Centre Cardiaque

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Centre Cardiaque ou Chakra du Cœur.

Le Coeur

Ces agitations et ces jeux septuples de lumière autour de la glande pinéale, sont reflétés dans le coeur, ou plutôt dans l'aura du coeur, laquelle vibre et illumine les sept cerveaux du coeur, exactement comme le fait l'aura qui entoure la glande pinéale. Ce n'est pas autre chose que le lotus, exotériquement à quatre feuilles, mais Esotériquement à sept feuilles, le Saptaparna, la caverne de Bouddha avec ses sept compartiments.


(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, VI, p.192)




Si l'action de la Tête sur le peuple est analogue à celle de l'électricité, on pourrait comparer l'action du Coeur à celle des rayons du soleil. Alors que la Tête rayonne le pouvoir, le Coeur, lui, rayonne la Sagesse. Mais cette sagesse ne consiste pas seulement dans la connaissance, elle est encore la compréhension de toutes causes, jointe à une sympathie profonde et pénétrée d'un ardent idéalisme. De même que la Tête donne au peuple le pouvoir d'agir, le Coeur lui donne le pouvoir de rêver. Le coeur veille sur son peuple avec amour, faisant briller en chacun la lumière cachée de l'intuition. Sous son action ses "Fleurs" s'épanouissent, comme dans les bois et les prés s'ouvrent les fleurs au jeu des rayons du soleil.

Ce que le peuple perçoit de ce travail du Coeur, c'est l'enseignement qu'il donne relativement au moyen unique dont chacun dispose pour faire de ses pensées et de ses émotions des transformateurs au service des forces merveilleuses dont l'entoure la Tête. Cet unique moyen, c'est une parfaite fidélité au travail. Le Coeur dit au peuple que la Fleur-des-Fleurs est sans cesse à l'oeuvre dans la nature visible et invisible. La Fleur-dans-l'Homme ne s'ouvrira que le jour où chacun s'efforcera d'imiter la Grande Fleur Cosmique. Ainsi Tout doit travailler, car le travail c'est la vie, mais la vie idéale c'est croître comme croît une fleur.

Pour croître ainsi qu'une fleur, une seule chose est nécessaire suivant les enseignements du Coeur : se consacrer à son travail. Mais, explique-t-il, ce qui est essentiel dans la vie c'est de travailler pour un certain idéal, et non en vue du bonheur de celui qui travaille.

Le bonheur découle toujours du dévouement au travail et c'est un bonheur qui survit au corps et au cerveau. Mais il est le privilège de ceux qui, par la souffrance et le désappointement, ont appris cette leçon amère que ce qui importe, c'est l'oeuvre et non soi-même. Il n'est pas de plus grandes inspirations dan la vie, dit le Coeur, que se sentir la Fleur-des-Fleurs croître à travers soi. Or toutes les fois qu'on pense d'abord et avant tout à son oeuvre et non à son bonheur en tant qu'ouvrier, la Grande Fleur Cosmique grandit. En réalité lorsque la Fleur-dans-l'homme se développe, c'est la Fleur-des-Fleurs qui croît en lui et à travers lui. Car la Vie est Une dans la Fleur-des-Fleurs et dans la Fleur-dans-l'homme et leur croissance est inséparable.

Le Coeur enseigne à tous, hommes, femmes et enfants, qu'à tout moment de la journée, ils doivent croître ainsi que croît la fleur. Car la croissance de ce peuple s'opère autant au cours de son travail et de ses jeux qu'aux heures où il adore la Fleur-des-Fleurs dans le temple. Aussi, partout, et quelle que soit son occupation, chacun doit-il s'efforcer d'idéaliser son travail. Le Coeur indique l'idéal qui s'attache à chacune des activités de la vie. Il montre aux enfants que pendant le jeu qui est leur travail, l'idéal pour eux doit consister à oublier leurs petites personnalités et à agir de façon que le jeu dans son ensemble soit plus brillant. Car à travers eux joue la Fleur-des-Fleurs, et ce n'est pas la victoire d'un individu ou d'un parti que désire la Grande Fleur, mais la croissance commune des fleurs de tous ceux qui jouent. Il enseigne également aux adultes que dans chaque art, chaque métier, au foyer ou dans les champs, dans la salle de travail ou au marché, ils ne doivent jamais rechercher un bénéfice personnel ni le bonheur, mais s'efforcer d'effectuer leur travail d'une façon parfaite. Alors la Fleur-des-Fleurs vivra à travers eux au foyer ou dans les champs, dans la salle de travail ainsi qu'au marché. C'est là l'idéal pour chacun et pour tous, le seul moyen pour le travailleur de croître ainsi que croît la fleur.

Que que soit le travail au moyen duquel la Fleur-dans-l'Homme acquiert expérience et sagesse, la Fleur-des-Fleurs grandit par lui, à moins qu'on ne lui fasse obstacle. Le Coeur explique surtout à ceux qui avec effroi l'écoutent que la Fleur-des-Fleurs veut grandir et qu'Elle a besoin de leur perfection pour devenir plus parfaite encore au même titre qu'ils ont besoin d'Elle pour soutenir leur vie.

