et "Dieu" le second, obéit et "fit le firmament" (I-7). "Et Dieu dit que la lumière soit". Et "la lumière fut". Ce dernier verset ne signifie d'ailleurs pas la lumière, mais comme dans la Cabale, l'androgyne "Adam Kadmon", ou Sephira (la Lumière Spirituelle), car ils ne font qu'un ; ou, selon le Livre des Nombres Chaldéen, les anges secondaires, les premiers étant les Elohim, qui sont l'agrégat de ce Dieu "façonnant" : Car à qui sont adressés ces mots de commandement ? Et qui est-ce qui commande ? Ce qui commande c'est la Loi éternelle et celui qui obéit c'est l'Elohim, la quantité connue agissant dans et avec x, ou le coefficient de la quantité inconnue, la Force de la Force UNIQUE. Tout cela est de l'Occultisme et on le trouve dans les STANCES archaïques. Il est absolument sans importance d'appeler ces "Forces" les Dhyan Chohans, on les [[Auphanim]], comme le fait Ezéchiel.
 
"La Lumière Universelle unique qui, pour l'homme, est Ténèbre, existe toujours", dit le Livre des Nombres Chaldéen. C'est d'elle que procède périodiquement l'Energie, qui est réfléchie dans l'Abîme, ou le Chaos, cet entrepôt des mondes futurs, et qui, une fois réveillée, agite et féconde les Forces latentes qui constituent les potentialités éternellement présentes en lui. Alors, s'éveillent de nouveau les Brahmâs et les Bouddhas – les forces coéternelles – et un nouvel Univers en existence...
 
 
({{ds}}, II, p.44)
 
 
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Les dix Séphiroth, les Trois et les Sept, sont appelés dans la Cabale les Dix Mots DBRIM (Dabarim), les Nombres et les Emanations de la Lumière Céleste, qui est à la fois Adam Kadmon et Séphira, Prajâpati-Vâch ou Brahma. Dans la Cabale, la Lumière, le Son et le Nombre sont les trois facteurs de la création. Parabrahman ne peut être connu que par le Point lumineux (le LOGOS), qui ne connaît pas Parabrahman, mais seulement Moûlaprakriti. De même, Adam Kadmon ne connaissait que Shékinah, bien qu'elle fût le véhicule d'Aïn-Soph. En sa qualité d'Adam Kadmon, il est, suivant l'interprétation Esotérique, le total du Nombre Dix, les Séphiroth (en étant lui-même une Trinité) ou les trois attributs en un seul de la DIVINITE inconnaissable <ref>C'est cette Trinité qui est désignée par les "trois pas de Vishnou" qui signifient, puisque l'exotérisme considère Vishnou comme l'Infini, que de Parabrahman sont issus Mūlaprakriti, Pourousha (le Logos) et Prakriti : les quatre formes de Vâch (avec elle-même comme synthèse), Dans la Cabale, Aïn-Soph, Shékinah, Adam Kadmon et Séphira, les quatre ou les trois émanations. sont distinctes et cependant unes.</ref>. "Lorsque l'Homme Céleste (le Logos) prit d'abord la forme de la Couronne [Kether] et s'identifia à Séphira, il en fit émaner [de la Couronne] Sept Lumières splendides" <ref>Le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''. Dan la Cabale courante, le nom de Jéhovah remplace celui d'Adam Kadmon.</ref>, ce qui porte leur total à Dix ; de même Brahmâ-Prajâpati, dès qu'il fut séparé de Vâch tout en lui étant identique, fit jaillir de cette Couronne les sept Richis et les sept Manous ou Prajâpatis. Dans l'exotérisme on trouvera toujours 10 et 7, qu'il s'agisse de Séphira ou de Prajâpati ; dans l'exposé ésotérique : toujours 3 et 7 qui font aussi 10. Seulement, lorsque, dans la sphère manifestée, ils sont divisés entre 3 et 7, il forment Φ, l'androgyne et [Svastika] ou la figure X manifestée et différenciée.
 
 
({{ds}}, II, p.162)
 
 
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C'est ainsi qu'elle est aussi considérée dans les Pourânas exotériques, car Shekinah n'est autre, dans ce cas, que Shakti – le "double" féminin de chaque Dieu. Il en était de même pour les premiers Chrétiens dont l'Esprit-Saint était féminin, comme Sophia pour les Gnostiques. Toutefois, dans la Cabale Chaldéenne transcendante, ou Livre des Nombres, Shekinah est sans sexe et l'abstraction la plus pure, un état, comme le Nirvâna, ni sujet, ni objet, ni rien, sauf une absolue PRESENCE.
 
({{ds}}, II, p.397)
 
 
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La Svastika se retrouve en tête des symboles religieux de toutes les anciennes nations. C'est le "Marteau de l'Ouvrier" du Livre des Nombres Chaldéen, le "Marteau", dont nous avons fait mention plus haut, au Livre du Mystère Caché, "qui fait jaillir des étincelles du silex" (l'Espace), étincelles qui deviennent des Mondes.
 
 
({{ds}}, III, pp.122-123)
 
 
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Le Jardin d'Eden, en tant que localité, n'est pas du tout un mythe ; c'est un de ces points de repère de l'histoire qui font parfois voir à l'étudiant que la Bible n'est pas tout entière une simple allégorie. "Eden, ou le mot hébreu ןדע-ןג, Gan-Eden, qui veut dire Pare ou Jardin d'Eden, est un nom archaïque de la contrée arrosée par l'Euphrate et ses nombreux affluents, depuis l'Asie et l'Arménie jusqu'à la mer Erythrée." <ref>Docteur A. Wilder, qui dit que Gan-duniyas est un des noms de la Babylonie.</ref> Dans le Livre des Nombres Chaldéen, son emplacement est désigné numériquement et dans le manuscrit chiffré Rosicrucien, laissé par le Comte de Saint-Germain, il est complètement décrit. Dans les Tablettes Assyriennes, il est désigné sous le nom de Gan-duniyas.
 
