Feu Cosmique : Différence entre versions

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Version du 13 janvier 2008 à 15:14

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Feu Cosmique.


LE FEU

"Que dit l'enseignement au sujet du Feu ?"

"Le Feu est la réflexion la plus parfaite et la plus pure, au ciel

et sur la terre, de la Flamme Une. C'est la vie et la mort, l'origine et la fin de toute chose matérielle. C'est la Substance divine."

Doctrine Secrète, I, 146.
"Notre Terre et l'homme sont les produits des Trois Feux." Doctrine Secrète, IV, 258.
"Le Feu et la flamme détruisent le corps d'un Arhat ; leur

essence le rend immortel."

Doctrine Secrète, I, 35.


LES TROIS FEUX

I. Le Feu interne ou Feu par friction.

"Il y a dans chaque atome, la chaleur interne et la chaleur externe, le souffle du Père (Esprit) et le souffle (ou chaleur) de la Mère (matière)."

Doctrine Secrète, I, 112.


II. Le Feu du Mental ou Feu solaire.

"Le Feu de la connaissance brûle toute action sur le plan de l'illusion ; en conséquence, ceux qui l'ont acquis, et sont émancipés, sont appelés des Feux."

Doctrine Secrète, I, 114.


III. Le Feu de l'Esprit ou feu électrique.

"Lève la tête, ô Lanoo ; vois-tu une seule, ou d'innombrables lumières au-dessus de toi, brillant dans le ciel sombre de la nuit ?"
"Je sens une seule Flamme, ô Gurudéva ;
"Je vois d'innombrables étincelles non détachées qui brillent en elle."

Doctrine Secrète, I, 145.


(source : "Traité sur le Feu Cosmique" d'Alice Bailey, p.XVI)


Passages référencés dans l'article

Que dit l'enseignement ésotérique au sujet du Feu ? "Le Feu est la réflexion la plus parfaite et la moins adultérée, dans le Ciel comme sur la Terre, de la FLAMME UNE. C'est la Vie et la Mort, l'origine et la fin de toute chose matérielle. C'est la "Substance" divine." Ainsi, non seulement les Adorateurs du Feu, les Parsis, mais même les tribus errantes et sauvages de l'Amérique qui se disent "enfants du Feu", montrent plus de science dans leur croyance et de vérité dans leurs superstitions que toutes les spéculations de la physique et du savoir modernes. Le chrétien qui dit : "Dieu est un Feu vivant", et qui parle des "langues de Feu" de la Pentecôte et du "Buisson Ardent" de Moïse, est aussi adorateur du Feu que n'importe quel "Païen". Parmi les Mystiques et les Kabalistes, les Rose-croix étaient ceux qui définissaient le Feu le plus correctement. Achetez une lampe de bazar, garnissez-la d'huile, et vous pourrez allumer à sa flamme les lampes, les bougies et les feux de tout le globe sans diminuer cette flamme. Si la Divinité, l'Un radical, est une Substance éternelle et infinie, jamais consumée ("le Seigneur, ton Dieu, est un feu qui consume"), il ne paraît pas raisonnable que l'enseignement Occulte soit tenu pour non-philosophique lorsqu'il dit : "Ainsi furent formés les (Mondes) Arûpa et Rûpa : d'UNE Lumière, Sept lumières ; de chacune des Sept, sept fois Sept", etc.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.146[1])




Le Commentaire dit :

Notre Terre et l'homme [sont] les produits des trois Feux.

Les noms de ces trois feux désignent, en Sanscrit, le Feu Electrique, le Feu Solaire et le Feu produit par le Frottement[2]. Expliqués par le plan Cosmique et le plan humain, ces trois Feux sont l'Esprit, l'Ame et le Corps, les trois grands Groupes Radicaux avec leurs quatre divisions additionnelles. Celles-ci varient avec les écoles et – suivant l'usage que l'on en fait – deviennent les oupâdhis et les véhicules, ou leurs noumènes. Dans les comptes rendus exotériques, ils sont personnifiés par les "trois fils, d'une splendeur et d'un éclat éminents" d'Agni Abhimânin, le fils aîné de Brahmâ, le Logos Cosmique, par Svâhâ, l'une des filles de Daksha[3].

Dans un sens métaphysique, le "Feu par le Frottement" signifie l'union entre Bouddhi, le sixième, et Manas, le cinquième "principes", qui sont de la sorte unis ou cimentés l'un à l'autre, le cinquième se fondant partiellement dans la Monade et en devenant une partie ; dans un sens physique, il se rapporte à l'étincelle créatrice ou germe, qui fructifie et génère l'être humain. Les trois Feux, dont les noms sont Pâvaka, Pavamâna et Shuchi, furent condamnés, dit-on, par une malédiction de Vasishtha, le grand Sage, "à renaître sans cesse"[4]. C'est assez clair.

