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« Magie Noire » : différence entre les versions

14 656 octets ajoutés ,  6 janvier 2008
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({{ds}}, II, pp. 221<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, II, pp.211 et s. Dans l'édition française, III, pp.263 et s.</ref>)
({{ds}}, II, pp. 221<ref>[[NDE]] : Dans l'ancienne édition, II, pp.211 et s. Dans l'édition française, III, pp.263 et s.</ref>)
Voici le texte d'un passage<ref>[[NDE]] : «Le manuscrit d'où sont tirées ces explications additionnelles,
appartient à la collection appelée Tongshaktchi Sangye Songa, ou les
"Archives des Trente-cinq Bouddhas de Confession" comme on les appelle
exotériquement. Toutefois, ces personnages, bien qu'on les appelle des
Bouddhas dans la religion Bouddhique du Nord, pourraient tout aussi bien
être appelés des Richis, des Avatars, etc., car ce ne sont "des Bouddhas
ayant précédé Shâkyamouni" que pour les fidèles du Nord qui pratiquent la
morale prêchée par Gautama. Ces grands Mahâtmas ou Bouddhas,
constituent une propriété commune et universelle ; ce sont des Sages
historiques, au moins pour tous les Occultistes qui croient à une telle
Hiérarchie de Sages, dont l'existence leur a été prouvée par les érudits de la
Fraternité. Ils sont choisis parmi quatre-vingt-dix sept Bouddhas d'un
groupe et cinquante-trois d'un autre 1030, personnages imaginaires pour la
plupart, qui sont réellement les personnifications des pouvoirs des
premiers 1031. Ces "corbeilles" des plus antiques écrits sur "feuilles de
palmiers", [III 528] sont tenues très secrètes. A chaque manuscrit est
annexé un court résumé de l'histoire de la sous-race à laquelle appartenait
le Bouddha-Lha en question. Le manuscrit spécial d'où les fragments qui
suivent ont été tirés, puis traduits en un langage plus compréhensible,
aurait été, dit-on, copié sur des tables de pierre qui appartenaient à un
Bouddha des premiers jours de la Cinquième Race qui aurait été témoin du
Déluge et de la submersion des principaux continents de la Race Atlante.
Le jour où une grande partie, si ce n'est tout, de ce que donnent les
Archives Archaïques sera reconnu correct, n'est pas très éloigné. Alors les
Symbologistes modernes acquerront la certitude que même Odin ou le dieu
Woden, le Dieu suprême des mythologies allemande et scandinave, est un
de ces trente-cinq Bouddhas ; un des premiers, en vérité, car le Continent
auquel lui et sa race appartenaient est aussi l'un des premiers, si antique, en effet, qu'à son époque la nature tropicale se trouvait là où sont aujourd'hui
les neiges éternelles et que l'on pouvait presque aller à pieds secs, de la
Norvège en passant par l'Islande et le Grœnland, jusqu'aux territoires qui
entourent actuellement la baie d'Hudson », ''[[La Doctrine Secrète]]'', III, pp.528-529</ref> :
Les Rois de Lumière se sont retirés pleins de courroux.
Les péchés des hommes sont devenus si noirs que la terre
frissonne dans sa grande agonie... Les Sièges d'Azur
restent vides. Qui de la Brune, qui de la Rouge, ou même
qui de la Noire [les Races], qui peut s'asseoir sur les
Sièges Bénis, sur les Sièges du Savoir et de la Merci ?
Qui peut assumer la Fleur du Pouvoir, la Plante à Tige
d'Or et à Fleur d'Azur ?
Les "Rois de Lumière", est le nom donné dans toutes les antiques
archives aux Souverains des Dynasties Divines. Les "Sièges d'Azur" sont
traduits par "Trônes Célestes" dans certains documents. La "Fleur du
Pouvoir" est maintenant le Lotus ; qui pourrait dire ce qu'elle a pu être à
cette époque ?
