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Le Livre des Nombres donne le nom de<ref>La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.</ref> [[Ain Soph]] à "l'Ame Ardente du Pélican". | Le Livre des Nombres donne le nom de<ref>La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.</ref> [[Ain Soph]] à "l'Ame Ardente du Pélican". | ||
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Dans le Zohar – qui, tel qu'il est maintenant arrangé et réédité par Moïse de Léon, avec l'aide des Gnostiques syriens, chaldéens et chrétiens du XIIIème siècle, et corrigé et révisé encore plus tard par bien des mains chrétiennes, n'est guère moins exotérique que la Bible elle-même – ce "Véhicule Divin" n'apparaît plus, comme il le fait dans le '''Livre chaldéen des Nombres'''. Il est vrai que Ain-Soph, le NEANT ABSOLU ET SANS FIN, se sert aussi de la forme de l'UN, l' "Homme céleste" manifesté (la CAUSE PREMIERE), comme d'un Chariot (en hébreu, MERCABAH en sanscrit, VARAN) ou Véhicule, pour descendre et se manifester dans le monde phénoménal. Mais les Kabalistes ne montrent pas comment l'ABSOLU peut se servir de quoi que ce soit, ni exercer un attribut quelconque puisque, comme l'Absolu, il ne possède pas d'attributs ; ils n'expliquent pas non plus qu'en réalité c'est la Cause Première (le Logos de Planton), l'IDEE Originelle et éternelle qui se manifeste à travers Adam-Kadmon, le Second Logos pour ainsi dire. Dans le '''Livre des Nombres''', on explique que Ain (En ou Aiôr) est le seul soi-existant et que sa "Profondeur", le Bythos des Gnostiques, appelé Propatôr, n'est que périodique. Ce dernier est Brahmâ, différencié de Brahman ou Parabrahman. C'est la Profondeur, la Source de Lumière ou Propatôr, qui est le Logos non manifesté ou l'Idée abstraite, et non Ain-Soph dont le Rayon se sert d'Adam-Kadmon – "mâle et femelle" – ou le Logos Manifesté, l'Univers objectif, comme d'un Chariot par lequel il peut se manifester. | Dans le Zohar – qui, tel qu'il est maintenant arrangé et réédité par Moïse de Léon, avec l'aide des Gnostiques syriens, chaldéens et chrétiens du XIIIème siècle, et corrigé et révisé encore plus tard par bien des mains chrétiennes, n'est guère moins exotérique que la Bible elle-même – ce "Véhicule Divin" n'apparaît plus, comme il le fait dans le '''Livre chaldéen des Nombres'''. Il est vrai que Ain-Soph, le NEANT ABSOLU ET SANS FIN, se sert aussi de la forme de l'UN, l' "Homme céleste" manifesté (la CAUSE PREMIERE), comme d'un Chariot (en hébreu, MERCABAH en sanscrit, VARAN) ou Véhicule, pour descendre et se manifester dans le monde phénoménal. Mais les Kabalistes ne montrent pas comment l'ABSOLU peut se servir de quoi que ce soit, ni exercer un attribut quelconque puisque, comme l'Absolu, il ne possède pas d'attributs ; ils n'expliquent pas non plus qu'en réalité c'est la Cause Première (le Logos de Planton), l'IDEE Originelle et éternelle qui se manifeste à travers Adam-Kadmon, le Second Logos pour ainsi dire. Dans le '''Livre des Nombres''', on explique que Ain (En ou Aiôr) est le seul soi-existant et que sa "Profondeur", le Bythos des Gnostiques, appelé Propatôr, n'est que périodique. Ce dernier est Brahmâ, différencié de Brahman ou Parabrahman. C'est la Profondeur, la Source de Lumière ou Propatôr, qui est le Logos non manifesté ou l'Idée abstraite, et non Ain-Soph dont le Rayon se sert d'Adam-Kadmon – "mâle et femelle" – ou le Logos Manifesté, l'Univers objectif, comme d'un Chariot par lequel il peut se manifester. | ||
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Ce n'est que chez l'homme que le Jîva est complet. Quant à son septième principe, ce n'est qu'un des Rayons du Soleil Universel. Toute créature raisonnable ne reçoit que le prêt temporaire de ce qui doit retourner à sa source ; quant à son corps physique, il est formé par les Vies terrestres les plus inférieures, par l'évolution physique, chimique et physiologique. "''Les Bénis n'ont rien à faire avec les purgations de la lumière''", dit la Kabale, dans le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''. | Ce n'est que chez l'homme que le Jîva est complet. Quant à son septième principe, ce n'est qu'un des Rayons du Soleil Universel. Toute créature raisonnable ne reçoit que le prêt temporaire de ce qui doit retourner à sa source ; quant à son corps physique, il est formé par les Vies terrestres les plus inférieures, par l'évolution physique, chimique et physiologique. "''Les Bénis n'ont rien à faire avec les purgations de la lumière''", dit la Kabale, dans le '''''Livre des Nombres chaldéen'''''. | ||
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