 
({{ds}}, III, p.252)
 
 
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Lisez ce qui est dit d'Indra (Vâyou) dans le Rig Véda, le volume Occulte par excellence de l'Aryanisme, et comparez ensuite avec ce qui est dit de lui dans les Pourânas, la version exotérique et volontairement tronquée de la vraie Religion Sagesse. Dans le Rig Véda, Indra est le plus haut et le plus grand des Dieux et le fait qu'il boit le Soma indique allégoriquement cette haute nature spirituelle. Dans les Pourânas, Indra devient un débauché et un véritable ivrogne qui se grise de jus de Soma, à la façon terrestre ordinaire. Il est le vainqueur de tous les "ennemis des Dieux" : les Daityas, les Nâgas (Serpents), les Asouras, tous les Dieux-Serpents et de Vritra le Serpent Cosmique. Indra est le saint Michel du Panthéon hindou, le chef de la Légion militante. Reportons-nous à la Bible : nous y trouvons Satan, l'un des "Fils de Dieu" <ref>Job, I, 6.</ref>, qui devient, dans l'interprétation exotérique, le Diable et le Dragon, dans son sens infernal et mauvais. Mais dans la Cabale <ref>Le '''''Livre des Nombres Chaldéen'''''.</ref> Samaël, qui est Satan, est représenté comme identique à saint Michel, le meurtrier du Dragon. Comment se fait-il que l'on dise que Tselem (l'Image) reflète le même Michel et Samaël qui ne font qu'un ? Tous deux, nous enseigne-t-on, procèdent de Ruach (l'Esprit), de Neshamah (l'Ame) et de Nephesh (la Vie). Dans le '''''Livre des Nombres Chaldéen''''', Samaël est la Sagesse cachée (Occulte) et Michel la Sagesse supérieure terrestre, émanant tous deux de la même source mais divergeant après leur émersion de l'Ame du Monde, qui, sur la Terre, est Mahat, la compréhension intellectuelle, ou Manas, le siège de l'intellect. Ils divergent, parce que l'un (Michel) est influencé par Neshamah, tandis que l'autre (Samaël) n'est pas influencé.
 
 
({{ds}}, III, p.473)
 
 
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Que dit le Livre des nombres ? Au point de vue ésotérique, Adam Rishoon est l'Esprit Lunaire (Jéhovah, dans un sens, ou les Pitris) et ses trois fils Ka-yin, Habel et Seth représentent les trois Races, ainsi que nous l'avons déjà expliqué. Noë Xisuthrus représente à son tour (suivant la clef cosmogéologique), la Troisième Race séparée, et ses trois fils, ses trois dernières races. Cham symbolise en outre la race qui découvrit la "nudité" de la Race-Mère et des "Sans-Mental", c'est-à-dire qui commit le péché.
 
 
({{ds}}, III, p.497)
 
 
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L'auteur de la Qabbalah<ref>[[NDE]] : La ''Qabbalah'' de Myer.</ref> tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes [[enseignements]] philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le '''''Livre des Nombres chaldéen''''', comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux [[enseignements]] (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve.
 
 
({{ds}}, IV, p.18, note de bas de page)
 
 
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On parle quelquefois des mystérieux "Rois d'Edom" comme de "Mondes" qui avaient été détruits, mais c'est un "voile". Les Rois qui régnèrent à Edom, avant qu'un Roi régnât sur Israël, ou les "Rois Edomites", ne pouvaient jamais symboliser des "mondes antérieurs", mais seulement les "tentatives de faire des hommes" sur ce Globe – les Races Pré-Adamites dont parle le Zohar et que nous désignons sous le nom de Première Race-Mère. En effet, de même qu'en parlant des six Terres (les six "Membres" de Microprosopus), on dit que la septième (notre Terre) n'entra pas en ligne de compte lorsque les six furent créées (les six Sphères au-dessus de notre Globe dans la Chaîne Terrestre), de même les sept premiers Rois d'Edom ne sont pas compris dans les calculs de la Genèse. En vertu de la loi d'analogie et de permutation, dans le '''Livre des Nombres chaldéen''', comme dans les Livres du Savoir et de la Sagesse, les "sept mondes primordiaux" veulent aussi dire les "sept races primordiales" (sous-races de la Première Race-Mère des Ombres) et les Rois d'Edom sont aussi les fils "d'Esaü, le père des Edomites" <ref>''[[Genèse]]'', XXXVI, 43.</ref> ; c'est-à-dire qu'Esaü représente dans la Bible la race qui tient le milieu entre la Quatrième et la Cinquième, les races Atlantéenne et Aryenne. "Deux nations sont dans tes entrailles", dit le Seigneur à Rébecca, et Esaü était rouge et poilu.
 
