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« Atmâ-Mâtrâsou » : différence entre les versions

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<blockquote>"[Dissipant les ténèbres], le Seigneur existant par lui-même [[[Vishnou]], [[Nârâyana]], etc.] se manifesta... [et] voulant produire des êtres de son corps [Essence], ne créa, d'abord, que l'[[eau]] seule. Dans cette eau il jeta de la semence. Cette semence devint un [[œuf]] d'or." <ref>''[[Les Lois de Manou]]'', I, V, 6-9. Voir traduction A.C. Burnell.</ref><br />
<blockquote>"[Dissipant les ténèbres], le Seigneur existant par lui-même [[[Vishnou]], [[Nârâyana]], etc.] se manifesta... [et] voulant produire des êtres de son corps [Essence], ne créa, d'abord, que l'[[eau]] seule. Dans cette eau il jeta de la semence. Cette semence devint un [[œuf]] d'or." <ref>''[[Les Lois de Manou]]'', I, V, 6-9. Voir traduction A.C. Burnell.</ref><br />
D'où vient ce Seigneur existant par lui-même ? On l'appelle CECI et on le qualifie de "Ténèbres imperceptibles, sans qualités définies, indiscernables, inconnaissables, comme plongées dans un profond sommeil <ref>''Op. cit.'', V, 5.</ref>. Ayant habité cet OEuf pendant toute une Année Divine, celui "que le monde appelle Brahmâ" <ref>''Op. cit.'', V, 11.</ref> brise cet OEuf en deux, forme le ciel de sa partie supérieure et la terre de sa partie inférieure et du centre le firmament et "l'éternel emplacement des eaux<ref>Op. cit., V (13), traduction anglaise de Burnell. Voir aussi les traductions françaises de Loiseleur et de Pauthier, dans les ''Livres sacrés de l'Orient'', par G. Pauthier, Paris, Abel Pilon, 1875, p. 333.</ref>".</blockquote>
D'où vient ce Seigneur existant par lui-même ? On l'appelle CECI et on le qualifie de "Ténèbres imperceptibles, sans qualités définies, indiscernables, inconnaissables, comme plongées dans un profond sommeil <ref>''Op. cit.'', V, 5.</ref>. Ayant habité cet [[Œuf]] pendant toute une Année Divine, celui "que le monde appelle [[Brahmâ]]" <ref>''Op. cit.'', V, 11.</ref> brise cet Œuf en deux, forme le ciel de sa partie supérieure et la terre de sa partie inférieure et du centre le firmament et "l'éternel emplacement des [[eaux]]<ref>Op. cit., V (13), traduction anglaise de Burnell. Voir aussi les traductions françaises de Loiseleur et de Pauthier, dans les ''Livres sacrés de l'Orient'', par G. Pauthier, Paris, Abel Pilon, 1875, p. 333.</ref>".</blockquote>


Mais, immédiatement après ces versets des Lois de Manou, il y a encore quelque chose de plus important pour nous, car cela corrobore absolument nos enseignements Esotériques. Du verset 14 au verset 36, l'évolution est donnée dans l'ordre que décrit la Philosophie Esotérique. Cela ne peut guère être contesté. Medhâtithi, lui-même, fils de Virasvâmin et auteur du commentaire intitulé le Manoubhâsya, qui date, selon les Orientalistes occidentaux, de l'an 1000 de notre ère, nous vient en aide, grâce aux remarques qu'il fait pour élucider la vérité. Il se montre, soit réticent, parce qu'il savait ce que l'on doit taire aux profanes, soit très embarrassé. Cependant le peu qu'il divulgue suffit à établir clairement le principe septénaire dans l'homme et dans la Nature.
Mais, immédiatement après ces versets des ''[[Lois de Manou]]'', il y a encore quelque chose de plus important pour nous, car cela corrobore absolument nos enseignements [[Esotériques]]. Du verset 14 au verset 36, l'évolution est donnée dans l'ordre que décrit la Philosophie Esotérique. Cela ne peut guère être contesté. [[Medhâtithi]], lui-même, fils de [[Virasvâmin]] et auteur du commentaire intitulé le [[Manoubhâsya]], qui date, selon les Orientalistes occidentaux, de l'an 1000 de notre ère, nous vient en aide, grâce aux remarques qu'il fait pour élucider la vérité. Il se montre, soit réticent, parce qu'il savait ce que l'on doit taire aux profanes, soit très embarrassé. Cependant le peu qu'il divulgue suffit à établir clairement le [[principe]] [[septénaire]] dans l'homme et dans la Nature.


Commençons par le Chapitre I des Ordonnances ou "Lois", après que le Seigneur existant par lui-même, le Logos non manifesté des "Ténèbres" Inconnues, se soit manifesté dans l'OEuf d'Or. C'est de cet OEuf, de
Commençons par le Chapitre I des Ordonnances ou "Lois", après que le Seigneur existant par lui-même, le [[Logos]] non manifesté des "Ténèbres" Inconnues, se soit manifesté dans l'Œuf d'Or. C'est de cet Œuf, de


<blockquote>11. "Cela qui est la cause imperceptible [indifférenciée], éternelle, qui est et qui n'est pas, de Cela est issu ce Mâle qui est appelé dans le monde Brahmâ."</blockquote>
<blockquote>11. "Cela qui est la cause imperceptible [indifférenciée], éternelle, qui est et qui n'est pas, de Cela est issu ce Mâle qui est appelé dans le monde [[Brahmâ]]."</blockquote>


Ici, comme dans tous les systèmes philosophiques authentiques, nous trouvons même l' "OEuf", ou le Cercle, ou le Zéro, l'Infini Sans-Borne, désigné par le mot "Cela"<ref>Le sommet idéal du Triangle de Pythagore.</ref> et Brahmâ, qui n'est que la première Unité, appelé le Dieu Mâle, c'est-à-dire le Principe fructifiant. C'est ou 10 (dix), la Décade. Sur le plan du Septénaire, c'est-à-dire sur notre Monde seulement, il est appelé Brahmâ. Sur celui de la Décade Unifiée, dans le royaume de la Réalité, ce Brahmâ mâle est une Illusion.
Ici, comme dans tous les systèmes philosophiques authentiques, nous trouvons même l' "Œuf", ou le [[Cercle]], ou le [[Zéro]], l'Infini Sans-Borne, désigné par le mot "Cela"<ref>Le sommet idéal du [[Triangle]] de [[Pythagore]].</ref> et Brahmâ, qui n'est que la première Unité, appelé le Dieu Mâle, c'est-à-dire le Principe fructifiant. C'est [[Image:Minicerclebarre.jpg]] ou [[10]] (dix), la [[Décade]]. Sur le plan du Septénaire, c'est-à-dire sur notre Monde seulement, il est appelé Brahmâ. Sur celui de la Décade Unifiée, dans le royaume de la Réalité, ce Brahmâ mâle est une Illusion.


<blockquote>14. Du soi (Atmanah) il créa le Mental (manas), qui est et n'est pas ; et du Mental, l'Ego-ïsme [la Soi-Conscience] (a), le régent (b), le Seigneur" <ref>Traduction Pauthier, p. 334.</ref>.</blockquote>
<blockquote>14. Du soi (Atmanah) il créa le Mental (manas), qui est et n'est pas ; et du Mental, l'Ego-ïsme [la Soi-Conscience] (a), le régent (b), le Seigneur" <ref>Traduction Pauthier, p. 334.</ref>.</blockquote>
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