« Saint-Jean » : différence entre les versions
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'''Saint-Jean''', appelé aussi Jean l'Apôtre, Jean l'Évangéliste ou Jean le Théologien. C'est l'un des [[douze]] apôtres de [[Jésus]], le plus jeune d'entre eux | '''Saint-Jean''', appelé aussi Jean l'Apôtre, Jean l'Évangéliste ou Jean le Théologien. C'est l'un des [[douze]] apôtres de [[Jésus]], le plus jeune d'entre eux. | ||
L'[[église]] [[chrétienne]] lui attribue la rédaction de l'''Évangile'' qui porte son nom et du ''Livre de l'[[Apocalypse]]'', appelé aussi Apocalypse de Jean. | L'[[église]] [[chrétienne]] lui attribue la rédaction de l'''Évangile'' qui porte son nom et du ''Livre de l'[[Apocalypse]]'', appelé aussi Apocalypse de Jean. | ||
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(Source : ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe wikipedia]'') | (Source : ''[http://fr.wikipedia.org/wiki/T%C3%A9tramorphe wikipedia]'') | ||
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PENSEE CLÉ : | |||
"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le | |||
royaume de [[Dieu]]." | |||
'''Saint Jean''', III, 3 | |||
(Source : ''[[De Bethléem au Calvaire]]'' d'[[Alice Bailey]], p. 33, ''éd. angl.'') | |||
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Les paroles et les épîtres de [[Saint Paul]] ont reçu au moins autant | |||
d'attention que les paroles du [[Christ]], sinon davantage, et la même | |||
infaillibilité lui a été imputée, alors que le seul auteur du ''[[Nouveau Testament]]'' qui ait interprété correctement et compris la pensée du Christ | |||
est '''Saint Jean'''. Dans ses écrits, l'amour du Christ émerge sans disputes | |||
doctrinales. | |||
(Source : ''[[Les Problèmes de l'Humanité]]'' d'[[Alice Bailey]], p. 46, ''éd. angl.'') | |||
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Le résultat final de l'oeuvre du Christ se trouve admirablement | |||
dépeint dans le chapitre 17 de l'''[[Evangile]]'' selon '''Saint Jean''', que nous aurions | |||
tous le plus grand intérêt à lire. | |||
(Source : ''[[De Bethléem au Calvaire]]'' d'[[Alice Bailey]], p. 17, ''éd. angl.'') | |||
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Le pouvoir magnétique qui se | |||
dégage des mots de l'apôtre bien-aimé, lorsqu'il nous dépeint le Christ | |||
comme étant le Fils de [[Dieu]] parlant d'une façon divine, nous a fait tomber | |||
à genoux, pleins d'adoration et d'amour pour cette divinité. Mais [[Saint Luc]] | |||
et [[Saint Matthieu]] soulignent son [[humanité]], tandis que [[Saint Marc]] nous | |||
décrit Sa vie de Grand Serviteur. Nous nous sommes querellés au sujet de | |||
la divinité du Christ. S'il n'y avait eu que le seul ''Evangile'' de '''Saint Jean''', nous n'aurions connu que sa divinité. Cet apôtre ne parle pas du | |||
Christ en tant qu'homme ; il ne nous dit pas ce qu'il fit en tant que tel. | |||
(Source : ''[[De Bethléem au Calvaire]]'' d'[[Alice Bailey]], p. 56, ''éd. angl.'') | |||
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La quatrième parole prononcée sur la [[croix]] nous fait pénétrer dans un | |||
des moments les plus intimes de la vie du Christ – un moment qui a une | |||
relation précise avec le royaume, tout comme les [[trois]] paroles précédentes. | |||
On hésite toujours à pénétrer dans cet épisode de Sa vie, parce que c'est, de | |||
toutes les phases de Sa vie terrestre, la plus profonde, la plus secrète et | |||
peut-être la plus sacrée. Nous lisons qu'il y eut, pendant trois heures, "des | |||
ténèbres répandues sur la face de la [[Terre (planète|terre]]". Ceci est un interlude des plus | |||
significatifs. | |||
Du haut de la croix, seul et dans les ténèbres, Il symbolisa tout ce qui | |||
est incorporé à ce monde tragique et agonisant. Le chiffre trois est, | |||
naturellement, l'un des chiffres les plus importants et les plus sacrés. Il | |||
représente la Divinité et aussi l'humanité parfaite. Le Christ, l'homme | |||
parfait, resta suspendu sur la croix pendant "trois heures" et, pendant ce | |||
temps, chacun des trois aspects de sa nature fut porté à son suprême degré | |||
de compréhension et, par conséquent, de souffrance. A la fin, Sa triple | |||
[[personnalité]] laissa jaillir ce cri : "Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m'as-Tu | |||
abandonné ?" | |||
Le Christ avait traversé tous les épisodes culminants de l'ajustement. | |||
L'expérience de la [[Troisième Initiation|Transfiguration]] était encore récente. N'oublions pas ce | |||
fait. Au cours de cette expérience, Dieu avait été tout proche et, au cours | |||
de cette [[initiation]], le Christ transfiguré avait paru rattacher Dieu à | |||
l'homme. Il venait de prononcer la parole qui avait témoigné de la relation | |||
existant entre la nature du corps – l'aspect de [[Marie]] – et celle de la | |||
personnalité, représentée par '''Saint Jean''' – le [[symbole]] de la [[personnalité]] | |||
poussée au suprême degré de perfection et de compréhension. Puis, durant | |||
trois longues heures, Il lutta dans les ténèbres avec le problème des | |||
relations de Dieu et de l'[[âme]]. L'[[esprit]] et l'âme devaient être fusionnés et | |||
synthétisés en une seule grande Unité – comme venaient de l'être l'âme et | |||
le corps. La Transfiguration avait porté témoignage de cette | |||
consommation. Soudain, le Christ découvrit que tout ce qu'Il | |||
avait accompli dans le passé, et tout ce qu'Il avait fait, n'était que le | |||
prélude d'une autre grande unification qu'Il devait accomplir, en tant | |||
qu'être humain ; et là, sur la croix, en pleine place publique. Il dut renoncer | |||
à ce à quoi Il avait tenu jusque-là, à Son âme, et comprendre, pendant un, | |||
bref instant, que tout était en jeu dans cette renonciation. Même la | |||
conscience qu'Il était le Fils de Dieu, l'âme incarnée dans la chair (pour | |||
laquelle Il avait lutté et s'était sacrifié), devait disparaître, et Il devait rester | |||
nu, dépouillé de tout contact. Aucun sentiment ni aucune réaction possible | |||
n'étaient capables de combler le vide ainsi creusé Il semblait abandonné, | |||
non seulement de l'Humanité, mais de Dieu Lui-même. | |||
(Source : ''[[De Bethléem au Calvaire]]'' d'[[Alice Bailey]], p. 220, ''éd. angl.'') |