 
({{ds}}, IV, p.329)
 
 
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Les méthodes transcendantes de la Cabale ne doivent pas être mentionnées dans un ouvrage public, mais ses divers systèmes de façons arithmétiques et géométriques de déchiffrer certains symboles, peuvent être décrits. Les méthodes de calculs du Zohar, avec leurs trois sections, la Gématria, le Notaricon, et la Témoura, ainsi que l'Albath et l'Algath, sont excessivement difficiles à mettre en pratique. Nous renvoyons ceux qui voudraient en apprendre davantage aux ouvrages de [[Cornélius Agrippa]] <ref>Voyez ''[[Isis Dévoilée]]'', III, 293, 404. Gématria est formé, à l'aide d'une métathèse, du mot grec γραμματεία : le Notaricon peut être comparé à la sténographie : la Témoura est une permutation – un moyen de diviser l'alphabet et de déplacer les lettres.</ref> ; mais aucun de ces systèmes ne peut jamais être compris, à moins qu'un Cabaliste ne devienne un véritable Maître dans sa Science. Le Symbolisme de Pythagore exige un labeur encore plus ardu. Ses symboles sont très nombreux et rien que pour extraire de son Symbolisme la liste générale de ses doctrines abstraites, il faudrait des années d'études. Ses figures principales sont le carré (le Tetraktys), le triangle équilatéral, le point dans le cercle, le cube, le triple triangle et enfin la quarante-septième proposition des Eléments d'Euclide, proposition dont Pythagore fut l'inventeur. Mais, à cette exception près, aucun des symboles ci-dessus ne lui doit son origine, comme le croient certaines gens. Des milliers d'années avant son époque ils étaient déjà bien connus en Inde d'où le Sage de Samos les rapporta. Non pas comme une spéculation, mais comme une Sciences démontrée, ainsi que le dit Porphyre en citant Moderatus le Pythagoricien.
 
<blockquote>Les chiffres de Pythagore étaient des symboles hiéroglyphiques à l'aide desquels il expliquait toutes les idées concernant la nature des choses <ref>Mot à mot :"les raisons des choses". V. De Vita Pithag. – Le passage de Porphyre relatif à la doctrine de Pythagore sur les nombres, où il cite Moderatus de Gadès, est donné en entier dans les Ennéades de Plotin, par Bouillet, t. III, p. 628. (Extraits de Philosophes néo-Platoniciens), Paris, Hachette, 1861. (N.d.T.)</ref></blockquote>
 
La figure géométrique fondamentale de la Cabale, telle qu'elle est donnée dans le '''''Livre des Nombres'''''<ref>Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "''Livres d'Hermès''" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le ''Rosarium Philosoph.'', d'Arnaud de Villeneuve, l'''Opus de Lapide'' de Francesco Arnuphi, le ''Tractatus de Transmutatione Metallorum'' d'Hermès Trismégiste et sa ''Table d'Emeraude'' et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé ''Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia''.</ref>, cette figure qui, suivant la tradition et les Doctrines Esotériques, fut donnée à Moïse par la Divinité Elle-même, sur le Mont Sinaï <ref>''[[Exode]]'', XXV, 40.</ref> renferme dans ses combinaisons, grandioses parce qu'elles sont simples, la clef du problème universel. Cette figure renferme en elle toutes les autres.
 
 
({{ds}}, V, p.111)
 
 
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La Cabale appelle l'alphabet Hébreu les "lettres des Anges", qui auraient été communiquées aux Patriarches, exactement comme le Dévanâgarî fut communiqué aux Richis par les Dévas. Les Chaldéens découvrirent leurs lettres tracées dans le ciel, par les "étoiles et comètes non encore fixées", nous dit le '''Livre des Nombres''', tandis que les Phéniciens possédaient un alphabet sacré formé par les torsions des serpents sacrés. Le Natar Khari (alphabet hiératique) et la langue secrète (sacerdotale) des Egyptiens, ont d'étroits rapports avec la plus antique "langue de La Doctrine Secrète". C'est un Dévanâgari avec des combinaisons et des additions mystiques, dans lesquelles le Senzar entre pour une large part.
 
 
({{ds}}, V, p.112)
 
 
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La Cabale des Juifs n'est que l'écho déformé de la DOCTRINE SECRETE des Chaldéens et que la véritable Cabale ne se trouve que dans le '''''Livre des Nombres Chaldéens''''' que possèdent aujourd'hui quelques Soufis persans.
 
 
({{ds}}, V, p.190)
 
 
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Dans son état manifesté il<ref>[[NDE]] : Le nombre [[1]]. </ref> devient Dix, l'Univers. Dans la Cabale chaldéenne, il est sans sexe. Dans celle des Juifs, Shékinah est femelle et les premiers Chrétiens, ainsi que les Gnostiques, considéraient le Saint-Esprit comme une puissance féminine. Dans le '''''Livre des Nombres''''' "Shékina" perd l'h final qui en faisait un nom féminin. Nârâyana, celui qui se Meut sur les Eaux, est aussi sans sexe, mais nous croyons fermement que Shékinah et Daiviprakriti la "Lumière du Logos" ne font qu'un, au point de vue philosophique.
 
 
({{ds}}, V, p.201, note de bas de page)
 
 
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En l'absence du '''''Livre des Nombres'''''<ref>L'auteur ne possède que quelques extraits, une douzaine de pages en tout, tirés mot à mot de cet inappréciable ouvrage, dont il n'existe plus, peut-être, que deux ou trois exemplaires.</ref>, les Cabalistes de l'Occident n'ont le droit d'en arriver à des conclusions précises que lorsqu'ils possèdent au moins quelques données tirées de cet "ancien document" – données que l'on découvre aujourd'hui disséminées dans les papyrus égyptiens, sur les briques assyriennes et dans les traditions conservées par les descendants des disciples des derniers Nazars.
 