Le Coeur enseigne encore que le travailleur, s'il pense à son travail et non à lui-même, trouve toujours en lui la lumière suffisante pour lui indiquer le pas prochain qu'il aura à franchir pour poursuivre sa route ; que si quelqu'un est arrêté sur le chemin devenu trop obscur, c'est qu'il a manqué de sincérité au cours des minutes ou des heures qui sont derrière lui. Etre vrai, dit-il, c'est mesurer chaque chose au moyen de l'unité qui lui convient ; et cette mensuration doit s'effectuer pour les pensées, pour les paroles et pour les émotions. Il dit également que les mots ne doivent jamais être employés que dans leur sens exact, et qu'un objet ou un événement doit toujours être décrit avec toute la précision dont on est capable. Des paroles il les conduit aux pensées et aux émotions, leur enseignant d'être vrais quels que soient les objets qui se présentent à eux. Il considère que la vérité dans les émotions donne naissance à la sympathie et à la sérénité et que la sincérité dans la pensée procure un bon jugement et l'impersonnalité. Partout où se rencontrent émotions et pensées vraies se trouve aussi la vérité dans les actions, d'où découle le service.

C'est ainsi et seulement ainsi que l'intuition cessera d'être voilée. En effet, l'intuition est la vérité la plus complète au sujet d'une chose ; elle ne saurait briller dans un homme dont la nature ne serait pas vraie dans toutes ses parties.

Le Coeur insiste sans cesse sur la perfection qui devrait marquer toutes les manifestations de notre nature. La perfection, enseigne-t-il, n'est pas une chose qui s'acquiert lentement et avec peine ; elle est en nous comme notre héritage divin. Que peut-il y avoir de plus parfait qu'un sourire de bonheur sur les lèvres de l'enfant ou que la position de son corps alors qu'il repose endormi dans les bras de sa mère ? Il n'a appris de personne la technique du beau, et cependant l'artiste échouerait qui s'efforcerait d'en donner une image fidèle.

Si la beauté n'était pas en nous, ne faisait pas partie de nous, nous ne la verrions pas partout où nous allons. Non, nous ne sommes pas des étrangers au pays de la beauté, nous en sommes plutôt les citoyens bien-aimés et chéris.

Le Coeur montre également au peuple que la perfection est en nous et que pour l'amener à se manifester il suffit de ne pas lui élever de barrières. Ne nous laissons jamais aller à employer un mot qui évoque l'idée de souffrance chez quelqu'un, ou qui soit une injure à son endroit. N'employons jamais de phrase renfermant une trace de méchanceté, quelque humoristique qu'elle puisse paraître. Lentement alors dans notre langage apparaîtra la perfection. Etudions chaque chose pour la beauté de la Science et non en vue du bonheur. Alors nos pensées se formuleront d'une façon merveilleuse. Consacrons nos actions au service de nos frères et nous deviendrons parfaits en action comme la Fleur-des-Fleurs. Mais malheur à nous si une seule fois nous violons ces règles ; car alors il se formera une tendance dans notre nature, tendance qui marquera dans la suite chacune de nos paroles, de nos pensées et de nos actions. Bien des heures alors devront être consacrées à détruire le passé et à retrouver la perfection qui est notre héritage.

Quiconque voit le Coeur trouve en lui un reflet du Soi Idéal dont il rêve. Tous sentent que le Coeur les comprend, qu'il pleure ou sourit avec eux et qu'il leur donne la force de diriger leurs regards vers un avenir heureux, quelque douloureux que puisse paraître le présent. Tous éprouvent cette impression à sa vue, mais ils ne savent pourquoi ; c'est parce qu'il consacre sa vie à harmoniser les Fleurs-dans-l'homme avec la Fleur-des-Fleurs.

Inconnu de tous il joue bien des rôles dans les mondes invisibles. Il y vit une vie merveilleuse que les Jardiniers sont seuls à connaître. Il peut y être l'enfant idéal, tantôt petit garçon, tantôt petite fille, rayonnant dans tous les mondes l'essence même de l'enfant. Il peut y être l'adolescent rêveur ou la jeune fille tissant les r^ves d'amour prometteurs d'un doux avenir. Il vit encore comme la soeur ou l'amie aimante, ou bien comme le mari ou la femme idéale accomplissant la série des devoirs quotidiens avec une perfection inconnue des hommes. Il vit la vie des hommes ; il est l'amoureux dans chaque rôle, il est l'artiste dans chaque art, il est le saint dans chaque credo. Il recueille en lui tous les rêves, tous les espoirs et toutes les déceptions des hommes pour les faire monter vers la Fleur-des-Fleurs dans une offrande d'amour brûlant. De la Fleur-des-Fleurs lui vient en retour le pouvoir de rêver, et, comme une pluie rafraîchissante tombant sur un sol altéré, il distribue ce pouvoir aux myriades d'âmes qui lui sont confiées.

(Modèle:Fljard, de C. Jinarajadasa, pp.31-37)


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