« Christ » : différence entre les versions
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Version du 28 janvier 2009 à 01:44
Christ, du grec chrestos, "oint". Entité spirituelle appelée le "Sauveur" dans le christianisme. Esotériquement, le Christ est différent de Jésus, l'homme qui a été adombré par l'entité du Christ.
Le Christ, appelé aussi le Bodhisattva ou l'Instructeur du Monde, est le "Chef" du Deuxième Rayon de la Hiérarchie, l'aspect Amour-Sagesse. Il est appelé à s'incarner par un nouvel avatar dans les temps à venir, normalement au cours du XXIème siècle, pour fonder une religion universelle fondée sur la fraternité des Hommes. Il est le véritable Messiah des Juifs, l'Imam Mahdi des Musulmans ou le Seigneur Maitreya des Hindous, que les pratiquants de ces différentes religions attendent pour établir un temps de paix sur la Terre.
Le terme Christ en lui-même est emprunté d'une terminologie grecque initiatique qui avait cours dans les écoles des Mystères - le Chrestos - qui illustrait bien le processus occulte par lequel Jésus a connu l'adombrement de la part du Christ.
(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey)
Pour les Chrétiens, le Christ n'est qu'un autre nom pour Jésus. La
philosophie des Gnostiques, des Initiés et des Hiérophantes le comprenait
de toute autre façon. La signification du mot Christos, χριστος, comme
celle de tous les mots grecs, doit se chercher dans le Sanscrit, son origine
philologique. Dans cette langue, Kris veut dire sacré[1], et c'est de là que vient le nom de la divinité hindoue Krishna (le pur ou le sacré).
D'autre part, le Christos grec a plusieurs significations, comme l'oint (l'huile pure, chrism) et d'autres. Dans toutes les langues, bien que le synonyme du mot veuille dire essence pure ou sacrée, il représente la première émanation de la Divinité invisible, se manifestant tangiblement dans l'esprit. Le Logos grec, le Messie hébreu, le Verbe latin et la Virâdj, (le fils) hindou, sont identiquement les mêmes : ils représentent l'idée d'entités collectives – ou flammes détachées de l'unique et éternel centre de lumière.
"L'homme qui accomplit des actions pieuses, mais
intéressées [dans le seul but de sauver son âme] peut atteindre le rang des dévas [saints] [2] ; mais celui qui accomplit ces mêmes actions pieuses d'une manière désintéressée, se libère pour toujours des cinq éléments" (de la matière). "Percevant l'Ame Suprême dans tous les êtres, et tous les êtres dans l'Ame Suprême, en offrant sa propre âme en sacrifice, il s'identifie avec l'être qui rayonne dans sa propre splendeur."
(Manou, livre XII, shlokas, 90, 91).
Ainsi, le Christos, pris comme une unité, n'est qu'une abstraction : une idée générale représentant la réunion collective d'innombrables entités spirituelles, qui sont l'émanation directe de la CAUSE PREMIERE infinie, invisible et incompréhensible – les esprits individuels humains, qu'on nomme, à tort, les âmes. Ce sont les fils divins de Dieu, dont quelques-uns seulement adombrent les hommes mortels, mais – et c'est le cas de la majorité, ils restent éternellement des esprits planétaires, et quelques-uns – la faible et rare minorité – s'unissent pendant la vie à quelques êtres humains. Des êtres Divins tels que le Bouddha-Gautama, Jésus, Lao-Tse, Krishna, et quelques autres, s'étaient unis en permanence avec leurs esprits, et par conséquent ils étaient devenus des Dieux sur la terre. D'autres comme Moise, Pythagore, Apollonius, Plotin, Confucius, Platon, Jamblique et quelques saints chrétiens, ayant été ainsi réunis par intervalles, ont pris rang dans l'histoire comme des demi-dieux et des guides de l'humanité. Une fois débarrassées de leurs tabernacles terrestres, leurs âmes libérées, dorénavant réunies pour toujours à leurs esprits, rejoignent l'armée resplendissante, unie en une seule solidarité spirituelle de pensées et d'actions, et qu'on nomme "l'Oint". Voilà donc la signification que donnaient les Gnostiques, lesquels en disant que le "Christos" a souffert spirituellement pour l'Humanité, voulaient impliquer que ce fut son Esprit Divin qui souffrit le plus.
(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, IV, pp.179 et s.)
Il ne nous est pas possible de pénétrer dans la pensée, les réactions et les
plans du Christ.
En Palestine, Son apparition fut surtout prophétique. Son œuvre principale fut de poser les fondements pour les activités qui suivront Son retour, et de semer ce qu'Il récoltera pendant l'Age Nouveau. Le côté tragique de Sa venue, il y a deux mille ans, a été accentué par les théologiens, et ils ont tellement insisté sur Ses souffrances que l'aspect douloureux de l'histoire évangélique a exercé une influence prévalente dans le monde.
Le drame du Christ eut plusieurs raisons :
- 1. Il découvrit que l'humanité n'était pas prête à recevoir ce qu'Il venait lui donner, et qu'il Lui faudrait des siècles d'expérience, d'enseignement et d'épreuves avant qu'Il puisse commencer Son oeuvre véritable.
- 2. Il se rendit compte qu'Il lui fallait entrer en relation plus étroite avec ce centre qu'Il avait coutume d'appeler "la Maison du Père". C'est cette constatation qui Le conduisit à déclarer à Ses disciples qu'ils feraient de "plus grandes choses" que celles qu'Il avait accomplies, et qu'Il devait aller vers Son Père.
- 3. Il comprit qu'Il avait besoin de travailleurs et de disciples mieux formés et plus consacrés que cela n'était possible à cette époque, ou que cela n'a été possible depuis lors. C'est pourquoi il rassemble et instruit le Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde. Lorsqu'il y aura un nombre suffisant de serviteurs et de travailleurs éclairés, Il viendra et rien ne pourra empêcher Sa venue.