L'auteur se lamente ensuite sur le sort de son peuple, comme le fit plus
tard Jérémie. Il avait été privé de ses Rois "d'Azur" (Célestes) et "ceux de
la couleur déva", le teint couleur de la Lune et "ceux à la face
resplendissante (dorée)" sont partis "pour le Pays de la Béatitude, le Pays
du Feu et du Métal", ou, conformément aux règles du Symbolisme, pour
les pays situés au Nord et à l'Est, "d'où les Grandes Eaux ont été balayées,
bues par la Terre ou absorbées par l'Air". Les races sages avaient aperçu
"les noirs Dragons des Orages, appelés en bas par les Dragons de [III 530]
Sagesse" et "avaient fui, sous la conduite des brillants Protecteurs de la très
Excellente Contrée" probablement, les grands Adeptes anciens ; les
Hindous en parlent comme de leurs Manous et Richis. L'un d'eux était
Vaivasvata Manou.
Ceux "de la couleur jaune" sont les ancêtres de ceux que l'Ethnologie
classe maintenant parmi les Touraniens, les Mongols, les Chinois et autres
peuples antiques, et le pays où ils se réfugièrent n'est autre que l'Asie
Centrale. Là, naquirent des races entièrement nouvelles ; là, elles vécurent
et moururent, jusqu'à la séparation des nations. Mais cette "séparation" ne
se produisit, ni dans les localités que lui assigne la Science Moderne, ni de
la façon indiquée par le Professeur Max Müller et par d'autres Aryanistes,
pour la division et la séparation des Aryens. Près des deux tiers d'un
million d'années se sont écoulés depuis cette période. Les géants à face
jaune de l'époque Post-Atlante eurent amplement le temps, en raison de
cette détention forcée dans une partie du monde, avec le même sang
ethnique et sans que du sang nouveau lui fût infusé ou fût mélangé avec lui
durant une période de près de 700.000 ans, de se ramifier et de produire les
types les plus hétérogènes et les plus divers. Le même fait se produit en
Afrique ; il n'existe nulle part une plus extraordinaire variabilité de types,
depuis le noir jusqu'au presque blanc depuis des hommes gigantesques,
jusqu'à des races naines, et cela uniquement en raison de leur isolement
forcé. Les Africains n'ont pas quitté leur continent depuis plusieurs
centaines de mille ans. Si demain le continent européen venait à
disparaître, si d'autres territoires venaient à émerger à sa place et si les
tribus africaines venaient à se séparer et à se répandre sur la surface de la
Terre, ce seraient elles qui, dans environ cent mille ans, formeraient la
masse des nations civilisées, et ce seraient les descendants de nos nations
hautement cultivées ayant pu survivre dans une île quelconque sans
posséder les moyens de traverser les nouvelles mers, qui retomberaient
dans un état de sauvagerie relative. Ainsi la raison que l'on met en avant
pour diviser l'humanité en races supérieures et en races inférieures, tombe
d'elle-même et devient un sophisme.
Tels sont les faits qui sont exposés dans les Archives Archaïques. En
les comparant avec quelques théories modernes sur l'évolution, moins la
Sélection Naturelle 1033, ces données paraîtront tout à fait raisonnables et
logiques. Ainsi, tandis que les Aryens sont les descendants de l'Adam
jaune, la race gigantesque et hautement civilisée des Atlanto-Aryens,
[III 531] les Sémites – et avec eux les Juifs – sont les descendants de
l'Adam rouge ; de sorte que de Quatrefages et les auteurs de la Genèse
Mosaïque ont tous raison. En effet, si l'on pouvait comparer le chap. V du
Premier Livre de Moïse avec les généalogies que contient notre Bible
Archaïque, on y retrouverait, la période qui s'étend d'Adam à Noé, sauf,
bien entendu que les noms seraient différents, que les années respectives
des Patriarches seraient transformées en périodes et que le tout serait
symbolique et allégorique. Dans le manuscrit que nous étudions, on trouve
de nombreuses et fréquentes allusions au grand savoir et à la civilisation
des nations Atlantes, qui donnent une idée de la constitution de plusieurs
d'entre elles et de la nature de leurs arts et de leurs sciences : Si l'on cite
déjà la Troisième Race-Racine, celle des Lémuro-Atlantes, comme ayant été engloutie dans les eaux "avec sa civilisation avancée et ses Dieux" 1034,
on peut, à plus forte raison, en dire de même des Atlantes.