En conséquence, les FLAMMES, dont on confond les fonctions dans les ouvrages exotériques et que l'on appelle indifféremment Prajâpatis, Pitris, Manous, Asouras, Richis, Koumaras, etc. [5], sont dites s'incarner personnellement dans la Troisième Race-Racine et, en conséquence, "renaître sans cesse". Dans la Doctrine Esotérique, on les appelle généralement les Asouras, ou les Asoura Dévatâ, ou Pitar Dévatâ (Dieux), car, ainsi que nous l'avons dit, ils furent d'abord des Dieux – et des plus hauts – avant de devenir "Non-Dieux" et d'être tombés du rang d'Esprit des Cieux à celui d'Esprits de la Terre[6]exotériquement, notez-le bien, suivant le dogme orthodoxe.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, IV, p.258[7])




Il faut espérer que la lecture du présent livre modifiera les idées, généralement erronées, du public en ce qui concerne le Panthéisme. C'est une erreur de regarder les Bouddhistes et les Occultistes Advaïtas comme des Athées. S'ils ne sont pas tous philosophes, ils sont du moins tous logiciens ; leurs objections et leurs arguments sont fondés sur un raisonnement rigoureux. En vérité, si l'on prend le Parabrahman des Hindous comme représentant les divinités cachées et sans nom des autres nations, on trouvera que ce Principe absolu est le prototype dont furent tirées toutes les autres. Parabrahman n'est pas "Dieu", parce que ce n'est pas un Dieu. "C'est ce qui est suprême et non suprême (Paravara)"[8]. Cela est "suprême" comme Cause, non comme effet. Parabrahman est simplement comme "Réalité sans seconde", le Kosmos qui contient tout – ou plutôt, l'Espace Cosmique infini – au sens spirituel le plus élevé, naturellement. Brahman (neutre), étant la Racine immuable, pure, libre, incorruptible et suprême, Unique Existence vraie, Paramârthika", et le Chit et Chaïtanya (Intelligence, Conscience) absolu, ne peut être connaisseur, "car CELA ne peut avoir aucun sujet de cognition". La Flamme peut-elle être appelée l'Essence du Feu ? Cette Essence est "la VIE et la LUMIERE de l'Univers le feu et la flamme visibles ne sont que destruction, mort et mal". Le Feu et la Flamme détruisent le corps d'un Arhat, leur Essence le rend immortel."[9] "La connaissance de l'Esprit absolu n'est, comme la splendeur du soleil, ou la chaleur dans le feu, autre chose que l'Essence absolue même", dit Sankarâchârya, CELA est l' "Esprit du Feu", non le Feu même ; aussi "les attributs de ce dernier, Chaleur ou Flamme, ne sont pas les attributs de l'Esprit, mais de ce dont l'Esprit est la cause inconsciente". La phrase ci-dessus n'est-elle pas la véritable note fondamentale de la philosophie Rosicrucienne postérieure ? Parabrahman est, en résumé, l'agrégation collective du Kosmos dans son infini et dans son éternité, le "CELA" et le "CECI" auxquels ne peuvent s'appliquer les agrégats distributifs[10]. "Au commencement CECI était le Soi, un seulement[11] ; le grand Sankarâchârya explique que "CECI" se rapporte à l'Univers (Jagat) le sens des mots "au commencement" est : avant la reproduction de l'Univers phénoménal.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I.p35[12])



Voir aussi


Notes et références

  1. Dans l'édition française, I, p.101
  2. NDE : Feu par Friction dans la terminologie d'Alice Bailey
  3. Daksha, "l'intelligent, le compétent". "Ce nom entraîne généralement avec lui l'idée de pouvoir créateur". C'est un fils de Brahmâ et d'Aditi et, suivant d'autres versions, un pouvoir auto-généré, qui, de même que Minerve, jaillit du corps de son père. C'est le chef des Prajâpatis, des Seigneurs ou Créateurs de l'Etre. Dans la Vishnou Pourâna, Parâshara dit de lui : "Dans chaque Kalpa [ou Manvantara], Daksha et les autres naissent et sont de nouveau détruits." Et le Rig Véda dit que : "Daksha jaillit d'Aditi et Aditi de Daksha", allusion à l'éternelle renaissance cyclique de la même Essence divine.
  4. Bhagavata Pourâna, IV, 24, 4.
  5. Aucun de ces Ordres n'est distinct des Pitris ou Progéniteurs. Comme dit Manou : Les sages appellent nos pères, Vasous ; nos grands-pères paternels, Roudras ; nos arrière-grands-pères paternels, Adityas ; conformément au texte des Védas. "C'est là un éternel texte Védique", dit une autre traduction.
  6. Ainsi que l'a découvert de nos jours feu G. Smith dans la littérature Babylonienne inscrite sur des cylindres, il en était de même dans la Théogonie Chaldéenne. Ishtar, "aîné du Ciel et de la Terre". Au-dessous de lui les Igigi ou Anges du Ciel et les Anoûnaki ou Anges de la Terre. Au-dessous encore de ceux-ci différentes catégories d'Esprits et de "Génies" appelés : Sadou, Vadoukkou, Ekimou, Gallou – dont les uns étaient bons et les autres mauvais (Voyez Babylonian Mythology, de Smith, et aussi les Hibbert Lectures, de Sayce, p. 141).
  7. Dans l'édition françise, III, p.308
  8. Mândûkya Upanishad, I, 28.
  9. Bôdhimûr, II
  10. Voir Védânta Sûra, par le Major G.A. Jacob, et les Aphorismes de Sandilya, traduits par Cowell, p. 42.
  11. Aitereya Upanishad.
  12. Dans l'édition française, I, p.LXXXII