« Simeon Ben Yochaï » : différence entre les versions
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(''rabbin'') ([[w.w.w.]]) | '''Simeon Ben Yochaï''' ou '''Jochaï'''(''rabbin'') (vers 70-80 de l'ère chrétienne). C'est autour de ce nom qu'est rassemblé tout le mystère et la poésie de l'origine de la [[Cabale]] regardée comme don de la divinité à l'humanité. La tradition prétend que la Cabale était une divine [[théosophie]] tout d'abord enseignée par Dieu à la compagnie des anges, et que quelques aperçus de sa perfection furent accordés à [[Adam]] ; et que sa sagesse se transféra de lui jusqu'à [[Noé]] ; de ce dernier à [[Abraham]], de qui les Egyptiens de cette époque apprirent une fraction de la doctrine. | ||
[[Moïse]] recueillit une initiation partielle dans le pays de sa naissance, qu'il perfectionna par des communications directes avec la divinité. De Moïse elle passa aux soixante-dix anciens de la nation juive, et d'eux, le système théosophique passa de génération en génération : [[David]] et [[Salomon]] particulièrement devinrent des maîtres de cette doctrine cachée. | |||
La légende nous dit qu'aucun essai ne fut tenté afin de mettre par écrit le savoir sacré jusqu'à l'époque de la destruction du second Temple par Titus, lorsque le rabbin [[Siméon Ben Yochaï]], s'échappant de Jérusalem assiégée, se dissimula dans une caverne où il demeura pendant douze ans. C'est en cet endroit, que, déjà [[Kabbaliste|Cabaliste]], il reçut de nouvelles instructions du prophète [[Elie]]. | |||
C'est là que Simon instruisit ses disciples, et les principaux d'entre eux, le rabbin [[Eliezer]] et le rabbin [[Abba]], mirent par écrit ces enseignements que, à des époques ultérieures, l'on apprit à connaître comme le ''[[Zohar]]'', et qui furent certainement publiés de nouveau en Espagne vers 1280 par le rabbin [[Moïse de Léon]]. | |||
Une furieuse dispute a fait rage pendant des siècles parmi les savants [[rabbins]] d'Europe autour de l'origine de la légende, et il semble tout à fait inutile de jamais compter arriver à une décision précise quant à savoir quelle portion du ''Zohar'', s'il y en a une, est aussi vieille "''Zohar''"). ([[w.w.w.]]) | |||
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Version du 20 juin 2006 à 10:07
Simeon Ben Yochaï ou Jochaï(rabbin) (vers 70-80 de l'ère chrétienne). C'est autour de ce nom qu'est rassemblé tout le mystère et la poésie de l'origine de la Cabale regardée comme don de la divinité à l'humanité. La tradition prétend que la Cabale était une divine théosophie tout d'abord enseignée par Dieu à la compagnie des anges, et que quelques aperçus de sa perfection furent accordés à Adam ; et que sa sagesse se transféra de lui jusqu'à Noé ; de ce dernier à Abraham, de qui les Egyptiens de cette époque apprirent une fraction de la doctrine.
Moïse recueillit une initiation partielle dans le pays de sa naissance, qu'il perfectionna par des communications directes avec la divinité. De Moïse elle passa aux soixante-dix anciens de la nation juive, et d'eux, le système théosophique passa de génération en génération : David et Salomon particulièrement devinrent des maîtres de cette doctrine cachée.
La légende nous dit qu'aucun essai ne fut tenté afin de mettre par écrit le savoir sacré jusqu'à l'époque de la destruction du second Temple par Titus, lorsque le rabbin Siméon Ben Yochaï, s'échappant de Jérusalem assiégée, se dissimula dans une caverne où il demeura pendant douze ans. C'est en cet endroit, que, déjà Cabaliste, il reçut de nouvelles instructions du prophète Elie.
C'est là que Simon instruisit ses disciples, et les principaux d'entre eux, le rabbin Eliezer et le rabbin Abba, mirent par écrit ces enseignements que, à des époques ultérieures, l'on apprit à connaître comme le Zohar, et qui furent certainement publiés de nouveau en Espagne vers 1280 par le rabbin Moïse de Léon.
Une furieuse dispute a fait rage pendant des siècles parmi les savants rabbins d'Europe autour de l'origine de la légende, et il semble tout à fait inutile de jamais compter arriver à une décision précise quant à savoir quelle portion du Zohar, s'il y en a une, est aussi vieille "Zohar"). (w.w.w.)
(source : "Glossaire Théosophique" d'Héléna Blavatsky)