C'est à la Quatrième Race que les premiers Aryens empruntèrent leur
connaissance "d'un ensemble de choses merveilleuses", le Sabhâ et le
Mâyâsabhâ mentionnés dans la Mahâbhârata, le don fait par Mâyâsoura
aux Pândavas. C'est à elle qu'ils doivent d'avoir appris l'aéronautique,
Vimâna Vidyâ, "l'art de voler dans les véhicules aériens" et, par suite, les
grands arts de la Météorographie et de la Météorologie. C'est d'elle encore
que les Aryens héritèrent de leur très précieuse Science des vertus cachées
des pierres, précieuses et autres, de la Chimie, ou plutôt de l'Alchimie, de
la Minéralogie, de la Géologie, de la Physique et de l'Astronomie.
L'auteur s'est posé plusieurs fois cette question : Le récit de L'Exode –
au moins dans ses détails – tel qu'il est donné dans l'Ancien Testament, estil
original ? Ou bien, de même que l'histoire de Moïse et de beaucoup
d'autres, n'est-ce, tout simplement, qu'une nouvelle version des légendes
qui se rapportent aux Atlantes ? Qui donc, en effet, ne s'apercevrait pas, en
lisant l'histoire de ces derniers, de la grande similitude des parties
fondamentales ? Rappelez-vous la colère de "Dieu" au sujet de la dureté de
cœur de Pharaon, l'ordre donné par lui aux "élus" de dépouiller, avant leur
départ, les Egyptiens de leurs "bijoux d'argent et de leurs bijoux d'or" <ref>''[[Exode]]'', XI</ref> et
enfin de l'engloutissement des Egyptiens et de leur Pharaon dans les flots
de la Mer Rouge. Lisez ensuite le fragment ci-dessous de l'histoire
primitive qui est tiré du Commentaire : [III 532]
Et le "Grand Roi à la Face Eblouissante", le chef de tous
les Visages Jaunes était triste en voyant les péchés des
Visages Noirs.
Il envoya ses véhicules aériens [Vimânas] à tous les
chefs ses frères [les chefs des autres nations et tribus],
avec des hommes pieux dedans en disant :
"Préparez-vous. Debout, hommes de la Bonne Loi et
traversez le pays pendant qu'il est [encore] sec.
"Les Seigneurs de l'orage approchent. Leurs chariots
s'approchent de la terre. Les Seigneurs à la Face Sombre
[les Sorciers] ne vivront qu'une nuit et deux jours sur
cette terre patiente. Elle est condamnée et ils doivent
s'abîmer avec elle. Les Seigneurs inférieurs des Feux [les
Gnômes et les Eléments du Feu] préparent leurs
magiques Agnyastra [armes de feu préparées par
Magie]. Mais les Seigneurs à l'œil Sombre ["Mauvais
Œil"] sont plus forts qu'eux [les Elémentals] et ils sont
les esclaves des êtres puissants. Ils sont versés en Astra
[Vidyâ, le savoir magique le plus haut<ref>Feu le Brahmachâri Bawa, Yogi d'un grand renom et d'une grande sainteté a écrit :
"D'importants ouvrages sur l'Ashtar Vidya et sur d'autres sciences de ce genre furent à différentes
époques écrits dans les langues qui existaient alors d'après les originaux sanscrits. Mais ces
ouvrages, de même que les originaux sanscrits, furent perdus à l'époque du déluge partiel qui inonda
notre pays". (Theosophist de juin 1880, "Choses que connaissent les Aryens".) Pour l'Agnyastra,
voyez les Specimens of the Hindu Theatre, de Wilson, I, 297.</ref>]. Venez et
faites usage des vôtres [c'est-à-dire de vos pouvoirs
magiques, pour contrecarrer ceux des Sorciers]. Que
chaque Seigneur à la Face Eblouissante [un Adepte de la
Magie Blanche] s'arrange de façon que la Vimâna de
chaque Seigneur à la Face Sombre tombe entre ses
mains [ou en sa possession], de peur que l'un d'eux [l'un
des Sorciers] n'échappe grâce à elle aux eaux, n'évite la
Verge des Quatre [Divinités Karmiques] et ne sauve ses
méchants [partisans, ou peuple].
