Noël

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Noël.

"La naissance (du Sauveur) coïncide toujours avec le solstice d'hiver, après le jour le plus court de l'année, le 24 décembre à minuit, quand le signe de la Vierge monte à l'horizon ; né au moment où paraît ce signe, il est toujours né d'une vierge, et celle-ci demeure vierge, même après avoir donné naissance à son enfant solaire, de même que la Vierge céleste demeure inchangée et intacte lorsque le soleil, l'ayant traversée, émerge dans les cieux. Il est alors faible et frêle comme un enfant, et naît au moment où les jours sont les plus courts, et les nuits les plus longues..."

(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, p.62)




"N'est-il pas manifeste qu'il existe aujourd'hui dans le monde deux conceptions dominantes, toutes deux constituant des facteurs importants dans la conscience des jeunes et déterminant ainsi leurs croyances ultérieures – le diable et saint Nicolas ou le Père Noël ? Ces noms désignent des idées opposées. Chacun symbolise l'un des deux problèmes majeurs qui se présentent à l'homme, au cours de son existence quotidienne. Les philosophes orientaux les appellent "les couples opposés", et c'est assurément la façon dont l'homme traite ces deux aspects de la vie et son attitude subjective à leur égard qui montrent s'il réagit au bien ou au mal. Le diable est le symbole de ce qui n'est pas humainement divin, car il y a des choses mauvaises faites par l'homme qui ne sont pas considérées comme telles lorsqu'elles sont faites par un animal. Un homme et un renard peuvent, par exemple, dévaster l'un et l'autre un poulailler ; mais une loi morale se trouve enfreinte lorsqu'il s'agit de l'homme, tandis que, dans le cas de l'animal, celui-ci ne fait que suivre son instinct naturel Un animal peut en tuer un autre, dans un accès de rage ou pour défendre sa femelle, mais, lorsqu'un homme en fait autant, on l'appelle un meurtrier et il est puni en conséquence. Le Père Noël est l'incarnation de tout ce qui est désintéressé ; il est le symbole de celui qui donne et de l'esprit du Christ, il est donc, pour l'homme, une figure qui lui rappelle Dieu, de même que l'autre création de l'imagination, le diable, avec ses cornes et sa queue, lui rappelle ce qui n'est pas Dieu, ce qui n'est pas divin.

C'est ce dont témoignent les symboles du diable et du Père Noël, ces intégrations des dualités primordiales dans le règne de la qualité. Toute l'existence de l'homme oscille entre ces pôles opposés, jusqu'au moment où il trouve son équilibre et peut alors progresser vers ce qui est divin. Il serait pour nous d'un grand profit de méditer profondément, de temps à autre, sur ces dualités extrêmes de l'existence humaine : le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, la vie et la forme, L'esprit et la matière, le soi et le non-soi, le réel et l'irréel, la vérité et l'erreur, le juste et l'injuste, le plaisir et la souffrance, L'euphorie et l'apathie, l'âme et la personnalité, le Christ et le diable. Le problème des trois tentations se trouve résumé dans ces deux derniers termes. Ces dualités ont également été définies comme étant le fini et l'infini, qui sont les attributs caractéristiques, L'un de l'homme, et l'autre de Dieu Tout ce qui accroît le caractère fini de notre nature vient de l'homme, tout ce qui accroît son caractère compréhensif vient de Dieu.

(source : "De Bethléem au Calvaire" d'Alice Bailey, pp.112-113)