Sept Rayons

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Sept Rayons. Rayon : l'un des sept courants de force du Logos ; les sept grandes lumières. Chacun est l'incorporation d'une grande Entité cosmique. Les sept rayons peuvent être subdivisés en trois rayons d'aspect et quatre rayons d'attribut.

Rayons d'Aspect

Rayons d'Attribut


Ces noms sont simplement choisis parmi beaucoup d'autres et caractérisent les différents aspects de force par lesquels le Logos se manifeste.

(source : "Initiation Humaine et Solaire" d'Alice Bailey)




On peut déduire des nombreuses remarques faites ci-dessus[1] que les traits caractéristiques d'un certain rayon sont en correspondance plus étroite avec l'un des autres rayons qu'avec certains autres. C'est un fait. Le seul qui soit isolé et qui n'ait pas de rapport étroit avec aucun autre, est le quatrième. Cela remet en mémoire la position unique que le chiffre quatre occupe dans le processus évolutif : quatrième race-racine, quatrième chaîne planétaire, quatrième planète de la chaîne, quatrième manvantara planétaire, etc.

Il existe une étroite relation entre les troisième et cinquième rayons. Dans la recherche de la connaissance, par exemple, l'étude la plus approfondie et la plus minutieuse du détail est la voie à suivre, soit en philosophie, soit dans les hautes mathématiques, ou dans la recherche de la science appliquée.

La correspondance existant entre le deuxième et le sixième rayon se révèle dans la façon intuitive de saisir la connaissance synthétisée et dans le lieu commun de fidélité et de loyauté.

Autoritarisme, fermeté et persévérance sont les traits caractéristiques communs aux premier et septième rayons.


(source : "Traité sur les Sept Rayons - Psychologie Esotérique I" d'Alice Bailey, pp.211-212)




Les noms des sept rayons – qui sont Soushoumnâ, Harikesha, Vishvakarman, Vishvatryarchâs, Sannaddha, Sarvâvasou et Svarâj – sont tous mystiques et chacun a son emploi distinct dans un état de conscience spécial et pour des buts Occultes. Le Soushoumnâ qui ne sert, ainsi qu'il est dit dans le Niroukta (II, 6), qu'à éclairer la Lune, est néanmoins le Rayon qu'affectionnent les Yogis initiés. La totalité des Sept Rayons répandus dans tout le Système Solaire constitue, pour ainsi dire, l'Oupâdhi physique (la Base) de l'Ether de la Science : dans cet Oupâdhi, la lumière, la chaleur, l'électricité, etc., c'est-à-dire les Forces de la Science orthodoxe, entrent en corrélation pour produire leurs effets terrestres. En ce qui concerne leurs effets psychiques et spirituels, ils émanent de l'Oupâdhi super-solaire où ils prennent naissance, dans l'Ether de l'occultiste, ou Akâsha.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, p.264, note 2)




Le "Cygne ou l'Oie" (Hansa) est le symbole de la divinité mâle ou temporaire, Brahmâ, l'émanation du Rayon primordial et sert de Vâhan ou Véhicule pour ce Rayon Divin, qui, sans cela, ne pourrait pas se manifester dans l'Univers puisque, par antiphrase, il est lui-même une émanation des Ténèbres – du moins pour notre intelligence humaine. C'est Brahmâ, alors, qui est Kâlahansa, et le Rayon est Hansa-Vâhana.

Quant à l'étrange symbole ainsi choisi, il est aussi très suggestif ; sa véritable signification mystique c'est l'idée d'une Matrice Universelle, figurée par les Eaux Primordiales de l'Abîme ou l'ouverture pour la réception, et, plus tard, pour la sortie de ce Rayon Unique (le Logos) qui contient en lui les Sept autres Rayons ou Pouvoirs Procréateurs (les Logoï ou Constructeurs). C'est de là que vient le choix, comme symbole, par les Rose-Croix, de l'oiseau aquatique – que ce soit le cygne ou le pélican[2] – avec ses sept petits comme symbole modifié et adapté aux religions de tout pays. Le Livre des Nombres donne le nom [3]de Ain Soph à "l'Ame Ardente du Pélican". Apparaissant avec chaque Manvantara, comme Nârâyana, ou Svâyambhuva, le Soi-Existant, et pénétrant dans l'OEuf du Monde, il en sort à la fin de l'incubation divine comme Brahmâ, ou Prajâpati, le progéniteur de l'Univers futur dans lequel il s'épand. Il est Purusha (Esprit), mais il est aussi Prakriti (Matière). Donc, ce n'est qu'après s'être séparé en deux moitiés – Brahmâ-Vâch (la femelle) et Brahmâ-Virâj (le mâle) – que le Prajâpati devient le Brahmâ mâle.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, pp.58-59)



Voir aussi

Notes et références

  1. NDE : Voir le détail de chaque des Sept Rayons pour étudier les remarques auxquelles le Maître Tibétain fait référence.
  2. Que l'espèce de l'oiseau soit cygnus, anser ou pelicanus, cela ne fait rien, du moment que c'est un oiseau aquatique nageant ou flottant sur les eaux, comme l'Esprit, et sortant ensuite de ces eaux pour donner naissance à d'autres êtres. La vraie signification du symbole du Dix-huitième Degré des Rose-Croix c'est précisément cela, bien que, plus tard, on l'ait poétiquement transformée en le sentiment maternel du pélican déchirant son flanc pour nourrir de son sang ses sept petits.
  3. La raison pour laquelle Moïse défend qu'on mange le pélican et le cygne (Deutéronome, XIV, 16, 17), et classe ces deux oiseaux parmi les animaux impurs, tandis qu'il permet de manger "le scarabée et les sauterelles de toute espèce" (Lévitique, XI, 22), est purement physiologique, et ne se rapporte à la symbologie mystique qu'en ce que le mot "impur", comme tout autre mot, ne doit pas être pris dans son sens littéral, car il est ésotérique comme tout le reste et peut signifier aussi bien "sacré" que le contraire. C'est un "voile", particulièrement suggestif dans le cas de certaines superstitions – chez les Russes, par exemple, qui ne mangent pas le pigeon, non parce qu'il est "impur", mais parce qu'on dit que le "Saint-Esprit" est apparu sous la forme d'une colombe. Voir vol. 2, 2ème Partie, Section 5. Sur la Divinité Cachée, ses Symboles et ses Glyphes.