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'''Mage'''. De Mag ou Mahâ. Ce mot est la racine du mot magicien. Le Mahâ-âtma (grande âme ou esprit) dans l'Inde possédait ses prêtres aux époques pré-védiques. Les Mages étaient les prêtres du dieu du Feu ; nous les trouvons chez les Assyriens et les Babyloniens ainsi que chez les Perses — ceux qui adorent le feu. Les trois Mages, également désignés du nom de rois, dont on dit qu'ils ont fait des cadeaux d'or, d'encens et de myrrhe à l'enfant Jésus, étaient des adorateurs du feu comme les autres et des astrologues, car ils aperçurent son étoile. Le Grand Prêtre des Parsis, à Surat, est appelé Mobed. D'autres dérivent le nom de Megh ; Meh-ab voulant dire quelque chose de grand et de noble. Selon Kleuker, les disciples de Zoroastre furent appelés Meghestom.
'''Mage'''. De [[Mag]] ou [[Mahâ]]. Ce mot est la racine du mot [[magicien]]. Le ''[[Mahâtma|Mahâ-âtma]]'' (grande [[âme]] ou esprit) dans l'[[Inde]] possédait ses prêtres aux époques pré-[[védiques]]. Les '''Mages''' étaient les prêtres du dieu du [[Feu]] ; nous les trouvons chez les [[Assyriens]] et les [[Babyloniens]] ainsi que chez les [[Perses]] — ceux qui adorent le feu. Les [[trois]] Mages, également désignés du nom de rois, dont on dit qu'ils ont fait des cadeaux d'[[or]], d'encens et de myrrhe à l'enfant [[Jésus]], étaient des adorateurs du [[feu]] comme les autres et des [[astrologues]], car ils aperçurent son étoile. Le Grand Prêtre des [[Parsis]], à [[Surat]], est appelé [[Mobed]]. D'autres dérivent le nom de ''Megh'' ; ''Meh-ab'' voulant dire quelque chose de grand et de noble. Selon Kleuker, les disciples de [[Zoroastre]] furent appelés ''Meghestom''.


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'''Mages''', du latin. Nom des antiques prêtres héréditaires et des savants adeptes de [[Perse]] et de [[Médie]] ; mot qui dérive de [[Mahâ]], grand, lequel plus tard devint [[mog]] ou [[mag]], prêtre en [[pehlvi]]. [[Porphyre]] les décrit (''De Abst.'' iv. 16) comme "les savants qui, chez les Perses, ont pour occupation le service de la Divinité et qu'on appelle [[Mages]]" ; et Suidas nous apprend que "chez les Perses on appelle Mages les amis de la [[sagesse]] (philalethaï). Le ''[[Zend Avesta]]'' (ii., 171, 261.) les divisent en [[trois]] degrés :
* (1) les [[Herbeds]] ou "Novices" ;
* (2) les [[Mobeds]] ou "[[Maîtres]]" ;
* (3) les [[Destur Mobeds]] ou "Maîtres Parfaits".
Les [[Chaldéens]] possédaient des collèges similaires, ainsi que les [[Égyptiens]] : les Destur Mobeds étant identiques aux [[Hiérophantes]] des [[Mystères]], tels qu'on les pratiquait en [[Grèce]] et en [[Égypte]].
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== Voir aussi ==
* [[Magie]]


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Dernière version du 16 avril 2008 à 20:08

Mage. De Mag ou Mahâ. Ce mot est la racine du mot magicien. Le Mahâ-âtma (grande âme ou esprit) dans l'Inde possédait ses prêtres aux époques pré-védiques. Les Mages étaient les prêtres du dieu du Feu ; nous les trouvons chez les Assyriens et les Babyloniens ainsi que chez les Perses — ceux qui adorent le feu. Les trois Mages, également désignés du nom de rois, dont on dit qu'ils ont fait des cadeaux d'or, d'encens et de myrrhe à l'enfant Jésus, étaient des adorateurs du feu comme les autres et des astrologues, car ils aperçurent son étoile. Le Grand Prêtre des Parsis, à Surat, est appelé Mobed. D'autres dérivent le nom de Megh ; Meh-ab voulant dire quelque chose de grand et de noble. Selon Kleuker, les disciples de Zoroastre furent appelés Meghestom.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Mages, du latin. Nom des antiques prêtres héréditaires et des savants adeptes de Perse et de Médie ; mot qui dérive de Mahâ, grand, lequel plus tard devint mog ou mag, prêtre en pehlvi. Porphyre les décrit (De Abst. iv. 16) comme "les savants qui, chez les Perses, ont pour occupation le service de la Divinité et qu'on appelle Mages" ; et Suidas nous apprend que "chez les Perses on appelle Mages les amis de la sagesse (philalethaï). Le Zend Avesta (ii., 171, 261.) les divisent en trois degrés :



Les Chaldéens possédaient des collèges similaires, ainsi que les Égyptiens : les Destur Mobeds étant identiques aux Hiérophantes des Mystères, tels qu'on les pratiquait en Grèce et en Égypte.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)


Voir aussi