Feu

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Raymond Lulle - Image du Feu

Feu (le Feu de Saint-Elme, le Feu d'Hermès, etc.)

II y a eu confusion infinie dans les noms désignant une seule et même chose.

Le chaos des anciens, le feu sacré de Zoroastre, l'Antusbyrum des Parsis, le feu d'Hermès, le feu de Saint-Elme des anciens Germains, l'éclair de Cybèle, la torche d'Apollon, la flamme sur l'autel de Pan, l'inextinguible feu du temple de l'Acropole et celui de Vesta, la flamme du casque de Pluton, les étincelles brillantes de la coiffure des Dioscures, celles de la tête de Gorgone, le casque de Pallas et le Caducée de Mercure, le πuρ άσβεστος, le Phta ou Ra Égyptien, le Zeus Cataibatès (celui qui descend) des Grecs, les langues de feu de la Pentecôte, le buisson ardent de Moïse, la colonne de feu de l'Exode, et la "lampe allumée" d'Abraham, le feu éternel du "puits sans fond", les vapeurs de l'oracle de Delphes, la lumière Sidérale des Rose-Croix, l'AKASA des adeptes hindous, la lumière Astrale d'Eliphas Lévi, l'aura nerveuse et infinie dans les noms désignant une seule le fluide des magnétiseurs, l'od de Reichenbach, le globe de feu ou chat météorique de Babinet, le Psychode et la force ecténique de Thury, la force psychique de Sergeant Cox et de Crookes, le Magnétisme atmosphérique de quelques naturalistes, le galvanisme et, enfin, l'électricité, sont, simplement, des noms divers s'appliquant à des manifestations différentes, ou effets de la même cause mystérieuse qui pénètre tout, l'Archeus ou Aρχαĩος des Grecs.

Sir Bulwer Lytton, dans son roman The Coming Race la décrit comme le VRIL dont se servent les populations souterraines, et qu'il laisse ses lecteurs considérer comme une fiction.

"Ces peuples, dit-il, sont persuadés qu'avec le vril ils sont arrivés à posséder l'unité des agents naturels de l'énergie."

Il continue en montrant que Faraday a fait connaître ces agents "sous le nom plus prudent de corrélation", quand il a dit :

"C'est depuis longtemps pour moi une opinion, presque une conviction, partagée, je crois, par bien d'autres fervents des connaissances naturelles que les diverses formes sous lesquelles les forces de la nature se manifestent ont UNE ORIGINE COMMUNE. En d'autres termes, elles ont une corrélation si directe, elles dépendent si naturellement les unes des autres qu'elles sont pour ainsi dire convertibles entre elles et possèdent, dans leur action, des équivalents de puissance."

(source : "Isis Dévoilée" d'Héléna Blavatsky, I. p.193)

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