Sadducéens : Différence entre versions

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'''Sadducéens''', de l'hébreu. Une secte ; les disciples d'un certain Zadok, lui-même disciple d'Antigonus Saccho. On les accuse d'avoir nié l'immortalité de l'âme (personnelle) et l'impossibilité de la résurrection du corps (physique et personnel). Ainsi font de même les Théosophistes, bien qu'ils ne nient ni l'immortalité de l'Égo ni la résurrection de toutes ses nombreuses vies successives, qui survivent dans la mémoire de l'Égo. Mais avec les Sadducéens — une secte de savants philosophes qui avaient vis-à-vis des autres Juifs la même position que les Gnostiques érudits, aux manières polies, avaient à l'égard des Grecs pendant les premiers siècles de notre ère — nous nions avec certitude l'immortalité de l'âme animale et la résurrection du corps physique. Les Sadducéens étaient les hommes savants et lettrés de Jérusalem, et ils occupaient les plus hautes charges, telles que celles de grand prêtre et de juge, alors que les Pharisiens, du premier jusqu'au dernier, étaient à peu près les Becksniffs de Judée (caractère dans un livre de Dickens : orgueilleux et corrompu, derrière une façade de fausse bienveillance. N. d. T).
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'''Sadducéens''', de l'hébreu. Une secte ; les disciples d'un certain [[Zadok]], lui-même [[disciple]] d'[[Antigonus Saccho]]. On les accuse d'avoir nié l'immortalité de l'[[âme]] (personnelle) et l'impossibilité de la [[résurrection]] du corps (physique et personnel). Ainsi font de même les [[Théosophistes]], bien qu'ils ne nient ni l'immortalité de l'[[Égo]] ni la résurrection de toutes ses nombreuses vies successives, qui survivent dans la mémoire de l'Égo. Mais avec les Sadducéens — une secte de savants philosophes qui avaient vis-à-vis des autres [[Juifs]] la même position que les [[Gnostiques]] érudits, aux manières polies, avaient à l'égard des [[Grecs]] pendant les premiers siècles de notre ère — nous nions avec certitude l'immortalité de l'[[âme animale]] et la résurrection du [[corps physique]]. Les Sadducéens étaient les hommes savants et lettrés de [[Jérusalem]], et ils occupaient les plus hautes charges, telles que celles de grand prêtre et de juge, alors que les [[Pharisiens]], du premier jusqu'au dernier, étaient à peu près les ''Becksniffs de Judée'' (personnage dans un livre de Dickens : orgueilleux et corrompu, derrière une façade de fausse bienveillance. N. d. T).
  
 
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Version actuelle datée du 19 mars 2008 à 14:08

Sadducéens, de l'hébreu. Une secte ; les disciples d'un certain Zadok, lui-même disciple d'Antigonus Saccho. On les accuse d'avoir nié l'immortalité de l'âme (personnelle) et l'impossibilité de la résurrection du corps (physique et personnel). Ainsi font de même les Théosophistes, bien qu'ils ne nient ni l'immortalité de l'Égo ni la résurrection de toutes ses nombreuses vies successives, qui survivent dans la mémoire de l'Égo. Mais avec les Sadducéens — une secte de savants philosophes qui avaient vis-à-vis des autres Juifs la même position que les Gnostiques érudits, aux manières polies, avaient à l'égard des Grecs pendant les premiers siècles de notre ère — nous nions avec certitude l'immortalité de l'âme animale et la résurrection du corps physique. Les Sadducéens étaient les hommes savants et lettrés de Jérusalem, et ils occupaient les plus hautes charges, telles que celles de grand prêtre et de juge, alors que les Pharisiens, du premier jusqu'au dernier, étaient à peu près les Becksniffs de Judée (personnage dans un livre de Dickens : orgueilleux et corrompu, derrière une façade de fausse bienveillance. N. d. T).

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)