 
({{ds}}, V, p.205)
 
 
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Suivant les règles qui régissent la lecture symbolique occulte, telles qu'elles sont établies dans l'antique Sépher Jetzirah (dans le '''Livre des Nombres''' <ref>Le Sépher Jetzirah connu de nos jours ne constitue qu'une partie de l'original incorporé dans le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''. Le fragment que possèdent actuellement les Cabalistes occidentaux a été fortement retouché par les Rabbins du moyen âge, comme le prouvent ses points massorétiques. Le plan de la "Massore" est un voile moderne datant d'après notre ère et perfectionné à Tibériade (voyez ''[[Isis Dévoilée]]'', vol. IV, pp. 114-115).</ref> '''chaldéen''') les quatorze premières lettres [''du Bereshit de la Genèse''<ref>[[NDE]] : "''du Bereshit de la Genèse''" est absent du texte original ; nous ne le mentionnons que parce que le paragraphe cité ici a été tronqué des paragraphes précédents, traitant du ''[[Zohar]]'' et de la création des Elohim.</ref>] (ou B'rasitb' raalaim) suffisent amplement à elles seules pour expliquer la théorie de la "création" sans qu'il faille d'autres explications ou qualifications. Chacune de ces lettres constitue une phrase et si on les plaçait à côté de la version originale, hiéroglyphique ou picturale de la "création" qui se trouve dans le LIVRE DE DZYAN, l'origine des lettres phéniciennes et juives serait bientôt découverte.
 
 
({{ds}}, V, pp.220-221)
 
 
== Notes et références ==
 
{{references|colonnes = 2}}
 
 
 
{{mc}} {{k}} [[Catégorie:Ouvrages kabbalistiques]]
[[Catégorie:Ouvrages secrets]]

Dernière version du 10 avril 2011 à 18:39

Livre des Nombres Chaldéen. Un ouvrage qui contient tout ce qui se trouve dans le Zohar de Siméon ben Yochaï, et bien davantage. Il doit lui être antérieur de plusieurs siècles, et, en un sens, il en est l'original puisqu'il contient tous les principes fondamentaux enseignés dans les ouvrages cabalistiques juifs, mais sans leurs voiles. C'est un livre vraiment très rare puisqu'il n'en existe peut-être que deux ou trois copies, et qu'elles appartiennent à des bibliothèques privées.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "Livres d'Hermès" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le Rosarium Philosoph., d'Arnaud de Villeneuve, l'Opus de Lapide de Francesco Arnuphi, le Tractatus de Transmutatione Metallorum d'Hermès Trismégiste et sa Table d'Emeraude et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.111, note de bas de page)




L'auteur ne possède que quelques extraits, une douzaine de pages en tout, tirés mot à mot de cet inappréciable ouvrage, dont il n'existe plus, peut-être, que deux ou trois exemplaires.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.205, note de bas de page)


Contenu du Livre des Nombres Chaldéen

Le Livre des Nombres donne le nom de[1] Ain Soph à "l'Ame Ardente du Pélican".


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.59)




Les sept principes des Initiés orientaux n'avaient pas encore été expliqués lorsque Isis Dévoilée fut écrite et l'on n'avait commenté que les trois Faces de la Kabale demi-exotérique. On les trouve cependant dans le Livre des Nombres Chaldéen.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, pp.180-181)



Dans le Zohar – qui, tel qu'il est maintenant arrangé et réédité par Moïse de Léon, avec l'aide des Gnostiques syriens, chaldéens et chrétiens du XIIIème siècle, et corrigé et révisé encore plus tard par bien des mains chrétiennes, n'est guère moins exotérique que la Bible elle-même – ce "Véhicule Divin" n'apparaît plus, comme il le fait dans le Livre chaldéen des Nombres. Il est vrai que Ain-Soph, le NEANT ABSOLU ET SANS FIN, se sert aussi de la forme de l'UN, l' "Homme céleste" manifesté (la CAUSE PREMIERE), comme d'un Chariot (en hébreu, MERCABAH en sanscrit, VARAN) ou Véhicule, pour descendre et se manifester dans le monde phénoménal. Mais les Kabalistes ne montrent pas comment l'ABSOLU peut se servir de quoi que ce soit, ni exercer un attribut quelconque puisque, comme l'Absolu, il ne possède pas d'attributs ; ils n'expliquent pas non plus qu'en réalité c'est la Cause Première (le Logos de Planton), l'IDEE Originelle et éternelle qui se manifeste à travers Adam-Kadmon, le Second Logos pour ainsi dire. Dans le Livre des Nombres, on explique que Ain (En ou Aiôr) est le seul soi-existant et que sa "Profondeur", le Bythos des Gnostiques, appelé Propatôr, n'est que périodique. Ce dernier est Brahmâ, différencié de Brahman ou Parabrahman. C'est la Profondeur, la Source de Lumière ou Propatôr, qui est le Logos non manifesté ou l'Idée abstraite, et non Ain-Soph dont le Rayon se sert d'Adam-Kadmon – "mâle et femelle" – ou le Logos Manifesté, l'Univers objectif, comme d'un Chariot par lequel il peut se manifester.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, pp.198-199)




Ce n'est que chez l'homme que le Jîva est complet. Quant à son septième principe, ce n'est qu'un des Rayons du Soleil Universel. Toute créature raisonnable ne reçoit que le prêt temporaire de ce qui doit retourner à sa source ; quant à son corps physique, il est formé par les Vies terrestres les plus inférieures, par l'évolution physique, chimique et physiologique. "Les Bénis n'ont rien à faire avec les purgations de la lumière", dit la Kabale, dans le Livre des Nombres chaldéen.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.209)




Lorsqu'il nous sera prouvé que l'identification Kabalistique de Jéhovah avec Binah, Séphira féminine, contient une autre signification, une signification sous-occulte, alors, mais alors seulement, les Occultistes pourront décerner la palme de la perfection aux Kabalistes. Jusqu'à ce moment l'on maintiendra que Jéhovah, pris au sens abstrait d'un seul "Dieu vivant", est un simple nombre, une fiction métaphysique et ne devient une réalité que lorsqu'il est mis à sa vraie place comme émanation et comme Séphira – et nous avons le droit de le maintenir, car le Zohar, comme en témoigne au moins le Livre des Nombres, enseignait, avant que les Kabalistes Chrétiens l'eussent défiguré, et enseigne toujours la même doctrine que nous, à savoir que l'Homme émane, non pas d'un HOMME Céleste unique, mais d'un Groupe Septénaire d'Hommes Célestes, ou Anges ; le même enseignement se trouve dans Pymandre, la Pensée Divine.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.216)




Mais ni la Tête ni les épaules d'Adam-Kadmon ne peuvent être vues c'est pourquoi nous lisons, dans le Siphra Dzenioutha, le "Livre du Mystère caché" :

Au commencement du Temps, après que les Elohim [les "Fils de Lumière et de Vie" ou les Constructeurs] eurent formé, de l'Essence éternelle, les Cieux et la Terre, ils formèrent les mondes six par six.

