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({{magie}}, pp.83-84) | ({{magie}}, pp.83-84) | ||
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[...] La vraie bataille se livre dans le [[corps astral]] et elle atteint son | |||
point culminant et la violence quand le [[disciple]] est doté d'un | |||
instrument physique fort et d'un [[corps mental]] bien équipé. Plus la sensibilité du | |||
corps astral est grande, plus fortes seront ses réactions au monde physique et | |||
aux conditions mentales. Il s'en suit que les disciples et les personnes très | |||
évoluées ont un corps astral plus puissant et qu'ils travaillent avec une tension | |||
émotive plus grande que ceux qui sont moins évolués et que les fils de Dieu | |||
libérés. | |||
Il est donc conseillé aux étudiants d'avoir une attitude énergique vis-à-vis | |||
de leur nature émotive, se souvenant que la victoire vient d'en haut et ne peut | |||
être organisée d'en bas. L'[[âme]] doit gouverner et son "arme" dans la bataille est | |||
le [[mental]] consacré. | |||
Il est intéressant de noter la suite [[occulte]] dans la description du [[plan astral]] | |||
selon la règle que nous examinons. | |||
C'est le plan de la dualité des forces ; l'aspirant en devient conscient. | |||
L'homme peu évolué est conscient de la [[synthèse]], mais c'est celle de sa nature | |||
physique. L'homme d'une haute spiritualité est aussi conscient de la synthèse, | |||
celle qui existe dans son âme, où la conscience est l'unité. L'aspirant conscient | |||
surtout de la dualité est tiraillé de-ci, de-là, entre les deux. Son premier pas le | |||
porte à discerner les paires d'opposés et à choisir entre elles. La lumière qu'il a | |||
découvert en lui le rend plus conscient de l'obscurité. Le bien qui l'attire le met | |||
en garde contre le mal qui est pour lui la ligne de moindre résistance. La | |||
douleur le rend conscient du plaisir ; le ciel et l'enfer deviennent des réalités | |||
pour lui. L'attraction qu'exerce sur lui la vie de l'âme lui fait sentir l'attraction | |||
de la [[matière]] et de la forme et il est forcé de reconnaître l'action de l'une et de | |||
l'autre. Il se sent en suspens entre deux grandes forces ; quand le fait de la | |||
dualité est saisi clairement, il comprend, lentement, mais sûrement, que le | |||
facteur décisif dans le conflit est sa volonté divine qui prend la place | |||
de sa volonté personnelle, égoïste. Ainsi les forces dualistiques jouent leur rôle | |||
tant qu'elles ne sont pas vues comme deux grands courants d'énergie divine qui | |||
attirent dans deux directions opposées. L'aspirant s'aperçoit alors que devant lui | |||
s'ouvrent deux sentiers ; l'un conduit vers l'aride pays de la renaissance, l'autre | |||
conduit devant la porte dorée et à la cité des âmes libérées. | |||
L'un est donc le sentier de l'involution qui fait pénétrer l'homme toujours | |||
plus profondément dans la matière dense ; l'autre est le sentier qui conduit au | |||
dépassement de la matière vers la conscience du corps spirituel par lequel il | |||
peut agir dans le règne de l'âme. L'un de ces sentiers sera connu au vrai disciple | |||
comme étant celui de la main gauche, l'autre étant celui de la main droite, de | |||
l'activité correcte. Sur le premier, il devient un [[magicien noir]] développant | |||
seulement les pouvoirs de la personnalité, subordonnés aux buts égoïstes de | |||
celui qui poursuit les satisfactions personnelles et ambitieuses, ce qui le limite | |||
aux trois mondes et lui ferme la porte qui s'ouvre sur la vie. Sur l'autre sentier, | |||
ayant maîtrisé la personnalité, il pratique la [[magie]] de la [[Fraternité Blanche]] qui | |||
œuvre toujours dans la lumière de l'âme et avec l'âme dans toutes les formes, | |||
ayant dépassé l'ambition du soi personnel. Le clair discernement entre ces deux | |||
sentiers révèle ce que certains livres d'occultisme appellent le "Sentier étroit | |||
comme le fil du rasoir" qui se trouve entre les deux. C'est "la Noble '''Voie du milieu'''" du [[Bouddha]] ; elle indique la subtile ligne de démarcation entre les | |||
paires d'opposés et entre les deux courants qu'il a appris à reconnaître, l'un | |||
conduisant aux portes du ciel, l'autre, vers le plus sombre des [[enfers]]. | |||
({{magie}}, pp.227-229) | |||
== Notes et références == | == Notes et références == |