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'''Sortes Sanctorum''', du latin. Le "saint tirage aux sorts à des fins de divination", pratiqué par le clergé chrétien des premiers temps et au moyen âge. St. Augustin qui ne "désapprouve pas cette façon d'apprendre le futur, pourvu qu'elle ne soit pas employée à des fins mondaines, la pratiquait lui-même" (Vie de St. Grégoire de Tours). Cependant, si "des laïques, des hérétiques, ou des païens de tout genre la pratiquent", ces sortes sanctorum deviennent — si nous en croyons les bons et pieux pères — des sortes diabolorum ou sortilegium — de la sorcellerie. | '''Sortes Sanctorum''', du latin. Le "saint tirage aux sorts à des fins de divination", pratiqué par le clergé [[chrétien]] des premiers temps et au moyen âge. [[St. Augustin]] qui ne "désapprouve pas cette façon d'apprendre le futur, pourvu qu'elle ne soit pas employée à des fins mondaines, la pratiquait lui-même" (''Vie de St. Grégoire de Tours''). Cependant, si "des laïques, des hérétiques, ou des païens de tout genre la pratiquent", ces '''sortes sanctorum''' deviennent — si nous en croyons les bons et pieux pères — des ''sortes diabolorum'' ou ''sortilegium'' — de la [[sorcellerie]]. | ||
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Dernière version du 30 mars 2008 à 00:10
Sortes Sanctorum, du latin. Le "saint tirage aux sorts à des fins de divination", pratiqué par le clergé chrétien des premiers temps et au moyen âge. St. Augustin qui ne "désapprouve pas cette façon d'apprendre le futur, pourvu qu'elle ne soit pas employée à des fins mondaines, la pratiquait lui-même" (Vie de St. Grégoire de Tours). Cependant, si "des laïques, des hérétiques, ou des païens de tout genre la pratiquent", ces sortes sanctorum deviennent — si nous en croyons les bons et pieux pères — des sortes diabolorum ou sortilegium — de la sorcellerie.
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)