Le septième est Malkuth notre Terre [2], sur son plan, qui est le plus bas de tous les autres plans de l'existence consciente. Le Livre des Nombres Chaldéen contient une explication détaillée de tout cela.

La première triade du Corps d'Adam-Kadmon [les trois plans supérieurs des sept] [3] ne peut être vue avant que l'Ame se tienne en présence de l'Ancien des Jours.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.225)




Ainsi notre Terre, Malkuth, est à la fois, le septième et le quatrième Monde le septième lorsque l'on compte à partir du premier Globe au-dessus, le quatrième si l'on compte par plans. Il est généré par le sixième Globe ou Sephira, appelé Yezud, "Fondation", ou comme il est dit dans le Livre des Nombres, "par Yezud lui [Adam Kadmon] féconde l'Heva primitive [Eve ou notre Terre]". Traduit en langage mystique cela explique pourquoi Malkuth, appelée la Mère Inférieure, la Matrone, la Reine, et le Royaume de la Fondation, est représentée comme l'Epouse du Tétragramme, ou Microprosope (le Second Logos), l'Homme Céleste. Lorsqu'elle sera délivrée de toute impureté, elle se réunira au Logos Spirituel, ce qui aura lieu dans la Septième Race de la Septième Ronde – après la régénération, au jour du "SABBAT". Car le "Septième Jour", redisons-le, a une signification occulte que ne soupçonnent pas nos théologiens.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.226)




La différence entre la Kabale et la Vidyâ Esotérique archaïque – en prenant la Kabale telle qu'elle se trouve dans le Livre des Nombres Chaldéen, et non comme elle est représentée dans sa copie maintenant défigurée, la Kabale des Mystiques Chrétiens – est vraiment très petite, composée qu'elle est seulement de divergences sans importance de forme et d'expression. Par exemple, l'Occultisme Oriental parle de notre Terre comme du Quatrième Monde, le plus bas de la Chaîne, au-dessus duquel montent, sur les deux arcs, les six Globes, trois de chaque côté. Le Zohar, de son côté, appelle la Terre le plus bas ou le septième, ajoutant que c'est des six autres que dépendent toutes les choses qui y sont (Microprosope). La "Petite Face [petite parce qu'elle est manifestée et finie] est formée de six Sephiroth", dit le même livre. "Sept Rois viennent et meurent dans le Monde trois fois détruit [Malkuth, notre Terre, est détruite après chacune des Trois Rondes qu'elle a traversées]. Et leurs règnes [ceux des Sept Rois] seront détruits [4]." Cela se rapporte aux Sept Races, cinq desquelles ont déjà paru, et deux sont encore à venir dans cette Ronde.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.227)




"Et Dieu dit, que le firmament soit..." (I-6) Et "Dieu" le second, obéit et "fit le firmament" (I-7). "Et Dieu dit que la lumière soit". Et "la lumière fut". Ce dernier verset ne signifie d'ailleurs pas la lumière, mais comme dans la Cabale, l'androgyne "Adam Kadmon", ou Sephira (la Lumière Spirituelle), car ils ne font qu'un ; ou, selon le Livre des Nombres Chaldéen, les anges secondaires, les premiers étant les Elohim, qui sont l'agrégat de ce Dieu "façonnant" : Car à qui sont adressés ces mots de commandement ? Et qui est-ce qui commande ? Ce qui commande c'est la Loi éternelle et celui qui obéit c'est l'Elohim, la quantité connue agissant dans et avec x, ou le coefficient de la quantité inconnue, la Force de la Force UNIQUE. Tout cela est de l'Occultisme et on le trouve dans les STANCES archaïques. Il est absolument sans importance d'appeler ces "Forces" les Dhyan Chohans, on les Auphanim, comme le fait Ezéchiel.

"La Lumière Universelle unique qui, pour l'homme, est Ténèbre, existe toujours", dit le Livre des Nombres Chaldéen. C'est d'elle que procède périodiquement l'Energie, qui est réfléchie dans l'Abîme, ou le Chaos, cet entrepôt des mondes futurs, et qui, une fois réveillée, agite et féconde les Forces latentes qui constituent les potentialités éternellement présentes en lui. Alors, s'éveillent de nouveau les Brahmâs et les Bouddhas – les forces coéternelles – et un nouvel Univers en existence...


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.44)




Les dix Séphiroth, les Trois et les Sept, sont appelés dans la Cabale les Dix Mots DBRIM (Dabarim), les Nombres et les Emanations de la Lumière Céleste, qui est à la fois Adam Kadmon et Séphira, Prajâpati-Vâch ou Brahma. Dans la Cabale, la Lumière, le Son et le Nombre sont les trois facteurs de la création. Parabrahman ne peut être connu que par le Point lumineux (le LOGOS), qui ne connaît pas Parabrahman, mais seulement Moûlaprakriti. De même, Adam Kadmon ne connaissait que Shékinah, bien qu'elle fût le véhicule d'Aïn-Soph. En sa qualité d'Adam Kadmon, il est, suivant l'interprétation Esotérique, le total du Nombre Dix, les Séphiroth (en étant lui-même une Trinité) ou les trois attributs en un seul de la DIVINITE inconnaissable [5]. "Lorsque l'Homme Céleste (le Logos) prit d'abord la forme de la Couronne [Kether] et s'identifia à Séphira, il en fit émaner [de la Couronne] Sept Lumières splendides" [6], ce qui porte leur total à Dix ; de même Brahmâ-Prajâpati, dès qu'il fut séparé de Vâch tout en lui étant identique, fit jaillir de cette Couronne les sept Richis et les sept Manous ou Prajâpatis. Dans l'exotérisme on trouvera toujours 10 et 7, qu'il s'agisse de Séphira ou de Prajâpati ; dans l'exposé ésotérique : toujours 3 et 7 qui font aussi 10. Seulement, lorsque, dans la sphère manifestée, ils sont divisés entre 3 et 7, il forment Φ, l'androgyne et [Svastika] ou la figure X manifestée et différenciée.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.162)




