Thrætaona : Différence entre versions

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'''Thrætaona''', du mazdéen. Le Michel [[perse]] qui combattit contre [[Zohah]] ou [[Azhi-Dahâka]], le [[serpent]] destructeur. Dans l'''[[Avesta]]'', Azhi-Dahâka est un monstre à [[trois]] têtes, dont l'une est humaine et les [[deux]] autres ophidiennes. Dahâka, que l'on montre dans les Écritures [[Zoroastriennes]] comme venant de [[Babylone|Babylonie]], est là comme [[symbole]] allégorique de la Dynastie assyrienne du roi Dahâka ([[Az-Dahâka]]) qui gouverna l'Asie d'une main de fer, et dont les bannières portaient le signe pourpre du [[dragon]], purpureum signum draconis. [[Métaphysiquement]], néanmoins, la tête humaine indique l'homme physique, et les deux têtes de serpent le double principe [[manas|manasique]] — le [[dragon]] et le serpent se tenant tous deux comme symboles de la [[sagesse]] et des pouvoirs [[occultes]].
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'''Thrætaona''', du mazdéen. Le [[Michel]] [[perse]] qui combattit contre [[Zohah]] ou [[Azhi-Dahâka]], le [[serpent]] destructeur. Dans l'''[[Avesta]]'', Azhi-Dahâka est un monstre à [[trois]] têtes, dont l'une est humaine et les [[deux]] autres ophidiennes. Dahâka, que l'on montre dans les Écritures [[Zoroastriennes]] comme venant de [[Babylone|Babylonie]], est là comme [[symbole]] allégorique de la Dynastie assyrienne du roi Dahâka ([[Az-Dahâka]]) qui gouverna l'Asie d'une main de fer, et dont les bannières portaient le signe pourpre du [[dragon]], purpureum signum draconis. [[Métaphysiquement]], néanmoins, la tête humaine indique l'homme physique, et les deux têtes de serpent le double principe [[manas|manasique]] — le [[dragon]] et le serpent se tenant tous deux comme symboles de la [[sagesse]] et des pouvoirs [[occultes]].
  
 
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Version actuelle datée du 20 octobre 2008 à 12:03

Thrætaona, du mazdéen. Le Michel perse qui combattit contre Zohah ou Azhi-Dahâka, le serpent destructeur. Dans l'Avesta, Azhi-Dahâka est un monstre à trois têtes, dont l'une est humaine et les deux autres ophidiennes. Dahâka, que l'on montre dans les Écritures Zoroastriennes comme venant de Babylonie, est là comme symbole allégorique de la Dynastie assyrienne du roi Dahâka (Az-Dahâka) qui gouverna l'Asie d'une main de fer, et dont les bannières portaient le signe pourpre du dragon, purpureum signum draconis. Métaphysiquement, néanmoins, la tête humaine indique l'homme physique, et les deux têtes de serpent le double principe manasique — le dragon et le serpent se tenant tous deux comme symboles de la sagesse et des pouvoirs occultes.

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)