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Le Temple fut la dernière organisation secrète européenne, qui, en tant que corporation, possédait un reste des mystères de l'Orient. A vrai dire, il y avait au siècle dernier (et il y en a peut-être encore aujourd'hui) quelques "Frères" isolés, qui travaillaient fidèlement et secrètement sous la direction des confréries de l'Orient. Mais, lorsque ceux-là faisaient partie des sociétés européennes, ils y entraient invariablement dans un but qui ignorait la fraternité mais qui lui était profitable. C'est par leur entremise que les Maçons modernes ont appris tout ce qu'ils savent d'important ; et la ressemblance qu'on constate aujourd'hui entre les Rites spéculatifs de l'antiquité, les mystères des Esséniens, des Gnostiques, des Hindous et des degrés maçonniques les plus élevés et les plus anciens, en sont la preuve certaine. Si ces frères mystérieux devinrent possesseurs des secrets des sociétés, ils n'ont jamais pu rendre la pareille, bien que dans leurs mains, ces secrets étaient peut-être mieux gardés qu'en étant confiés aux Maçons européens. Lorsque, parmi ceux-ci, quelques-uns étaient reconnus dignes d'être affiliés aux sociétés orientales, on les instruisait et on les affiliait en secret, sans que les autres en aient jamais eu connaissance. | |||
Nul n'a jamais pu mettre la main sur les Rose-croix, et malgré les prétendues découvertes de "chambres secrètes", de vellums appelés "T", et de chevaliers fossiles munis de lampes inextinguibles, cette ancienne institution, de même que son objet, demeurent encore à ce jour un mystère. On a parfois brûlé de prétendus Templiers et de faux Rose-croix, en même temps que quelques véritables cabalistes ; on a déniché et mis à la torture quelques malheureux théosophes et alchimistes ; on leur a même arraché de fausses confessions par les moyens les plus féroces, mais malgré cela, la véritable société demeure encore aujourd'hui, comme elle l'était par le passé, inconnue de tous, et surtout de son ennemie la plus acharnée, l'Eglise. | |||
({{isis}}, IV, pp.41-42) | |||