C'est ainsi qu'elle est aussi considérée dans les Pourânas exotériques, car Shekinah n'est autre, dans ce cas, que Shakti – le "double" féminin de chaque Dieu. Il en était de même pour les premiers Chrétiens dont l'Esprit-Saint était féminin, comme Sophia pour les Gnostiques. Toutefois, dans la Cabale Chaldéenne transcendante, ou Livre des Nombres, Shekinah est sans sexe et l'abstraction la plus pure, un état, comme le Nirvâna, ni sujet, ni objet, ni rien, sauf une absolue PRESENCE.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.397)




La Svastika se retrouve en tête des symboles religieux de toutes les anciennes nations. C'est le "Marteau de l'Ouvrier" du Livre des Nombres Chaldéen, le "Marteau", dont nous avons fait mention plus haut, au Livre du Mystère Caché, "qui fait jaillir des étincelles du silex" (l'Espace), étincelles qui deviennent des Mondes.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, pp.122-123)




Le Jardin d'Eden, en tant que localité, n'est pas du tout un mythe ; c'est un de ces points de repère de l'histoire qui font parfois voir à l'étudiant que la Bible n'est pas tout entière une simple allégorie. "Eden, ou le mot hébreu ןדע-ןג, Gan-Eden, qui veut dire Pare ou Jardin d'Eden, est un nom archaïque de la contrée arrosée par l'Euphrate et ses nombreux affluents, depuis l'Asie et l'Arménie jusqu'à la mer Erythrée." [7] Dans le Livre des Nombres Chaldéen, son emplacement est désigné numériquement et dans le manuscrit chiffré Rosicrucien, laissé par le Comte de Saint-Germain, il est complètement décrit. Dans les Tablettes Assyriennes, il est désigné sous le nom de Gan-duniyas.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, p.252)




Lisez ce qui est dit d'Indra (Vâyou) dans le Rig Véda, le volume Occulte par excellence de l'Aryanisme, et comparez ensuite avec ce qui est dit de lui dans les Pourânas, la version exotérique et volontairement tronquée de la vraie Religion Sagesse. Dans le Rig Véda, Indra est le plus haut et le plus grand des Dieux et le fait qu'il boit le Soma indique allégoriquement cette haute nature spirituelle. Dans les Pourânas, Indra devient un débauché et un véritable ivrogne qui se grise de jus de Soma, à la façon terrestre ordinaire. Il est le vainqueur de tous les "ennemis des Dieux" : les Daityas, les Nâgas (Serpents), les Asouras, tous les Dieux-Serpents et de Vritra le Serpent Cosmique. Indra est le saint Michel du Panthéon hindou, le chef de la Légion militante. Reportons-nous à la Bible : nous y trouvons Satan, l'un des "Fils de Dieu" [8], qui devient, dans l'interprétation exotérique, le Diable et le Dragon, dans son sens infernal et mauvais. Mais dans la Cabale [9] Samaël, qui est Satan, est représenté comme identique à saint Michel, le meurtrier du Dragon. Comment se fait-il que l'on dise que Tselem (l'Image) reflète le même Michel et Samaël qui ne font qu'un ? Tous deux, nous enseigne-t-on, procèdent de Ruach (l'Esprit), de Neshamah (l'Ame) et de Nephesh (la Vie). Dans le Livre des Nombres Chaldéen, Samaël est la Sagesse cachée (Occulte) et Michel la Sagesse supérieure terrestre, émanant tous deux de la même source mais divergeant après leur émersion de l'Ame du Monde, qui, sur la Terre, est Mahat, la compréhension intellectuelle, ou Manas, le siège de l'intellect. Ils divergent, parce que l'un (Michel) est influencé par Neshamah, tandis que l'autre (Samaël) n'est pas influencé.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, p.473)




Que dit le Livre des nombres ? Au point de vue ésotérique, Adam Rishoon est l'Esprit Lunaire (Jéhovah, dans un sens, ou les Pitris) et ses trois fils Ka-yin, Habel et Seth représentent les trois Races, ainsi que nous l'avons déjà expliqué. Noë Xisuthrus représente à son tour (suivant la clef cosmogéologique), la Troisième Race séparée, et ses trois fils, ses trois dernières races. Cham symbolise en outre la race qui découvrit la "nudité" de la Race-Mère et des "Sans-Mental", c'est-à-dire qui commit le péché.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, p.497)