"Que chaque Face Jaune projette du sommeil pour
[mesmériser ?] chaque Face Noire. Qu'eux-mêmes [les
Sorciers] évitent la douleur et la souffrance. Que chaque
homme fidèle aux Dieux Solaires attache [paralyse]
chaque homme fidèle aux Dieux Lunaires, de peur qu'il
ne souffre ou qu'il n'échappe à sa destinée.
"Et que chaque Face Jaune offre de son eau-vitale [de
son sang] à l'animal parlant d'une Face Noire, de peur
qu'il n'éveille son maître<ref>Bêtes merveilleuses créées artificiellement, semblables sous certains rapports à la création de
Frankenstein, qui parlaient et prévenaient leurs maîtres de tout danger imminent. Le maître était un
"Magicien Noir", l'animal mécanique était animé par un Djin, un Elémental, d'après les récits. Seul, le sang d'un homme pur pouvait le détruire. Voyez le Vol. IV, Section XI, "La Science et la
Doctrine Secrète comparées".</ref>.
"L'heure a sonné, la nuit noire est prête.
....................................................................................
[III 533]
"Que leur destin s'accomplisse. Nous sommes les
serviteurs des Quatre Grands<ref>Les quatre Dieux Karmiques, appelés dans les STANCES les Quatre Mahârâjahs.</ref>. Puissent les Dieux de
Lumière revenir."
"Le grand Roi tomba sur sa Face Eblouissante et
pleura...
"Lorsque les Rois s'assemblèrent le mouvement des eaux
avait déjà commencé...
"[Mais] les nations étaient déjà passées sur les terres
sèches. Elles se trouvaient au-delà du niveau des eaux.
Leurs Rois les rejoignirent dans leurs Vimânas et les
conduisirent au Pays du Feu et du Métal [à l'Est et au
Nord].
Dans un autre passage il est encore dit :
"Des Etoiles [des Météores] plurent sur les territoires
des Faces Noires ; mais elles dormaient.
"Les bêtes parlantes [les veilleurs magiques] ne
bougèrent pas.
"Les Seigneurs inférieurs attendaient les ordres mais il
n'en arriva pas, parce que leurs maîtres dormaient.
"Les eaux montèrent et couvrirent les vallées d'un bout à
l'autre de la Terre. Les hautes terres restèrent, le fond de
la Terre [les pays situés aux antipodes] resta à sec. Là
habitaient ceux qui s'échappèrent ; les hommes à la Face
Jaune et à l'œil droit [les gens francs et sincères].
"Lorsque les Seigneurs à la Face Sombre s'éveillèrent et
pensèrent à leurs Vimânas pour échapper aux flots
montants, ils s'aperçurent qu'elles avaient disparu."
Ensuite un passage nous montre quelques-uns des plus puissants
Magiciens aux "Faces Sombres", qui s'étaient éveillés avant les autres,
poursuivant ceux qui les avaient "dépouillés" et qui se trouvaient à
l'arrière-garde, car "les nations qui étaient conduites au loin étaient aussi
nombreuses que les étoiles de la voie lactée", suivant un Commentaire
moderne, écrit en sanscrit seulement.
De même qu'un serpent-dragon déroule lentement son
corps, les Fils des Hommes, conduits par les Fils de la
Sagesse, se déployèrent et s'étendant au dehors, se
répandirent comme un torrent d'eau douce... un grand
nombre de ceux dont le cœur était faible périrent en
route, mais la plupart furent sauvés. [III 534]
Néanmoins, les poursuivants "dont les têtes et les poitrines s'élevaient
bien au-dessus des eaux", leur donnèrent la chasse "pendant trois périodes
lunaires", puis finalement ils furent atteints par les vagues montantes et
périrent jusqu'au dernier homme, le sol manquant sous leurs pieds et la
Terre engloutissant ceux qui l'avaient profanée.


({{ds}}, II, p.445)
({{ds}}, II, p.445)
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