Clef : Différence entre versions

De Esopedia
Aller à : navigation, rechercher
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
'''Clef'''. Un [[symbole]] d'une importance universelle,
 
'''Clef'''. Un [[symbole]] d'une importance universelle,
 
l'emblème du silence parmi les nations antiques. Lorsqu'elle était représentée sur le seuil de l'[[Adytum]], une clef possédait une
 
l'emblème du silence parmi les nations antiques. Lorsqu'elle était représentée sur le seuil de l'[[Adytum]], une clef possédait une
double signification elle rappelait aux candidats les obligations qu'impliquait le silence, et faisait espérer la
+
double signification : elle rappelait aux candidats les obligations qu'impliquait le silence, et faisait espérer la
 
[[désoccultation]] de bien des [[mystères]] jusqu'ici impénétrables au profane. Dans l' "''Œdipe à Colonne''" de [[Sophocle]], le chœur parle
 
[[désoccultation]] de bien des [[mystères]] jusqu'ici impénétrables au profane. Dans l' "''Œdipe à Colonne''" de [[Sophocle]], le chœur parle
 
de "la clef d'or qui est tombée sur la langue du [[hiérophante]] officiant dans les [[mystères d'Éleusis]]" (1051). "La prêtresse de
 
de "la clef d'or qui est tombée sur la langue du [[hiérophante]] officiant dans les [[mystères d'Éleusis]]" (1051). "La prêtresse de
 
[[Cérès]], d'après [[Callimaque]], portait une clef comme enseigne de sa charge, et dans les [[Mystères d'Isis]] la clef symbolisait
 
[[Cérès]], d'après [[Callimaque]], portait une clef comme enseigne de sa charge, et dans les [[Mystères d'Isis]] la clef symbolisait
l'ouverture et la mise à nu du cœur et de la conscience en présence des [[quarante-deux]] assesseurs de la mort" (''Royal Masonic Cyclopœdia'').
+
l'ouverture et la mise à nu du [[cœur]] et de la [[conscience]] en présence des [[quarante-deux]] assesseurs de la mort" (''Royal Masonic Cyclopœdia'').
  
 
{{gloss}}
 
{{gloss}}
 
{{eso}}
 
{{eso}}

Version du 17 avril 2008 à 18:47

Clef. Un symbole d'une importance universelle, l'emblème du silence parmi les nations antiques. Lorsqu'elle était représentée sur le seuil de l'Adytum, une clef possédait une double signification : elle rappelait aux candidats les obligations qu'impliquait le silence, et faisait espérer la désoccultation de bien des mystères jusqu'ici impénétrables au profane. Dans l' "Œdipe à Colonne" de Sophocle, le chœur parle de "la clef d'or qui est tombée sur la langue du hiérophante officiant dans les mystères d'Éleusis" (1051). "La prêtresse de Cérès, d'après Callimaque, portait une clef comme enseigne de sa charge, et dans les Mystères d'Isis la clef symbolisait l'ouverture et la mise à nu du cœur et de la conscience en présence des quarante-deux assesseurs de la mort" (Royal Masonic Cyclopœdia).

(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)