L'auteur de la Qabbalah[10] tente à plusieurs reprises de prouver l'antiquité du Zohar d'une manière concluante. Ainsi il prouve que Moïse de Léon ne pouvait pas être l'auteur ou le falsificateur des ouvrages zohariques du treizième siècle, comme on l'accuse de l'être, puisque Ibn Gébirol donnait les mêmes enseignements philosophiques 225 ans avant l'époque de Moïse de Léon. Aucun Cabaliste ou savant véritable ne niera jamais le fait. Il est certain qu'Ibn Gébirol basait ses doctrines sur les plus antiques sources cabalistique, par exemple sur le Livre des Nombres chaldéen, comme sur certains Midrashim qui n'existent plus et qui sont sans doute, les mêmes que ceux qu'employait Moïse de Léon. C'est justement la différence qu'il y a entre les deux manières de traiter les mêmes sujets Esotériques, qui – tout en prouvant l'énorme antiquité du système Esotérique – établit l'existence d'un cercle bien déterminé de sectaires Talmudiques et même Chrétiens, au moment de la compilation des glossaires du système zoharique par le Rabbin Moïse. Ibn Gébirol ne citait jamais les Ecritures pour donner de la force aux enseignements (Qabbalah, de Myer, p. 7). Moïse de Léon, au contraire, a fait du Zohar ce qu'il est jusqu'à présent, "un commentaire courant des Cinq Livres ou Pentateuque" (ibid.), avec quelques additions plus récentes dues à des mains chrétiennes. L'un suit la Philosophie Archaïque Esotérique ; l'autre ne s'attache qu'à la partie qui fut adaptée aux livres perdus de Moïse, restaurés par Ezras. Aussi, tandis que le système ou le tronc, sur lequel fut greffé l'original primitif du Zohar, est d'une immense antiquité, beaucoup des rameaux zohariques (plus récents) sont fortement colorés par les opinions particulières des Gnostiques Chrétiens (Syriens et Chaldéens), amis et collaborateurs de Moïse de Léon qui, acceptait leurs interprétations, ainsi que Munsk le prouve.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, p.18, note de bas de page)



On parle quelquefois des mystérieux "Rois d'Edom" comme de "Mondes" qui avaient été détruits, mais c'est un "voile". Les Rois qui régnèrent à Edom, avant qu'un Roi régnât sur Israël, ou les "Rois Edomites", ne pouvaient jamais symboliser des "mondes antérieurs", mais seulement les "tentatives de faire des hommes" sur ce Globe – les Races Pré-Adamites dont parle le Zohar et que nous désignons sous le nom de Première Race-Mère. En effet, de même qu'en parlant des six Terres (les six "Membres" de Microprosopus), on dit que la septième (notre Terre) n'entra pas en ligne de compte lorsque les six furent créées (les six Sphères au-dessus de notre Globe dans la Chaîne Terrestre), de même les sept premiers Rois d'Edom ne sont pas compris dans les calculs de la Genèse. En vertu de la loi d'analogie et de permutation, dans le Livre des Nombres chaldéen, comme dans les Livres du Savoir et de la Sagesse, les "sept mondes primordiaux" veulent aussi dire les "sept races primordiales" (sous-races de la Première Race-Mère des Ombres) et les Rois d'Edom sont aussi les fils "d'Esaü, le père des Edomites" [11] ; c'est-à-dire qu'Esaü représente dans la Bible la race qui tient le milieu entre la Quatrième et la Cinquième, les races Atlantéenne et Aryenne. "Deux nations sont dans tes entrailles", dit le Seigneur à Rébecca, et Esaü était rouge et poilu.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, p.329)




Les méthodes transcendantes de la Cabale ne doivent pas être mentionnées dans un ouvrage public, mais ses divers systèmes de façons arithmétiques et géométriques de déchiffrer certains symboles, peuvent être décrits. Les méthodes de calculs du Zohar, avec leurs trois sections, la Gématria, le Notaricon, et la Témoura, ainsi que l'Albath et l'Algath, sont excessivement difficiles à mettre en pratique. Nous renvoyons ceux qui voudraient en apprendre davantage aux ouvrages de Cornélius Agrippa [12] ; mais aucun de ces systèmes ne peut jamais être compris, à moins qu'un Cabaliste ne devienne un véritable Maître dans sa Science. Le Symbolisme de Pythagore exige un labeur encore plus ardu. Ses symboles sont très nombreux et rien que pour extraire de son Symbolisme la liste générale de ses doctrines abstraites, il faudrait des années d'études. Ses figures principales sont le carré (le Tetraktys), le triangle équilatéral, le point dans le cercle, le cube, le triple triangle et enfin la quarante-septième proposition des Eléments d'Euclide, proposition dont Pythagore fut l'inventeur. Mais, à cette exception près, aucun des symboles ci-dessus ne lui doit son origine, comme le croient certaines gens. Des milliers d'années avant son époque ils étaient déjà bien connus en Inde d'où le Sage de Samos les rapporta. Non pas comme une spéculation, mais comme une Sciences démontrée, ainsi que le dit Porphyre en citant Moderatus le Pythagoricien.

Les chiffres de Pythagore étaient des symboles hiéroglyphiques à l'aide desquels il expliquait toutes les idées concernant la nature des choses [13]

La figure géométrique fondamentale de la Cabale, telle qu'elle est donnée dans le Livre des Nombres[14], cette figure qui, suivant la tradition et les Doctrines Esotériques, fut donnée à Moïse par la Divinité Elle-même, sur le Mont Sinaï [15] renferme dans ses combinaisons, grandioses parce qu'elles sont simples, la clef du problème universel. Cette figure renferme en elle toutes les autres.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.111)




La Cabale appelle l'alphabet Hébreu les "lettres des Anges", qui auraient été communiquées aux Patriarches, exactement comme le Dévanâgarî fut communiqué aux Richis par les Dévas. Les Chaldéens découvrirent leurs lettres tracées dans le ciel, par les "étoiles et comètes non encore fixées", nous dit le Livre des Nombres, tandis que les Phéniciens possédaient un alphabet sacré formé par les torsions des serpents sacrés. Le Natar Khari (alphabet hiératique) et la langue secrète (sacerdotale) des Egyptiens, ont d'étroits rapports avec la plus antique "langue de La Doctrine Secrète". C'est un Dévanâgari avec des combinaisons et des additions mystiques, dans lesquelles le Senzar entre pour une large part.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.112)




