Artémis : Différence entre versions

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Artémis (ou Artémise dans les anciens écrits).

Osiris était "Dieu manifesté dans la génération", parce que les anciens connaissaient, bien mieux que les modernes, les influences occultes réelles du corps lunaire sur les mystères de la conception. [Dans les plus anciens systèmes, nous trouvons que la Lune est toujours mâle. Ainsi, Soma, chez les Hindous, est une espèce de don Juan sidéral, un "Roi", et le père – quoique illégitime – de Bouddha-la Sagesse. Cela se rapporte au Savoir Occulte, sagesse acquise par une connaissance profonde des mystères lunaires, y compris ceux de la génération sexuelle.] Et plus tard, lorsque l'on associa la Lune avec les Déesses féminines – Diane, Isis, Artémise, Junon, etc. – ce lien reposait aussi sur la connaissance complète de la physiologie et de la nature féminine, physique aussi bien que psychique[1].

((source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, I, p.215)




Le Soleil donne la Vie au Système Planétaire tout entier ; la Lune la donne à notre Globe et c'est ce que comprenaient et savaient les races primitives dès leur enfance. Elle est la Reine et elle est le Roi. Elle était le Roi Soma avant d'être transformée en Phoebé et en la chaste Diane. Elle est par-dessus tout la Divinité des Chrétiens, par le fait des Juif, Mosaïques et Cabalistes, bien que le monde civilisé ait pu l'ignorer pendant très longtemps ; en fait, depuis que le dernier initié Père de l'Eglise mourut en emportant avec lui dans la tombe les secrets des temples païens. Pour des "Pères" tels qu'Origène ou Clément d'Alexandrie, la Lune était le symbole vivant de Jéhovah ; le dispensateur de la Vie et de la Mort, qui dispose de l'Etre – dans notre Monde. Car si Artémise était Luna dans le ciel et, pour les Grecs, sur la Terre, Diane qui présidait à l'enfantement et à la vie, pour les Egyptiens elle était, dans l'Enfer, Hékat (Hécate) la Déesse de la Mort, qui régnait sur la magie et les enchantements. Bien plus, en tant que personnification de la Lune, dont les phénomènes sont triadiques, Diana-Hécate-Luna est les trois en un. Car elle est Diva triformis, tergemina, triceps [La déesse aux trois formes, triple, aux trois têtes], trois têtes sur un seul cou 205, comme Brahmâ-Vishnou-Shiva. C'est pourquoi elle est le prototype de notre Trinité, qui n'a pas toujours été entièrement masculine. Le nombre sept, si proéminent dans la Bible, si sacré durant le septième jour, celui du Sabbat, vint de l'antiquité aux Juifs et tire son origine du quadruple nombre 7 contenu dans les 28 jours du mois lunaire, dont chaque partie septénaire est caractérisée par un quartier de la Lune.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, pp.105-106)




Aucun symbole, sans excepter celui du Soleil, n'était, dans ses diverses significations, plus complexe que le symbole lunaire. Son sexe, cela va sans dire, était double. Pour les uns, il était mâle ; comme, par exemple, le "Roi Soma" Hindou et le Sin Chaldéen ; pour d'autres nations il était féminin, comme les belles déesses Diana-Luna, Ilithya [la déesse gracieuse ou propice], Lucine. Chez les Tauri, on sacrifiait des victimes humaines à Artémise, un des aspects de la déesse lunaire ; les Crétois l'appelaient Dictynna et les Mèdes ainsi que les Perses, Anaïtis, comme on peut le voir par une inscription de Coloe : ̉Αρτέμδι ̉Ανάεικι [Artémise ou Diane secourable]. Mais nous nous occupons maintenant surtout de la plus pure et de la plus chaste des déesses vierges Luna-Artémise, à qui Pamphôs donna le premier le surnom de Καλλίρτη [la plus belle] et à propos de qui Euripide, dans Hippolyte, écrivit Καλλίρτα πολὺ παρθένων [la plus belle de bien des jeunes filles] [2] Cette Artémise Lochia, Déesse qui présidait à la conception et à l'enfantement (Iliade, Pausanias, etc), est, dans ses fonctions et en qualité de triple Hécate, la Divinité Orphique, prédécesseur du Dieu des Rabbins et des Cabalistes pré-Chrétiens et son type lunaire. La déesse Τρίμορφος [à la triple forme] était le symbole personnifié des aspects variés et successifs représentés par la Lune dans chacune de ses trois phases et cette interprétation était déjà celle des Stoïques [3], tandis que les Orphéens expliquaient l'épithète de Τρίμορφος par les trois règnes de la nature qu'elle régissait. Jalouse, avide de sang, vindicative et exigeante, Hécate-Luna est la digne contrepartie du "Dieu jaloux" des prophètes Hébreux.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, pp.116-117)




Chez les initiés Aryens, Khaldii [Chaldéens], Grecs et Romains, Soma, Sin, Artémise, Soteira (l'Apollon hermaphrodite dont l'attribut est la lyre et la Diane barbue armée de l'arc et des flèches), Deus Lunus et surtout Osiris-Lunus et Thot-Lunus 226 étaient les pouvoirs occultes de la Lune.

(source : "La Doctrine Secrète" d'Héléna Blavatsky, II, pp.117-118)


Notes et références

  1. Si, au lieu des inutiles leçons sur la Bible dans les catéchismes, on enseignait l'Astrologie aux multitudes de pauvres et de malheureux – en ce qui concerne, du moins, les propriétés occultes de la Lune et ses influences cachées sur la génération – il y aurait peu à craindre que la population s'accrût trop vite, et l'on n'aurait pas besoin, pour cela, de recourir à la littérature malthusienne. Car c'est la Lune et ses conjonctions qui règlent les conceptions – chaque Astrologue de l'Inde le sait bien. Du temps des Races précédentes et au commencement de la nôtre, ceux qui se permettaient des relations conjugales pendant les phases lunaires qui rendent les relations stériles étaient considérés comme des sorciers et des pécheurs. Mais maintenant, ces péchés d'antan, issus de l'abus de la connaissance Occulte, paraîtraient préférables aux crimes commis de nos jours par suite de l'ignorance complète de telles influences Occultes.
  2. Voir Pausanias, VIII, 35-8.
  3. CORNUTUS, De Natura Deorum, XXXIV, I.


Voir aussi