« Mystères des Corybantes » : différence entre les versions

De Esopedia
(Import automatique)
 
Aucun résumé des modifications
 
(3 versions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
'''Mystères des Corybantes'''. Ils se déroulaient en
'''Mystères des Corybantes'''. Ils se déroulaient en
 
[[Phrygie]] en l'honneur d'[[Atys]], le jeune homme aimé de [[Cybèle]]. Les rites étaient très élaborés dans le [[temple]], et bruyants et
Phrygie en l'honneur d'Atys, le jeune homme aimé de Cybèle. Les rites étaient très élaborés dans le temple, et bruyants et
 
tragiques en public. Ils commençaient par une déploration publique de la mort d'Atys et finissaient par une prodigieuse
tragiques en public. Ils commençaient par une déploration publique de la mort d'Atys et finissaient par une prodigieuse
 
réjouissance de sa résurrection. La statue ou l'image de la victime de la jalousie de [[Jupiter]] était, durant les cérémonies,
réjouissance de sa résurrection. La statue ou l'image de la victime de la jalousie de Jupiter était, durant les cérémonies,
placée dans un pastos (cercueil) et les prêtres chantaient ses souffrances. Atys, comme [[Viśvakarman]] en [[Inde]], était
 
représentatif de l'[[Initiation]] et de l'[[Adeptat]]. On le montre né impuissant, parce que la chasteté est une condition requise de
placée dans un pastos (cercueil) et les prêtres chantaient ses souffrances. Atys, comme Viśvakarman en Inde, était
la vie d'un aspirant. Atys est censé avoir établi les rites et le culte de Cybèle en [[Lydie]] (Voir [[Pausanias]], VII., C. 17)
 
représentatif de l'Initiation et de l'Adeptat. On le montre né impuissant, parce que la chasteté est une condition requise de
 
la vie d'un aspirant. Atys est censé avoir établi les rites et le culte de Cybèle en Lydie (Voir Pausanias, VII., C. 17)
 
 


{{gloss}}
{{gloss}}
{{m}}
{{m}}

Dernière version du 15 avril 2008 à 20:37

Mystères des Corybantes. Ils se déroulaient en Phrygie en l'honneur d'Atys, le jeune homme aimé de Cybèle. Les rites étaient très élaborés dans le temple, et bruyants et tragiques en public. Ils commençaient par une déploration publique de la mort d'Atys et finissaient par une prodigieuse réjouissance de sa résurrection. La statue ou l'image de la victime de la jalousie de Jupiter était, durant les cérémonies, placée dans un pastos (cercueil) et les prêtres chantaient ses souffrances. Atys, comme Viśvakarman en Inde, était représentatif de l'Initiation et de l'Adeptat. On le montre né impuissant, parce que la chasteté est une condition requise de la vie d'un aspirant. Atys est censé avoir établi les rites et le culte de Cybèle en Lydie (Voir Pausanias, VII., C. 17)

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)