La Cabale des Juifs n'est que l'écho déformé de la DOCTRINE SECRETE des Chaldéens et que la véritable Cabale ne se trouve que dans le Livre des Nombres Chaldéens que possèdent aujourd'hui quelques Soufis persans.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.190)




Dans son état manifesté il[16] devient Dix, l'Univers. Dans la Cabale chaldéenne, il est sans sexe. Dans celle des Juifs, Shékinah est femelle et les premiers Chrétiens, ainsi que les Gnostiques, considéraient le Saint-Esprit comme une puissance féminine. Dans le Livre des Nombres "Shékina" perd l'h final qui en faisait un nom féminin. Nârâyana, celui qui se Meut sur les Eaux, est aussi sans sexe, mais nous croyons fermement que Shékinah et Daiviprakriti la "Lumière du Logos" ne font qu'un, au point de vue philosophique.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.201, note de bas de page)




En l'absence du Livre des Nombres[17], les Cabalistes de l'Occident n'ont le droit d'en arriver à des conclusions précises que lorsqu'ils possèdent au moins quelques données tirées de cet "ancien document" – données que l'on découvre aujourd'hui disséminées dans les papyrus égyptiens, sur les briques assyriennes et dans les traditions conservées par les descendants des disciples des derniers Nazars.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, p.205)




Suivant les règles qui régissent la lecture symbolique occulte, telles qu'elles sont établies dans l'antique Sépher Jetzirah (dans le Livre des Nombres [18] chaldéen) les quatorze premières lettres [du Bereshit de la Genèse[19]] (ou B'rasitb' raalaim) suffisent amplement à elles seules pour expliquer la théorie de la "création" sans qu'il faille d'autres explications ou qualifications. Chacune de ces lettres constitue une phrase et si on les plaçait à côté de la version originale, hiéroglyphique ou picturale de la "création" qui se trouve dans le LIVRE DE DZYAN, l'origine des lettres phéniciennes et juives serait bientôt découverte.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, V, pp.220-221)


Notes et références

  1. La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.
  2. Voir le Mantuan Codex.
  3. La formation de "l'Ame Vivante", ou l'Homme, rendrait mieux l'idée. Une "Ame Vivante" est, dans la Bible, le synonyme de l'Homme. Ce sont nos sept "Principes".
  4. Livre des Nombres, L. VIII, 3.
  5. C'est cette Trinité qui est désignée par les "trois pas de Vishnou" qui signifient, puisque l'exotérisme considère Vishnou comme l'Infini, que de Parabrahman sont issus Mūlaprakriti, Pourousha (le Logos) et Prakriti : les quatre formes de Vâch (avec elle-même comme synthèse), Dans la Cabale, Aïn-Soph, Shékinah, Adam Kadmon et Séphira, les quatre ou les trois émanations. sont distinctes et cependant unes.
  6. Le Livre des Nombres chaldéen. Dan la Cabale courante, le nom de Jéhovah remplace celui d'Adam Kadmon.
  7. Docteur A. Wilder, qui dit que Gan-duniyas est un des noms de la Babylonie.
  8. Job, I, 6.
  9. Le Livre des Nombres Chaldéen.
  10. NDE : La Qabbalah de Myer.
  11. Genèse, XXXVI, 43.
  12. Voyez Isis Dévoilée, III, 293, 404. Gématria est formé, à l'aide d'une métathèse, du mot grec γραμματεία : le Notaricon peut être comparé à la sténographie : la Témoura est une permutation – un moyen de diviser l'alphabet et de déplacer les lettres.
  13. Mot à mot :"les raisons des choses". V. De Vita Pithag. – Le passage de Porphyre relatif à la doctrine de Pythagore sur les nombres, où il cite Moderatus de Gadès, est donné en entier dans les Ennéades de Plotin, par Bouillet, t. III, p. 628. (Extraits de Philosophes néo-Platoniciens), Paris, Hachette, 1861. (N.d.T.)
  14. Nous n'avons jamais entendu dire qu'une copie de cet antique ouvrage soit comprise dans le catalogue d'une bibliothèque européenne quelconque, mais c'est un des "Livres d'Hermès" et il est mentionné dans les oeuvres d'un grand nombre d'auteurs philosophiques du Moyen Age, qui en tirent des citations. Parmi ces autorités, il y a le Rosarium Philosoph., d'Arnaud de Villeneuve, l'Opus de Lapide de Francesco Arnuphi, le Tractatus de Transmutatione Metallorum d'Hermès Trismégiste et sa Table d'Emeraude et surtout le traité de Raymond Lulle intitulé Ab Angelis Opus Divinum de Quinta Essentia.
  15. Exode, XXV, 40.
  16. NDE : Le nombre 1.
  17. L'auteur ne possède que quelques extraits, une douzaine de pages en tout, tirés mot à mot de cet inappréciable ouvrage, dont il n'existe plus, peut-être, que deux ou trois exemplaires.
  18. Le Sépher Jetzirah connu de nos jours ne constitue qu'une partie de l'original incorporé dans le Livre des Nombres chaldéen. Le fragment que possèdent actuellement les Cabalistes occidentaux a été fortement retouché par les Rabbins du moyen âge, comme le prouvent ses points massorétiques. Le plan de la "Massore" est un voile moderne datant d'après notre ère et perfectionné à Tibériade (voyez Isis Dévoilée, vol. IV, pp. 114-115).
  19. NDE : "du Bereshit de la Genèse" est absent du texte original ; nous ne le mentionnons que parce que le paragraphe cité ici a été tronqué des paragraphes précédents, traitant du Zohar et de la création des Elohim.