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Nous savons par divers auteurs anciens, entre autres Cicéron <ref>''Tuscul. Quæst.'', I, II, 20.</ref> et Clément d'Alexandrie <ref>''Strom.'', I, II, Oper., I, 467, Ed. de Potter.</ref>, que ce sujet faisait partie des Mystères Sabéens. Ces derniers auteurs sont les seuls qui aient attribué à sa véritable cause le fait qu'Eschyle fut accusé de sacrilège par les Athéniens et fut condamné à être lapidé. Ils disent qu'Eschyle, qui n'était pas initié, avait profané les Mystères en les représentant dans ses Trilogies, sur une scène publique <ref>Hérodote et Pausanias supposaient que la condamnation était due à ce qu'Eschyle, adoptant la Théogonie des Egyptiens, fit de '''Diane''' la fille de Cérès et non de Latone. (Voyez Ælian, ''Var. Hist.'', I, V, XVIII ; I, 433, Edition Gronov.) Mais Eschyle ''était'' initié.</ref>, mais il aurait encouru la même condamnation s'il avait été initié ; ce devait être le cas, car autrement il eût dû avoir, comme Socrate, un Daimon pour lui révéler le Drame allégorique secret et sacré de l'Initiation. (''[[NDE]] : la référence à '''Diane''' se situe dans la note de bas de page sur la "scène publique"'').  
Il est vrai que Neïth, Isis, '''Diane''', etc., quel que soit le nom qu'on lui donne, était "une Déesse démiurgique, à la fois visible et invisible ayant sa place dans le Ciel et aidant à la génération des espèces – la Lune, en un mot. Ses aspects et ses pouvoirs occultes sont sans nombre et sous l'un de ces aspects, la Lune devient chez les Egyptiens Hathor, autre aspect d'Isis <ref>Hathor est l'Isis infernale, la déesse par excellence de l'Occident ou monde inférieur.</ref>, et l'on représente ces deux déesses comme allaitant Horus.
 
({{ds}}, II, p.121)
 
 
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Nous savons par divers auteurs anciens, entre autres Cicéron <ref>''Tuscul. Quæst.'', I, II, 20.</ref> et Clément d'Alexandrie <ref>''Strom.'', I, II, Oper., I, 467, Ed. de Potter.</ref>, que ce sujet<ref>[[NDE]] : Le mythe de [[Prométhée]].</ref> faisait partie des Mystères Sabéens. Ces derniers auteurs sont les seuls qui aient attribué à sa véritable cause le fait qu'Eschyle fut accusé de sacrilège par les Athéniens et fut condamné à être lapidé. Ils disent qu'Eschyle, qui n'était pas initié, avait profané les Mystères en les représentant dans ses Trilogies, sur une scène publique <ref>Hérodote et Pausanias supposaient que la condamnation était due à ce qu'Eschyle, adoptant la Théogonie des Egyptiens, fit de '''Diane''' la fille de Cérès et non de Latone. (Voyez Ælian, ''Var. Hist.'', I, V, XVIII ; I, 433, Edition Gronov.) Mais Eschyle ''était'' initié.</ref>, mais il aurait encouru la même condamnation s'il avait été initié ; ce devait être le cas, car autrement il eût dû avoir, comme Socrate, un Daimon pour lui révéler le Drame allégorique secret et sacré de l'Initiation. (''[[NDE]] : la référence à '''Diane''' se situe dans la note de bas de page à propos d'Eschyle et la "scène publique"'').  


({{ds}}, III, pp.522-523)
({{ds}}, III, pp.522-523)

Dernière version du 3 mars 2010 à 16:46

Diane, déesse de la mythologie romaine, équivalente de l'Artémis grecque.

C'est la fille de Latone (Léto) et de Jupiter, soeur jumelle d'Apollon, née sur l'île d'Ortygie appelée plus tard Délos. Elle vint au monde quelques instants avant son frère. Témoin des douleurs maternelles, elle conçut une telle aversion pour le mariage, qu'elle demanda et obtint de son père la grâce de garder une virginité perpétuelle comme sa soeur Minerve (Athéna). C'est pour cette raison que ces deux déesses reçurent de l'oracle d'Apollon le nom de Vierges blanches. Jupiter l'arma lui-même d'un arc et de flèches, et la fit reine des bois. Il lui donna pour cortège soixante nymphes, appelées Océanies, et vingt autres nommées Asies, dont elle exigeait une inviolable chasteté.

Comme son frère Apollon, elle possède différents noms : sur terre, elle est connue sous le nom de Diane ou Artémis : au ciel, Luna (la Lune) ou Phébé ; aux Enfers, Hécate. Elle avait en outre un grand nombre de surnoms, selon les qualités qu'on lui attribuait, les contrées qu'elle semblait favoriser, les temples où on l'honorait.

(source : Wikipédia francophone)




Il est vrai que Neïth, Isis, Diane, etc., quel que soit le nom qu'on lui donne, était "une Déesse démiurgique, à la fois visible et invisible ayant sa place dans le Ciel et aidant à la génération des espèces – la Lune, en un mot. Ses aspects et ses pouvoirs occultes sont sans nombre et sous l'un de ces aspects, la Lune devient chez les Egyptiens Hathor, autre aspect d'Isis [1], et l'on représente ces deux déesses comme allaitant Horus.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.121)




Nous savons par divers auteurs anciens, entre autres Cicéron [2] et Clément d'Alexandrie [3], que ce sujet[4] faisait partie des Mystères Sabéens. Ces derniers auteurs sont les seuls qui aient attribué à sa véritable cause le fait qu'Eschyle fut accusé de sacrilège par les Athéniens et fut condamné à être lapidé. Ils disent qu'Eschyle, qui n'était pas initié, avait profané les Mystères en les représentant dans ses Trilogies, sur une scène publique [5], mais il aurait encouru la même condamnation s'il avait été initié ; ce devait être le cas, car autrement il eût dû avoir, comme Socrate, un Daimon pour lui révéler le Drame allégorique secret et sacré de l'Initiation. (NDE : la référence à Diane se situe dans la note de bas de page à propos d'Eschyle et la "scène publique").

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, III, pp.522-523)


Voir aussi


Notes et références

  1. Hathor est l'Isis infernale, la déesse par excellence de l'Occident ou monde inférieur.
  2. Tuscul. Quæst., I, II, 20.
  3. Strom., I, II, Oper., I, 467, Ed. de Potter.
  4. NDE : Le mythe de Prométhée.
  5. Hérodote et Pausanias supposaient que la condamnation était due à ce qu'Eschyle, adoptant la Théogonie des Egyptiens, fit de Diane la fille de Cérès et non de Latone. (Voyez Ælian, Var. Hist., I, V, XVIII ; I, 433, Edition Gronov.) Mais Eschyle était initié.