« Aum » : différence entre les versions

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Peut aussi être transcrit et prononcé [[Om]] : il y a dans cette différence quelque chose qui touche à une vérité [[occulte]].
'''Om''', du sanskrit. Une syllabe [[mystique]] ; en [[Inde]], le plus solennel de tous les mots. C'est "une invocation, une bénédiction, une affirmation et une promesse". Ce mot est tellement sacré, que, en vérité, dans la [[maçonnerie]] [[occulte]] primitive, il fut celui que l'on prononçait à voix basse. Personne ne doit se trouver à proximité, lorsque, à dessein, la syllabe est prononcée. On place habituellement ce mot au début des Écritures sacrées et on le met en tête des prières. Il est composé de [[trois]] lettres [[a]], [[u]], [[m]], qui, d'après la croyance populaire, symbolisent les [[trois]] [[Védas]], et aussi les [[trois]] [[Dieux]] — A pour [[Agni]], [[V]] pour [[Varuna]] et M pour [[Marut]], ou le [[Feu]], l'[[Eau]] et l'[[Air]]. D'après la philosophie [[ésotérique]], ce sont les [[trois feux]] sacrés, ou le "feu triple" dans l'univers et dans l'homme, sans compter bien d'autres choses. D'une manière [[occulte]], ce "feu triple" représente également la [[Tétraktys]] suprême, pour cette raison qu'on lui attribue pour symbole l'[[Agni]] nommé [[Abhimânin]] et sa transformation en ses trois fils, [[Pâvana]], [[Pavamâna]] et [[Śuchî]], celui "qui épuise l'[[eau]]", c'est-à-dire qui détruit les désirs matériels. Cette monosyllabe est appelée [[Udgîtha]], et elle est sacrée tout à la fois chez les [[Brâhmanes]] et les [[Bouddhistes]].
 
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Cette syllabe peut donc être transcrite et prononcée '''Om''' ou '''Aum''' : il y a dans cette différence quelque chose qui touche à une vérité [[occulte]].
 


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Dernière version du 22 mars 2008 à 17:06

Aum. La syllabe sacrée ; l'unité en trois lettres : donc la trinité en un.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Om, du sanskrit. Une syllabe mystique ; en Inde, le plus solennel de tous les mots. C'est "une invocation, une bénédiction, une affirmation et une promesse". Ce mot est tellement sacré, que, en vérité, dans la maçonnerie occulte primitive, il fut celui que l'on prononçait à voix basse. Personne ne doit se trouver à proximité, lorsque, à dessein, la syllabe est prononcée. On place habituellement ce mot au début des Écritures sacrées et on le met en tête des prières. Il est composé de trois lettres a, u, m, qui, d'après la croyance populaire, symbolisent les trois Védas, et aussi les trois Dieux — A pour Agni, V pour Varuna et M pour Marut, ou le Feu, l'Eau et l'Air. D'après la philosophie ésotérique, ce sont les trois feux sacrés, ou le "feu triple" dans l'univers et dans l'homme, sans compter bien d'autres choses. D'une manière occulte, ce "feu triple" représente également la Tétraktys suprême, pour cette raison qu'on lui attribue pour symbole l'Agni nommé Abhimânin et sa transformation en ses trois fils, Pâvana, Pavamâna et Śuchî, celui "qui épuise l'eau", c'est-à-dire qui détruit les désirs matériels. Cette monosyllabe est appelée Udgîtha, et elle est sacrée tout à la fois chez les Brâhmanes et les Bouddhistes.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)




Cette syllabe peut donc être transcrite et prononcée Om ou Aum : il y a dans cette différence quelque chose qui touche à une vérité occulte.