- 4. Il découvrit aussi que les hommes n'étaient alors pas assez désespérés pour "s'emparer du Royaume des Cieux par la violence". Ce n'est que dans le désespoir, et lorsqu'il a atteint l'extrême limite de ses ressources personnelles, que le disciple trouve le chemin de ce Royaume et est prêt à abandonner les voies anciennes. Ce qui est vrai pour l'individu doit l'être également, sur une plus vaste échelle, pour l'humanité.
(source : "Le Retour du Christ" d'Alice Bailey, pp.99-100)
Le Christos (leçon 5)
en cours de traduction
There are many to whom these Instructions are sent who are nod able to obtain the books containing our expositions of the Ancient wisdom, and to whom, therefore, many of our allusions are unintelligible. More especially is this true of those who have come out from under the bondage of the modern church, and while still holding the person and character of Jesus in reverence and love, know not just where to place Him in the scale of human life, under their changed convictions, or else who are disposed to put Him on the same level with other men.
Every age has its Christ or Saviour, who may manifest under different conditions and in one or more human bodies ; but by an age we must not be understood as meaning a few hundred years, for many thousand years comprise such an age as is now referred to.
In the 1st Vol. of the Secret Doctrine, in the opening stanzas of the third chapter, occur these words : "The three fall into the four." This sentence contains the whole secret of the manifestation of the Saviours of all time. Whether the trinity of Father, Mother, Son ; Atma, Buddhi, Manas ; Matter, Force and Consciousness ; Desire, Will and Wisdom ; or Body, Soul and Spirit is under consideration, is of no consequence ; for in their last analysis, they are all One, and this One in Three is the Absolute, the life and being of all that is in manifestation on all the planes of the Cosmos, and each must be understood as interchangeable, though complete in itself when separated ; and whichever one of the three aspects (or persons, as the church teaches them to be) manifests in time or eternity, manifests perfectly ; that is, manifests with all the attributes of the other two.
This three-fold manifestation of life and being "is eternal in the Heavens", and always has been, and always will be in that state of consciousness commonly termed Nirvana or Heaven. It is inconceivable to think of It as withdrawing any part of itself, for It is a unit, It is the God.
No form of words can adequately describe the descent of this God into Matter, for matter was not in manifestation until the descent was accomplished. The principle of Shadow conveys as nearly as is possible an idea of the process. The Three, that is, the Three in One – created and became all Substance, all Matter, by a process akin to the casting of a shadow on the physical plane, that is by projecting the creative thought into temporary form and substance ; that substance having all the attributes (in a lesser or more modified degree) of its progenitors.
To cast a shadow, a form must pass between the sunlight and the earth ; the sun, the body and the earth are three different grades or rates of vibration of matter, and these constitute the agents by orb through which the shadow is cast, and they correspond to three different agents and attributes of the three great creative fires, represented by the Trinity before mentioned.
Now, in order to assist you, who find it difficult to comprehend Unity in Diversity, we will take one aspect of the Trinity – the Son, which must also be considered as Cosmic Substance or Matter, in the ; trinity of Matter, Force and Consciousness ; as Body, in Body, Soul and Spirit ; as Manas, in Manas, Buddhi and Atma. This aspect of the Son is the Christos, the Saviour, the Angel of Light, that fell from. heaven into manifestation, not because of evil, but to fulfill the Desire, or the Father-principle's Will, which was the creation of matter, its evolution, and final redemption.
Every atom of manifested matter possesses this principle ; consequently, every human being ; but it is dormant until brought out and, developed ; and can only be developed by the highest instincts of the Soul. Consequently, while we are all Saviours in embryo, it is only One in any age that is able to develop the love, the endurance and self-sacrifice necessary for such a high calling, and that One becomes the "Elder Brother" of the race and age to which he belongs.
In St. John, 17th chapter and 21st verse, are these words : "That they may be one ; as thou Father art in me and I in thee ; that they also may be one in us, that the world may know that thou halt sent me :" This hope as expressed in this most beautiful and occult passage clearly demonstrates the belief held by Jesus of a final involution of matter in the same order that evolution had brought it out and up to the point where involution became a possibility.
Much of the controversy between science and religion as well as between different divisions of religious bodies, is due to the unwillingness of one body to fairly consider the disputed points in the philosophy of the other. The ignorant Christian imagines that Jesus must lose in greatness and power if considered from the common standpoint of an evolutionary monad, such as was the beginning of the earthly life of all mankind, though he is often referred to in ecclesiastical works as "the first-born among many brethren." If he is a brother to all the rest of the human race, surely he was subject to the common laws of evolution. We do not desire to detract from the divinity of Jesus-we only desire to show the common origin of the divinity in all mankind.
(source : Les Enseignements du Temple de Maître Hilarion)
Voir aussi
Notes et références
- ↑ Dans son débat avec Jacolliot sur l'orthographe exacte du Kristna hindou, M. Textor de Ravisi, catholique ultramontain, cherche à prouver que Christna devrait s'écrire Krishna ; car, comme celui-ci veut dire noir et que les statues de ce dieu sont généralement noires, le mot tire sa signification de la couleur. Nous renvoyons le lecteur à la réponse de Jacolliot dans son livre récent Christna et le Christ, où il est prouvé avec évidence que ce nom ne vient en aucune manière de la couleur.
- ↑ Les Bouddhistes et les Brahmanes ne possèdent pas d'équivalent pour le mot "miracle" dans le sens que lui attribue le Christianisme. La seule traduction correcte serait meipo, une merveille, une chose remarquable, mais non point une violation de la loi naturelle. Les "Saints" n'accomplissent que des meipos.
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