« Infini I » : différence entre les versions

Quand je dis que la fin est un commencement, je pense au symbole cosmique de l'Existence. Quand je dis que le chagrin est le support de la joie, je veux montrer une page de la vie d'un Arhat que personne ne connaît. L'Arhat est appelé sage, il est appelé martyr, il est appelé miséricordieux et compatissant. Nombreux sont les attributs que nous portons. Mais les gens ne peuvent pas concevoir l'Arhat investi de la volonté ardente de gravir un nouveau degré, un degré supérieur. Le couronnement de l'Arhat ne résiste pas à l'aimant cosmique ! Combien plus haut, combien plus puissant !  

L'abandon des principes cosmiques conduit au résultat que l'humanité démontre si bien. On ne peut s'opposer aux Origines de l'Infini. Le courant, avec son rythme, met en mouvement le processus de perfectionnement ; et Cosmos a armé l'homme de la capacité indispensable pour maîtriser les forces. L'aspiration à l'illimité est l'élan de tout Être. Mais l'humanité hait et méprise le marteau qui lui est confié pour son travail d'expression, les paroles divines dispensées pour la créativité spirituelle et l'affirmation des Origines.  

Il est vrai qu'elle a lutté avec acharnement et ardeur pendant des millénaires. Nous le reconnaissons, mais les actes de destruction évidents ont eu raison de ses autres efforts. Le véritable rythme de la vie se manifeste par un mouvement incessant.  

L'édification des sphères supérieures se fait en même temps que celle de la vie planétaire. La constructivité déployée par l'esprit à la fin de son cycle planétaire est si complexe qu'elle peut être qualifiée de "duale" et s'affirme comme un guide. Au dernier stade, l'esprit est incapable de se déployer dans les formes existantes ; la recherche de nouvelles formes l'imprègne et imprègne la conscience.  

Les formes existantes n'ont pas grand-chose à voir avec la beauté de l'avenir. Je sais par expérience qu'il y a beaucoup de mystères dans la vie de l'Arhat parfait.  

Lorsque les mondes lointains apparaissent à la conscience humaine, les dimensions sont conçues autrement. Si, même sur cette planète, on peut discerner des formes construites par des énergies plus fines, comment est-il possible de ne pas reconnaître le raffinement des formes ? Un tel processus continu s'élève dans l'Infini, et son rythme est puissamment attiré par celui de l'Aimant ! Cette activité n'est pas extérieure, mais procède de la vie psychique. Nous connaissons des cas où la créativité n'était pas évidente, mais où l'esprit s'est élevé et a produit. En s'efforçant de manifester la créativité de la psyché, celle-ci peut générer tout un système évolutif. C'est ainsi que l'esprit des manifestations supérieures pénètre dans les sphères. Mais s'il n'est pas en accord avec l'aimant cosmique, l'esprit ne peut produire que des formes d'opposition. En celui qui affirme en lui le Feu de l'Espace circulent les courants des sphères supérieures.  

On peut dire que cette phase de Nos travaux est consacrée à l'intensification de la puissance de l'Aimant. Si l'humanité reconnaît l'Aimant et son activité accrue, elle doit aussi admettre l'augmentation continue de sa puissance, révélée par la Main de Dieu.  

En ce qui concerne l'acte créateur, je dis que chaque esprit l'accomplit individuellement. Sa capacité créatrice, si la mémoire ne la limite pas, est si puissante qu'elle assure le succès des entreprises les plus ardues.  

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