« Adolphe Franck » : différence entre les versions

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Celui-ci est référencé sur Esopedia dans la '''[[Bibliographie de la Doctrine Secrète]]'''.  
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== Biographie succincte ==
== Biographie succincte <ref>Les éléments biographiques présentés ici proviennent pour la plupart de l'article sur Adolphe Franck par Isidore Singer et Isaac Bloch dans la ''[[Jewish Encyclopedia]]'', 1901-1906. [http://www.jewishencyclopedia.com/view.jsp?artid=299&letter=F Texte en ligne] (source : note de la Wikipédia francophone) </ref>==


Il fait ses études à l'école rabbinique d'Alaincourt, puis au collège de Nancy et à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie. En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris, où il a entre autres pour élèves Edmond About et Francisque Sarcey.
Il fait ses études à l'école rabbinique d'Alaincourt, puis au collège de Nancy et à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie. En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris, où il a entre autres pour élèves Edmond About et Francisque Sarcey.


En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la ''[[La Kabbale ou la philosophie religieuse des Hébreux|Kabbale]]'', qualifié par Jules Michelet de « chef d'œuvre de critique » <ref>Cité par Alfred Fouillée, ''Le Mouvement idéaliste et la réaction contre la science positive'', Appendice I, ''M. Adolphe Franck et le mouvement philosophique depuis cinquante ans'', Alcan, Paris, 1896, p. 284. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77044q.pdf Texte en ligne sur Gallica] (source : note de Wikipédia francophone)</ref> lui vaut d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques à l'âge de seulement 36 ans. La même année, alors que commence à paraître le ''Dictionnaire des sciences philsosophiques'' qu'il rédige avec une cinquantaine de collaborateurs, il devient membre du Consistoire central des Israélites de Nancy. En 1848, il se présente sans succès aux élections législatives du département de la Meurthe. De 1849 à 1852, il est le suppléant de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire à la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France. En 1852, il devient conservateur adjoint de la Bibliothèque impériale. De 1854 à 1881, il assure un cours sur le droit de la nature et des gens au Collège de France. À partir de 1882, il est membre de la Société des études juives, dont il est président en 1888. Il est également membre du Conseil supérieur de l'instruction publique et compte parmi les fondateurs et présidents de la Ligue de la paix et de la liberté et de la Ligue nationale contre l'athéisme, où il crée en 1891 la revue ''La Paix sociale''.
En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la ''[[La Kabbale ou la philosophie religieuse des Hébreux|Kabbale]]'', qualifié par Jules Michelet de « chef d'œuvre de critique » <ref>Cité par Alfred Fouillée, ''Le Mouvement idéaliste et la réaction contre la science positive'', Appendice I, ''M. Adolphe Franck et le mouvement philosophique depuis cinquante ans'', Alcan, Paris, 1896, p. 284. [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k77044q.pdf Texte en ligne sur Gallica] (source : note de la Wikipédia francophone)</ref> lui vaut d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques à l'âge de seulement 36 ans. La même année, alors que commence à paraître le ''Dictionnaire des sciences philsosophiques'' qu'il rédige avec une cinquantaine de collaborateurs, il devient membre du Consistoire central des Israélites de Nancy. En 1848, il se présente sans succès aux élections législatives du département de la Meurthe. De 1849 à 1852, il est le suppléant de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire à la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France. En 1852, il devient conservateur adjoint de la Bibliothèque impériale. De 1854 à 1881, il assure un cours sur le droit de la nature et des gens au Collège de France. À partir de 1882, il est membre de la Société des études juives, dont il est président en 1888. Il est également membre du Conseil supérieur de l'instruction publique et compte parmi les fondateurs et présidents de la Ligue de la paix et de la liberté et de la Ligue nationale contre l'athéisme, où il crée en 1891 la revue ''La Paix sociale''.


Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au ''Journal des débats'' et au ''Journal des savants''.
Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au ''Journal des débats'' et au ''Journal des savants''.

Version du 10 mars 2009 à 20:03

Adolphe Franck. Né en 1809, décédé en 1893, Adolphe Franck fut suppléant de Barthélemy-Saint-Hilaire au Collège de France, avant d'y obtenir la chaire de droit de la nature et des gens. Il est l'auteur d'un ouvrage sur la Kabbale juive qui semble être une référence pour Helena Blavatsky dans l'écriture de son ouvrage La Doctrine Secrète.

Portrait d'Adolphe Franck, réalisé par Jules Bastien-Lepage en 1878

Celui-ci est référencé sur Esopedia dans la Bibliographie de la Doctrine Secrète.

Biographie succincte [1]

Il fait ses études à l'école rabbinique d'Alaincourt, puis au collège de Nancy et à l'université de Toulouse. N'ayant pu obtenir une bourse pour poursuivre ses études rabbiniques, il se tourne vers la médecine, puis opte pour la philosophie. En 1832, il est reçu premier au concours d'agrégation de philosophie et obtient la même année son doctorat ès lettres. Il est ensuite professeur de philosophie aux collèges de Douai, de Nancy et de Versailles, puis au lycée Charlemagne de Paris, où il a entre autres pour élèves Edmond About et Francisque Sarcey.

En 1840, il inaugure à la Sorbonne un cours libre sur la philosophie sociale, lequel est interrompu par une maladie qui l'amène à séjourner pendant quelque temps à Pise. En 1844, son ouvrage sur la Kabbale, qualifié par Jules Michelet de « chef d'œuvre de critique » [2] lui vaut d'être élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques à l'âge de seulement 36 ans. La même année, alors que commence à paraître le Dictionnaire des sciences philsosophiques qu'il rédige avec une cinquantaine de collaborateurs, il devient membre du Consistoire central des Israélites de Nancy. En 1848, il se présente sans succès aux élections législatives du département de la Meurthe. De 1849 à 1852, il est le suppléant de Jules Barthélemy-Saint-Hilaire à la chaire de philosophie grecque et latine au Collège de France. En 1852, il devient conservateur adjoint de la Bibliothèque impériale. De 1854 à 1881, il assure un cours sur le droit de la nature et des gens au Collège de France. À partir de 1882, il est membre de la Société des études juives, dont il est président en 1888. Il est également membre du Conseil supérieur de l'instruction publique et compte parmi les fondateurs et présidents de la Ligue de la paix et de la liberté et de la Ligue nationale contre l'athéisme, où il crée en 1891 la revue La Paix sociale.

Outre une vingtaine d'ouvrages, Adolphe Franck est l'auteur de très nombreuses contributions aux publications de l'Académie des sciences morales et politiques, aux Archives israélites de France, au Journal des débats et au Journal des savants.

(source : extrait de l'article sur Adolphe Franck de la Wikipédia francophone)

Ouvrages référencés sur Esopedia

Notes et références

  1. Les éléments biographiques présentés ici proviennent pour la plupart de l'article sur Adolphe Franck par Isidore Singer et Isaac Bloch dans la Jewish Encyclopedia, 1901-1906. Texte en ligne (source : note de la Wikipédia francophone)
  2. Cité par Alfred Fouillée, Le Mouvement idéaliste et la réaction contre la science positive, Appendice I, M. Adolphe Franck et le mouvement philosophique depuis cinquante ans, Alcan, Paris, 1896, p. 284. Texte en ligne sur Gallica (source : note de la Wikipédia francophone)